Chimiosmosevignette|Principe de l'osmose : un gradient de concentration de soluté autour d'une membrane semiperméable génère une force susceptible de faire diffuser le solvant contre l'énergie potentielle gravitationnelle. vignette| Principe de la chimiosmose : un gradient de concentration ionique autour d'une membrane biologique génère un gradient électrochimique dont l'énergie potentielle peut favoriser thermodynamiquement une réaction chimique endergonique.
Lésion cérébraleUne lésion cérébrale est une lésion qui touche le cerveau. En général, il s'agit d'une destruction plus ou moins étendue du tissu nerveux entraînant un déficit dans la perception, la cognition, la sensibilité ou la motricité en fonction du rôle que jouait la région atteinte dans l'architecture neurocognitive. Cette lésion peut être de nature diverse : ischémique, hémorragique, compressive par un processus extensif de type tumoral ou un hématome.
Glutamine synthétaseLa glutamine synthétase (GS) est une ligase qui catalyse la réaction : ATP + L-glutamate + ADP + Pi + L-glutamine. Chez les plantes, cette enzyme intervient au sein des chloroplastes dans le cadre de la photorespiration. Chez l'humain, elle joue un rôle majeur dans la synthèse de glutamine par le cerveau et le système nerveux. La glutamine est un amide, dérivé de l’acide glutamique, formé à partir du glutamate capturé par l’astrocyte. Les neurones glutaminergiques et les neurones GABAergiques l'utilisent pour synthétiser leurs neurotransmetteurs.
Acide phosphoénolpyruviqueL’acide phosphoénolpyruvique — ou phosphoénolpyruvate sous forme déprotonée, abrégée en PEP — est un composé organique important en biochimie, en raison notamment de son groupe phosphate à haut potentiel de transfert (ΔG°' = , valeur la plus élevée trouvée chez les êtres vivants). Il intervient par conséquent comme métabolite de la glycolyse en relation avec la chaîne respiratoire, fournissant l'énergie nécessaire à la phosphorylation d'une molécule d'ADP en ATP.
EncéphalopathieUne encéphalopathie est une maladie de l'encéphale. Le mot a été formé par Louis Tanquerel des Planches au à partir des racines grecques enkephalos (« cerveau ») et pathos (« ce qu'on éprouve, souffrance »). Il désigne toute affection encéphalique d'origine toxique, dégénérative ou métabolique, par exemple l'encéphalopathie hépatique due à un dysfonctionnement du foie, ne faisant plus son rôle d'épuration, l’ammoniac n'est plus éliminé par celui-ci et entraîne des troubles cognitifs ou encore les encéphalopathies spongiformes à prions telles que la maladie de la vache folle ou la CWD.