Cristal de glacevignette|Photo macroscopique d'un cristal de glace. Un cristal de glace est une forme spatialement plus ou moins fractalement organisée de molécules d'eau en glace, avec comme base la symétrie hexagonale. Il résulte de la cristallisation progressive de la vapeur d'eau contenue dans l'air sans passer par la phase liquide, sur un prisme hexagonal initial. La variabilité des formes hautement symétriques obtenues est conditionnée par la température et l'humidité de l'environnement : ce sont des colonnes, des aiguilles, des plaques et des dendrites.
Diagramme de phaseUn diagramme de phase, ou diagramme de phases, est une représentation graphique utilisée en thermodynamique, généralement à deux ou trois dimensions, représentant les domaines de l'état physique (ou phase) d'un système (corps pur ou mélange de corps purs), en fonction de variables, choisies pour faciliter la compréhension des phénomènes étudiés. Les diagrammes les plus simples concernent un corps pur avec pour variables la température et la pression ; les autres variables souvent utilisées sont l'enthalpie, l'entropie, le volume massique, ainsi que la concentration en masse ou en volume d'un des corps purs constituant un mélange.
GlaçonUn glaçon, ou cube de glace au Canada francophone, est généralement un petit cube de glace. Les glaçons sont principalement utilisés pour refroidir les boissons. Le premier bac à glaçon commercialisé fut breveté en 1932 et produit par la General Appliances Mfg. Company. Les glaçons domestiques se réalisent en plaçant un bac à glaçons dans un congélateur. Sous l’action du froid, l'eau du bac (de préférence de l'eau chaude selon l'effet Mpemba) gèle dans le bac, puis il suffit de démouler les glaçons.
Planète géante de glacesvignette|upright=1.5|Uranus et Neptune, les géantes de glaces du système solaire. Les géantes de glaces, parfois appelée planète géante glacée ou planète sous-géante, ou encore, d'après le nom des deux exemples présent dans notre système solaire, un(e) Uranus ou un(e) Neptune (le second étant plus couramment utilisé), sont une sous-classe de planètes géantes qui ne sont pas principalement composées d'hydrogène et d'hélium, mais plutôt d'éléments volatils tels le méthane, l'ammoniac et l'eau.
Substance volatilevignette|Cette coupe illustre un modèle de l'intérieur de Jupiter, comprenant un noyau rocheux recouvert d'une couche profonde d'hydrogène métallique. En planétologie, une substance volatile est un élément chimique ou un composé chimique ayant un bas point d'ébullition et qui se sublime donc facilement. Ces éléments sont associés à la croûte ou à l'atmosphère d'une planète ou d'un satellite naturel. Ce sont par exemple l'azote, l'eau, le dioxyde de carbone, l'ammoniac, l'hydrogène, le méthane et le dioxyde de soufre.
HaliteL’halite, couramment appelé sel gemme dans le langage minier, est une espèce minérale solide composée de chlorure de sodium de formule brute NaCl. Elle est tendre, très légère, fragile, de ténacité cassante, a une saveur saline, puisqu'elle contient du sel en très grande majorité, et contient aussi des traces d'iode, brome, fluor, fer, oxygène et silicium. Elle est contenue dans des roches de type évaporites. Pure, elle est incolore si les cristaux sont bien formés, ou blanche.
Uranus (planète)Uranus est la septième planète du Système solaire par ordre d'éloignement du Soleil. Elle orbite autour de celui-ci à une distance d'environ ( de kilomètres), avec une période de révolution de . Il s'agit de la quatrième planète la plus massive du Système solaire et de la troisième plus grande par la taille. Elle est la première planète découverte à l’époque moderne avec un télescope et non connue depuis l'Antiquité. Bien qu'elle soit visible à l’œil nu, son caractère planétaire n'est alors pas identifié en raison de son très faible éclat et de son déplacement apparent dans le ciel très lent.
Planète-océanvignette|300px|droite|Vue d'artiste d'une planète-océan. Une planète-océan est un type hypothétique de planète qui serait intégralement recouverte d'un océan, d'eau ou éventuellement d'autres composés volatils, d'une profondeur variable mais pouvant être de plusieurs dizaines de kilomètres. Initialement proposé par David J. Stevenson de l'Institut californien de technologie, ce modèle a été approfondi par l'équipe de Christophe Sotin de l'université de Nantes.