ChimiothérapieLa chimiothérapie est l'usage de certaines substances chimiques pour traiter une maladie. C'est une technique de traitement à part entière au même titre que la chirurgie ou la radiothérapie. De nos jours et dans le langage courant, le terme « chimiothérapie » est principalement utilisé pour désigner les traitements médicamenteux (agents chimiothérapeutiques cytostatiques et antinéoplasiques) contre le cancer. On désigne l'antibiothérapie comme chimiothérapie antibactérienne mais, dans la pratique médicale, le mot est plus habituellement utilisé dans le contexte du traitement de la tuberculose.
Ionisation par électronébuliseurthumb|Électronébuliseur L'ionisation par électronébuliseur ou ESI (de l'anglais en) est la dispersion d’un liquide sous forme de gouttelettes chargées électriquement. L'ionisation par électronébuliseur combine deux processus : formation des gouttelettes chargement des gouttelettes. La nébulisation des solutions par ESI est obtenue par une méthode électrostatique, i.e. en appliquant une différence de potentiel élevée (entre ±3 et ±5 kV) entre l’extrémité de l’émetteur (tube capillaire en acier inoxydable, jonction liquide) et un orifice situé à proximité.
Agent alkylant antinéoplasiqueUn agent alkylant antinéoplasique est un agent alkylant utilisé dans le traitement du cancer. Il agit en attachant un groupe alkyle (CnH2n+1) à l'ADN, plus précisément sur une base guanine, sur l'azote en position 7 du cycle purine. Comme les cellules cancéreuses prolifèrent en général plus vite, et avec moins de correction d'erreur que les cellules saines, elles sont plus sensibles à un dégât de l'ADN, comme son alkylation. Les agents alkylants sont utilisés pour traiter divers cancers.
Spectrométrie de massethumb|right|Spectromètre de masse La spectrométrie de masse est une technique physique d'analyse permettant de détecter et d'identifier des molécules d’intérêt par mesure de leur masse, et de caractériser leur structure chimique. Son principe réside dans la séparation en phase gazeuse de molécules chargées (ions) en fonction de leur rapport masse/charge (m/z). Elle est utilisée dans pratiquement tous les domaines scientifiques : physique, astrophysique, chimie en phase gazeuse, chimie organique, dosages, biologie, médecine, archéologie.
CytostatiqueCytostatique fait référence à un composant cellulaire ou à un médicament qui inhibe la division cellulaire. Cet état s'appelle la cytostase (cyto - cellule ; stase - arrêt). La cytostase est une condition préalable importante pour les organismes multicellulaires structurés. Sans régulation de la croissance et de la division cellulaires, seuls des amas de cellules non organisés seraient possibles. La chimiothérapie du cancer, le traitement des maladies de la peau et le traitement des infections sont des cas d'utilisation courants des médicaments cytostatiques.
Tumor-infiltrating lymphocytesTumor-infiltrating lymphocytes (TIL) are white blood cells that have left the bloodstream and migrated towards a tumor. They include T cells and B cells and are part of the larger category of ‘tumor-infiltrating immune cells’ which consist of both mononuclear and polymorphonuclear immune cells, (i.e., T cells, B cells, natural killer cells, macrophages, neutrophils, dendritic cells, mast cells, eosinophils, basophils, etc.) in variable proportions. Their abundance varies with tumor type and stage and in some cases relates to disease prognosis.
Cytotoxicitévignette|B-lanac (lectine), un B-lanac bi-cytotoxique La cytotoxicité est la propriété d'un agent chimique ou biologique à être toxique pour les cellules, éventuellement jusqu'à les détruire. Médicaments cytostatiques. Lymphocyte T cytotoxique, responsable de l'immunité cellulaire. Lymphocyte NK, responsable de l'immunité naturelle (Natural Killer). Actinomycine D. Le venin de la vipère heurtante (Bitis arietans). Le traitement des cellules par un composé cytotoxique peut entraîner une variété de conséquences.
Génome mitochondrialLes mitochondries sont des organites présents dans la grande majorité des cellules eucaryotes qui seraient issues de l'endosymbiose d'une alpha-protéobactérie, il y a environ deux milliards d'années (théorie endosymbiotique). Au cours de l'évolution, les mitochondries ont conservé leur propre génome, qui, bien que très réduit par rapport à celui d'une bactérie, est essentiel au bon fonctionnement de ces organites. Confiné à l'intérieur des mitochondries, organites qui produisent l'énergie cellulaire, le génome mitochondrial (ADNmt) est distinct de l'ADN contenu dans le noyau.
Micro-environnement tumorallien=//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/04/Tumor_microenvironment.jpg/220px-Tumor_microenvironment.jpg|vignette| Plusieurs facteurs déterminent si les cellules tumorales sont éliminées par le système immunitaire ou échappent à sa détection. Le microenvironnement tumoral (TME, pour tumor microenvironment) est l'environnement autour des cellules tumorales qui comprend des vaisseaux sanguins des cellules immunitaires, des fibroblastes, des molécules de signalisation et la matrice extracellulaire (MEC).
Protéineredresse=1.36|vignette|Représentation d'une protéine, ici deux sous-unités d'une molécule d'hémoglobine. On observe les représentées en couleur, ainsi que deux des quatre molécules d'hème, qui sont les groupes prosthétiques caractéristiques de cette protéine. redresse=1.36|vignette|Liaison peptidique –CO–NH– au sein d'un polypeptide. Le motif constitue le squelette de la protéine, tandis que les groupes liés aux sont les chaînes latérales des résidus d'acides aminés.