Êtes-vous un étudiant de l'EPFL à la recherche d'un projet de semestre?
Travaillez avec nous sur des projets en science des données et en visualisation, et déployez votre projet sous forme d'application sur Graph Search.
La bibliothèque universitaire, du moins telle qu’on la connaît actuellement, est menacée d’extinction. La valeur des collections diminue en regard des ressources proposées sur le Web. Le savoir-faire lui-même est menacé d’obsolescence. Pour continuer à exister, il devient nécessaire de se rendre visible (sur le Net). L’« âge de l’accès », pour reprendre les termes de Jeremy Rifkin, se caractérise par : * des ressources essentiellement électroniques, locales et/ou distantes, achetées et/ou louées, gratuites ou non, de nature hétérogène, créées et/ou collectées par une bibliothèque ou un réseau de bibliothèques (communauté) ; * des éditeurs dont le modèle économique est de vendre beaucoup d’unités, éventuellement peu chères, en grande quantité, et directement (c’est-à-dire sans avoir à passer par des intermédiaires) ; * des usagers produisant eux-mêmes de l’information (via des sites Internet, blogs et wikis) ; * un public étudiant hétérogène, international, exigeant, consumériste ; * des chercheurs eux-mêmes distants, consommateurs de ressources électroniques, mais attachés à la bibliothèque comme lieu de conservation des savoirs… encore qu’ils l’utilisent eux-mêmes essentiellement pour le service du PEB (prêt entre bibliothèques). La bibliothèque universitaire de 2010 : * elle est intégrée (ou plutôt : désintégrée) dans l’univers numérique ; * elle offre accès à de multiples ressources (électroniques) et participe à la maîtrise des outils de l’information ; * elle accompagne les étudiants qui viennent y travailler (y vivre ?) individuellement ou en groupe, 20h sur 24 ; * la conservation des collections papier s’effectue de façon centralisée.