AdduitEn chimie, un adduit est le produit d'une réaction d'addition entre deux unités moléculaires distinctes donnant un produit unique qui contient tous les atomes initiaux mais liés différemment entre eux. Le mot provient du latin adductus, "attiré vers", ou de la contraction des deux termes "addition produit". L'ordre des mots est plus logique en anglais : "addition product" d'où est tiré le terme adduct, traduit ensuite en français par adduit. Un adduit intramoléculaire peut se former par réaction d'addition entre unités disjointes sur une même molécule.
HomoleptiqueUn composé chimique de métal de transition ou du groupe principal est dit homoleptique lorsqu'il ne contient qu'un seul type de ligand. Dans le cas contraire, on dit que le composé est hétéroleptique. Certains composés homoleptiques deviennent hétéroleptiques en solution en se coordonnant avec des molécules de solvant. C'est par exemple le cas des dialkylmagnésium qui se forment à l'équilibre dans une solution de réactif de Grignard dans un éther (comme le bromure de méthylmagnésium dans le dioxane ci-dessous), qui portent deux ligands éther liés à chaque centre magnésium : 2 + dioxane + (dioxane)↓.
GlycéraldéhydeLe glycéraldéhyde, également appelée glycérose, est un ose à trois atomes de carbone (triose), de formule brute . De plus, c'est un aldose car son groupement carbonyle est en extrémité de chaîne carbonée (aldéhyde), ce qui en fait un aldotriose. C'est le plus petit aldose, et donc le plus simple (il n'existe pas d'ose à deux atomes de carbone). Son isomère cétose est la dihydroxyacétone. Il existe deux formes de glycéraldéhyde : le D-glycéraldéhyde (+), dont le groupement hydroxyle est situé à droite en représentation de Fischer.
Nanomachinevignette|Schéma du de Richard Feynman. Les nanomachines, appelées également machines moléculaires, sont de minuscules machines composées d'assemblages moléculaires dont au moins deux parties sont reliées par un lien mécanique et qui peuvent être animées de mouvements sous l'action d'un stimulus externe. Leur taille est de l'ordre du nanomètre et leur synthèse nécessite parfois un nombre important de réactions chimiques. Elles travaillent directement sur les atomes ou les molécules.
Amarrage (moléculaire)vignette|Petite molécule amarrée à une protéine. Dans le domaine de la modélisation moléculaire, l’amarrage (en anglais docking) est une méthode qui calcule l'orientation préférée d'une molécule vers une seconde lorsqu'elles sont liées pour former un complexe stable. Connaître l'orientation préférée sert à prévoir la solidité de l'union entre deux molécules. Les associations entre des molécules d'importance biologique, telles que les protéines, les acides nucléiques, les glucides et les matières grasses jouent un rôle essentiel dans la transduction de signal.
Cristallographie aux rayons XLa cristallographie aux rayons X, radiocristallographie ou diffractométrie de rayons X (DRX, on utilise aussi souvent l'abréviation anglaise XRD pour X-ray diffraction) est une technique d'analyse fondée sur la diffraction des rayons X par la matière, particulièrement quand celle-ci est cristalline. La diffraction des rayons X est une diffusion élastique, c'est-à-dire sans perte d'énergie des photons (longueurs d'onde inchangées), qui donne lieu à des interférences d'autant plus marquées que la matière est ordonnée.
Acides et bases de Lewisdroite|vignette|300x300px|Schéma de quelques et Un acide de Lewis est une espèce chimique qui contient une orbitale électronique vide qui est capable d'accepter une paire d'électrons d'une base de Lewis pour former un adduit de Lewis. Une base de Lewis est donc toute espèce qui a une orbitale remplie contenant une paire d'électrons qui n'est pas impliquée dans la liaison mais qui peut former une liaison covalente de coordination (aussi appelée liaison dative) avec un acide de Lewis pour former un adduit de Lewis.
HydrogénaseLes hydrogénases sont des enzymes qui catalysent de façon réversible la conversion des ions H+ (« protons ») en dihydrogène selon la réaction : 2H+ + 2e– = . Les sites actifs de ces enzymes sont de nature organométallique et diffèrent entre eux notamment par la nature des métaux qui les composent. Il existe ainsi trois classes d'hydrogénases : les hydrogénases [NiFe], les hydrogénases à fer seul [FeFe] et les hydrogénases précédemment appelées sans-métal, mais qui contiennent en fait un fer.
Asymmetric inductionAsymmetric induction (also enantioinduction) describes the preferential formation in a chemical reaction of one enantiomer or diastereoisomer over the other as a result of the influence of a chiral feature present in the substrate, reagent, catalyst or environment. Asymmetric induction is a key element in asymmetric synthesis. Asymmetric induction was introduced by Hermann Emil Fischer based on his work on carbohydrates. Several types of induction exist.
Protein dynamicsProteins are generally thought to adopt unique structures determined by their amino acid sequences. However, proteins are not strictly static objects, but rather populate ensembles of (sometimes similar) conformations. Transitions between these states occur on a variety of length scales (tenths of Å to nm) and time scales (ns to s), and have been linked to functionally relevant phenomena such as allosteric signaling and enzyme catalysis.