Sciences numériquesLes sciences numériques (traduction de l'anglais computational sciences), autrement dénommées calcul scientifique ou informatique scientifique, ont pour objet la construction de modèles mathématiques et de méthodes d'analyse quantitative, en se basant sur l'utilisation des sciences du numérique, pour analyser et résoudre des problèmes scientifiques. Cette approche scientifique basée sur un recours massif aux modélisations informatiques et mathématiques et à la simulation se décline en : médecine numérique, biologie numérique, archéologie numérique, mécanique numérique, par exemple.
Mémétiquevignette|Richard Dawkins en mars 2008 à Minneapolis, à l'occasion de la d'American Atheists (Athées américains). La mémétique utilise le concept, dû à Richard Dawkins, de mème (élément de comportement transmis par imitation) pour étudier les évolutions de la culture dans une approche darwinienne étendue. Un des exemples les plus connus est le parallèle fait entre l'évolution du vivant et celle des langues. Ainsi, si la génétique se base sur le concept de gène pour étudier le vivant, la mémétique se base sur le concept de mème pour étudier la culture.
Économie évolutionnisteDans les courants économiques, l'évolutionnisme se rapporte aux théories mises notamment de l'avant par Richard R. Nelson, , Jacques Lesourne, Alan Kirman et Giovanni Dosi. Cette théorie considère qu'on ne peut pas faire abstraction des aspects dynamiques pour comprendre l'émergence de phénomènes macroscopiques à partir d'interactions individuelles (que ce soit par rapport à la théorie des prix ou à la théorie de la croissance) Au sens large, l'évolutionnisme est une terminologie servant à désigner un ensemble relativement hétérogène d'auteurs ayant pour point commun d'avoir constamment intégré dans leurs travaux la question de l'évolution et de la transformation des sociétés et de leurs institutions économiques.
Systemic functional linguisticsSystemic functional linguistics (SFL) is an approach to linguistics, among functional linguistics, that considers language as a social semiotic system. It was devised by Michael Halliday, who took the notion of system from J. R. Firth, his teacher (Halliday, 1961). Firth proposed that systems refer to possibilities subordinated to structure; Halliday "liberated" choice from structure and made it the central organising dimension of SFL.
Chimie numériqueLa chimie numérique ou chimie informatique, parfois aussi chimie computationnelle, est une branche de la chimie et de la physico-chimie qui utilise les lois de la chimie théorique exploitées dans des programmes informatiques spécifiques afin de calculer structures et propriétés d'objets chimiques tels que les molécules, les solides, les agrégats atomiques (ou clusters), les surfaces, etc., en appliquant autant que possible ces programmes à des problèmes chimiques réels.
Théorie de la fonctionnelle de la densitéLa théorie de la fonctionnelle de la densité (DFT, sigle pour Density Functional Theory) est une méthode de calcul quantique permettant l'étude de la structure électronique, en principe de manière exacte. Au début du , il s'agit de l'une des méthodes les plus utilisées dans les calculs quantiques aussi bien en physique de la matière condensée qu'en chimie quantique en raison de son application possible à des systèmes de tailles très variées, allant de quelques atomes à plusieurs centaines.
ProtoscienceEn philosophie des sciences, une protoscience est un nouveau domaine scientifique qui en est à l'étape de la formulation et de la spéculation, et qui pourrait par la suite voir certaines de ses propositions établir les fondements d'une nouvelle science ou au contraire être rejetées. Dans Idéologie et rationalité dans l'histoire des sciences de la vie, Georges Canguilhem, philosophe et épistémologue, traite de l'usage idéologique des théories biologiques, c'est-à-dire de l'utilisation à des fins éthiques, politiques et sociologiques des thèses et des résultats expérimentaux issus de la biologie.
RaisonLa raison est généralement considérée comme une faculté propre de l'esprit humain dont la mise en œuvre lui permet de créer des critères de vérité et d'erreur et d'atteindre ses objectifs. Elle repose sur la capacité qu'aurait l'être humain de faire des choix en se basant sur son intelligence, ses perceptions et sa mémoire tout en faisant abstraction de ses préjugés, ses émotions ou ses pulsions. Cette faculté a donc plusieurs emplois : connaissance, éthique et technique.