Ludy Juliana González Villamizar

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Analysing the potential for modal shiftbased on the logic of modal choice

Eloi Antoine Maël Bernier, Ludy Juliana González Villamizar, Vincent Kaufmann, Florian Lucien Jacques Masse

This article explores how the logic underlying modal practices tends to modulate the population’s responsiveness to improvements in global transport supply. Based on a quantitative survey conducted in 2018–2019 among the working population of the cantons of Bern, Geneva and Vaud, it presents the construction of eight types, each of which corresponds to a specific combination of action logic and allows segmentation of travel behaviour. The exploration of the links between this typology and three metropolitan areas shows that the weight of the types within the active population is associated with the quality of the transport offered, especially at the workplace, and that the use of the different means of transport for commuting within the types stays consistent with the opinions of the respondents, as confirmed by an ordinal regression. All the results presented in this article show that a modal shift objective in daily mobility requires a strategy that is segmented by these types.

2023

L'usage et l'expérience du temps de déplacement dans la perspective du report modal

Ludy Juliana González Villamizar

For several decades - and still today - mobility policies in industrialised countries have sought to reduce travel time to meet the expectations of infrastructure users for speed. However, despite major investments to achieve this objective of improving accessibility, the users' transport time budget does not reflect such a reduction. Furthermore, although there has been a positive trend in Europe in recent decades in terms of modal shift, many cities still struggle with the nuisances of car traffic. In the perspective of modal shift, this research project aims to address the qualitative dimension of travel time. Beyond the controversies linked to the measurement of transport time-budget, the objective is to question the place of travel time - as experienced/perceived by individuals - in the choice of a travel mode, and then in the anchoring of modal practices. To this end, the research mobilises recent approaches grouped under the theme of 'travel-based multitasking' as well as notions approached in humanist geography and sociology such as usage or "dwelling". Regarding the latter, the thesis intends to distinguish sporadic and punctual activities conducted while traveling from uses of this space-time that fall into a familiarity regime, or "dwelling" regime, characterised by the handling of all the elements that make up the environment of daily commutes. Between affective relationship and personal convenience, the familiar experience of "dwelling" within travel time, rather than a lever to be activated mechanically by operators and public policy actors, might be counterproductive to modal shift.The project's study perimeter corresponds to the main urban agglomerations of the Canton of Vaud as well as the cross-border perimeter of Greater Geneva.

EPFL2022

« La route, c’est la vie » : repenser notre mobilité pour l’après COVID-19

Emmanuel Pierre Quentin Clédat, Ludy Juliana González Villamizar, Pauline Geneviève Thérèse Hosotte

Le citizen think tank intitulé « La route, c’est la vie » : repenser notre mobilité pour l’après-COVID-19 s’inscrit dans le cadre d’une recherche collective sur les conditions de logement et de bien-être durant le (semi-)confinement causé par la pandémie COVID-19. Cette recherche a été menée par divers laboratoires et institutions suisses de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne et de l’Université de Lausanne. Basé sur des méthodes traditionnelles et expérimentales d’enquête, combinant les données récoltées grâce à une enquête en ligne, une application mobile et des entretiens, ce projet vise à approfondir la compréhension de la crise COVID-19. A travers un apprentissage individuel et collectif, des stratégies de gestion de la situation de crise ainsi que des scénarios et recommandations pour « l’après-COVID » et les futures crises seront développées. Pour atteindre ces objectifs, la démarche associe donc trois perspectives et points de vue : un premier point de vue scientifique, un deuxième point de vue citoyen, et finalement, une perspective collective d’apprentissage mutuel et de coproduction. Il est ressorti de cette démarche, d’un point de vue de la mobilité, que le défi consiste à éviter de revenir en arrière en matière d’automobilité. Que ce soit par peur du virus ou justifié par des intérêts économiques, il est crucial de ne pas revenir au tout-voiture, pour des raisons de santé et d’urgence climatique. Pour cela, les participants ont déclaré en premier lieu et à l’unanimité que les modes actifs auraient le plus grand potentiel à faire valoir, après la crise. De la part des autorités, la sécurisation et le développement massif des itinéraires cyclables sont attendus. De la part des citoyen⋅ne⋅s, il serait nécessaire de dépasser certains clichés (comme la météo ou la topographie) au moment de choisir le vélo. Par ailleurs, il s’agit également de valoriser la marche à pied comme mode de transport à part entière. Et cela d’autant plus que la crise a été, pour une part non négligeable de la population, l’occasion d’une (re)découverte des bienfaits et des atouts en termes d’accès de la marche. Les modes actifs sont, donc, associés non seulement à une mobilité décarbonée, mais également au bien-être physique et mental des citoyen⋅ne⋅s.

Corona Citizen Science2020