Parasitismevignette|Femelle de , une des très nombreuses espèces de petites guêpes (parasitoïdes de la famille des Pteromalidae, souvent spécialisées dans le parasitage d'une seule autre espèce d'insectes). vignette|Diagramme simplifié des six principales interactions biologiques. Le parasitisme (du grec ancien : , « à côté », et , « grain, blé, pain, nourriture », signifiant littéralement « qui prend la nourriture à côté de » et désignant à l'origine une fonction honorifique, celle de l’officier chargé de l'alimentation au prytanée d'Athènes) est une relation biologique durable entre deux êtres vivants hétérospécifiques où un des protagonistes — le parasite — tire profit d'un organisme hôte pour se nourrir, s'abriter ou se reproduire.
GamétocyteUn gamétocyte est une cellule germinale eucaryote qui se divise par mitose en d'autres gamétocytes ou par méiose en gamétides pendant la gamétogenèse. Les gamétocytes mâles sont appelés spermatocytes et les gamétocytes femelles sont appelés ovocytes. Le développement de la gamétogonie en gamétocytes primaires s'appelle la gamétocytogenèse. Le développement ultérieur des gamétocytes primaires en gamétocytes secondaires fait partie de la gamétidogenèse. La gamétogenèse est la formation ou la production de gamètes (ayant lieu pendant la méiose).
Plasmodium bergheiPlasmodium berghei is a single-celled parasite causing rodent malaria. It is in the Plasmodium subgenus Vinckeia. Originally, isolated from thicket rats in Central Africa, P. berghei is one of four Plasmodium species that have been described in African murine rodents, the others being P. chabaudi, P. vinckei, and P. yoelii. Due to its ability to infect rodents and relative ease of genetic engineering, P. berghei is a popular model organism for the study of human malaria.
Plasmodium knowlesiPlasmodium knowlesi est un parasite primitif du paludisme que l'on trouve couramment en Asie du Sud-Est. Il provoque le paludisme chez les macaques à longue queue (Macaca fascicularis), mais il peut aussi infecter les humains, que ce soit naturellement ou artificiellement. Plasmodium knowlesi est le sixième parasite majeur du paludisme humain (après la division de Plasmodium ovale en deux sous-espèces). Il peut causer un paludisme grave, comme l'indique son cycle érythrocytaire asexué d'environ 24 heures, avec une fièvre associée qui survient généralement à la même fréquence (la fièvre est quotidienne).
Phosphorylationthumb|chaîne latérale de sérine phosphorylée. Les atomes d'oxygène sont en rouge, ceux de phosphore, en orange, le carbone en gris et l'azote en bleu. Les atomes d'hydrogène ne sont pas représentés. La phosphorylation est l'addition d'un groupe phosphate (un phosphoryl PO32− plus précisément) qui est transféré à une protéine ou à une petite molécule, tel le glucose, l'adénine ou les glycérolipides. Son rôle prééminent en biochimie est le sujet de très nombreuses recherches (la base de données MEDLINE signale plus de articles sur ce sujet, pour la plupart concernant la phosphorylation des protéines).
HémozoïneL’hémozoïne est aussi appelé « pigment malarique » ou « pigment lacustre ». La formation de l'hémozoïne caractérise la présence de plasmodium (parasite causant la malaria). Il s'agit d'un dimère qui apparaît lors de la dégradation de la cellule hôte (une hématie) par le parasite. En effet, le parasite utilise les acides aminés de la globine (voir hémoglobine) afin de produire des protéines en vue de se reproduire. Néanmoins, la structure moléculaire relativement complexe construite autour d'un atome de fer que l'on trouve dans les globines de l'hématie lui est potentiellement toxique.
Cycle de vie (biologie)vignette|upright=1.5|Cycle de vie d'un moustique. En biologie, le cycle de vie (ou cycle de développement), est la période pendant laquelle se déroule une succession de phases qui composent la vie complète d'un organisme vivant. Ces phases intègrent la naissance (la germination chez les plantes), la croissance, l'alimentation, la reproduction, et enfin la mort. L'écophase désigne une étape de cycle de vie d'un organisme pendant laquelle il occupe une niche écologique nettement différente de celle du reste de sa vie, grâce à des adaptations à ce milieu de vie.
Phosphorylation oxydativeupright=2|vignette|Schéma général de fonctionnement de la phosphorylation oxydative mitochondriale illustrant le couplage de la chaîne respiratoire avec la phosphorylation de l'ADP en ATP par l'ATP synthase. Les oxydations accompagnant la circulation des électrons le long de la chaîne respiratoire libèrent de l'énergie utilisée par des pompes à protons pour générer un gradient de concentration de protons autour de la membrane mitochondriale interne.
Récepteur à activité tyrosine kinaseUn récepteur à activité tyrosine kinase (RTK) est une protéine de la famille des récepteurs-enzymes. Ce sont tous des récepteurs trans-membranaires monomériques, à l'exception de l'insuline, qui est un hétérodimère associé par un pont disulfure, donc tétramérique. On retrouve du côté extracellulaire le domaine d'affinité pour le ligand. Lorsque le ligand se fixe sur son récepteur, celui-ci s'autodimérise (grâce au ligand et par des interactions secondaires, il y a une association de deux mêmes protéines bitopiques de type I pour former le récepteur qui se trouve être un homodimère).
Protéine kinaseLes kinases de protéine ou protéine-kinases (de l'anglais protein kinase) sont des enzymes qui catalysent le transfert d'un groupe phosphate de l'adénosine triphosphate (ATP) sur l'hydroxyle (groupe –OH) des chaînes latérales des acides aminés ayant une fonction alcool : sérine, thréonine et tyrosine. Protéine–OH + ATP → protéine–O-PO32− + ADP Les protéine-kinases sont impliquées dans la régulation de l'activité des protéines cibles. Certaines protéine-kinases ont besoin de l'activation d'une cycline pour être fonctionnelles, on les appelle kinases cyclines-dépendantes (Cdk).