Répartition des richessesLa répartition des richesses est la façon dont le patrimoine est détenu par les individus dans une société. Il s’agit d’un stock, et non pas d’un flux ; la répartition des revenus mesure, elle, un flux. C'est la troisième étape du circuit économique défini par Jean-Baptiste Say dans son Traité d'économie politique. Elle donne lieu à de vives controverses entre les différentes écoles de pensées économiques.
Redistribution des richessesLa redistribution des richesses est un ensemble de transferts économiques entre les acteurs économiques du pays (entreprises et citoyens) organisés par les autorités politiques en fonction de leurs buts. Ceux-ci peuvent être de différents ordre, par exemple : réduction (ou maintien et amplification) de la stratification sociale ; justice sociale, de façon à réduire les écarts de richesse entre les individus ; cohésion sociale et paix sociale ; solidarité imposée, afin de financer les versements de prestation sociale ; lutte contre la pauvreté ; politique nataliste ; développement économique (dans une optique keynésienne) ; etc.
Justice socialeLa justice sociale est une construction morale et politique qui vise à l'égalité des droits et conçoit la nécessité d'une solidarité collective entre les personnes d'une société donnée. L'entrée correspondant à ce terme dans le Dictionnaire des sciences économiques et sociales le fait reposer théoriquement sur deux principes. Soit, un premier principe d'équité, avec lequel il ne faut pas confondre celui de justice, et qui s'entend plutôt comme le principe du « à chacun son dû ».
Impôt sur la fortunevignette|Impot L’impôt sur la fortune est un impôt individuel appliqué non pas sur un revenu ou une transaction, mais sur le patrimoine, en fonction de la valeur de tout ou partie des biens d'une personne. Il n'est appliqué au niveau national que dans quelques pays à travers le monde et , selon l'ONG Oxfam. Ses partisans invoquent la redistribution des richesses, tandis que ses adversaires sont opposés à cette redistribution forcée ou jugent que cet impôt ne permet pas d'atteindre cet objectif et appauvrit souvent le pays in fine par l'expatriation fiscale.
MéritocratieLe mot méritocratie (du latin mereo : être digne, obtenir, et du grec κράτος (krátos) : État, pouvoir, autorité) établit un lien direct entre mérite et pouvoir. Plusieurs significations pouvant être données au mot mérite ou à celui de pouvoir, le terme est dit polysémique. Le mot peut ainsi : être intériorisé comme un principe de justice (parfois qualifié d'utopique) ; et être, en même temps, critiqué comme l'outil idéologique permettant de légitimer un système politique inégalitaire.