Économie du savoirL'économie du savoir, l'économie de la connaissance, l'économie de l'immatériel ou encore le capitalisme cognitif, est, selon certains économistes, une nouvelle phase de l'histoire économique qui aurait commencé dans les années 1990. Le concept est établi par Fritz Machlup en 1962 par la publication de son livre The production and distribution of knowledge in the United States ; sa thèse de 1977 montre que près de 45 % des employés aux États-Unis manipulent de l'information.
ConnaissanceLa connaissance est une notion aux sens multiples, à la fois utilisée dans le langage courant et objet d'étude poussée de la part des sciences cognitives et des philosophes contemporains. Les connaissances, leur nature et leur variété, la façon dont elles sont acquises, leur processus d'acquisition, leur valeur et leur rôle dans les sociétés humaines, sont étudiés par une diversité de disciplines, notamment la philosophie, l'épistémologie, la psychologie, les sciences cognitives, l'anthropologie et la sociologie.
Definitions of knowledgeDefinitions of knowledge try to determine the essential features of knowledge. Closely related terms are conception of knowledge, theory of knowledge, and analysis of knowledge. Some general features of knowledge are widely accepted among philosophers, for example, that it constitutes a cognitive success or an epistemic contact with reality and that propositional knowledge involves true belief. Most definitions of knowledge in analytic philosophy focus on propositional knowledge or knowledge-that, as in knowing that Dave is at home, in contrast to knowledge-how (know-how) expressing practical competence.
Declarative knowledgeDeclarative knowledge is an awareness of facts that can be expressed using declarative sentences, like knowing that Princess Diana died in 1997. It is also called theoretical knowledge, descriptive knowledge, propositional knowledge, and knowledge-that. It is not restricted to one specific use or purpose and can be stored in books or on computers. Epistemology is the main discipline studying declarative knowledge. Among other things, it studies the essential components of declarative knowledge.
Procedural knowledgeProcedural knowledge (also known as knowing-how, and sometimes referred to as practical knowledge, imperative knowledge, or performative knowledge) is the knowledge exercised in the performance of some task. Unlike descriptive knowledge (also known as declarative knowledge, propositional knowledge or "knowing-that"), which involves knowledge of specific facts or propositions (e.g. "I know that snow is white"), procedural knowledge involves one's ability to do something (e.g. "I know how to change a flat tire").
Ingénierie des connaissancesL'ingénierie des connaissances est une des dimensions de la gestion des connaissances au sein d'une organisation. Elle fait référence à l'ingénierie de systèmes complexes « intelligents » incorporant beaucoup de connaissances tels les systèmes experts. L'exploitation des connaissances passe par cinq opérations : identification, création, stockage, partage et utilisation. L'ingénierie des connaissances se concentre sur l'identification, la création, le stockage et la mise à disposition des connaissances afin de rester neutre face aux outils de partage et d'utilisation.
Gestion des connaissancesLa gestion des connaissances (en anglais knowledge management) est une démarche managériale pluridisciplinaire qui regroupe l'ensemble des initiatives, des méthodes et des techniques permettant de percevoir, identifier, analyser, organiser, mémoriser, partager les connaissances des membres d'une organisation – les savoirs créés par l'entreprise elle-même (marketing, recherche et développement) ou acquis de l'extérieur (intelligence économique) – en vue d'atteindre un objectif fixé. Nous sommes submergés d'informations.
Connaissance tacitevignette|Le sergent d'état-major. Anette Aldridge de West Jordan, Utah, une linguiste française servant avec la compagnie C, 142e bataillon de renseignement militaire, Les connaissances tacites regroupent les compétences innées ou acquises, le savoir-faire et l'expérience. Elles sont généralement difficiles à « formaliser » par opposition aux connaissances explicites. Dans une entreprise, la connaissance tacite peut s'assimiler au capital intellectuel. C'est un actif intangible.
Travailleur de la connaissanceUn travailleur de la connaissance (en anglais ) est un employé dont le travail consiste à développer et utiliser du savoir en back office plutôt que de produire des marchandises ou des services. Le travailleur de la connaissance peut être différencié par son caractère créatif et non routinier dans la façon de résoudre des problèmes. La majorité de son temps de travail est consacré au support back office d'une organisation. Le cerveau-d’œuvre (ou Knowledge worker) est une unité de connaissance utilisée pour la fabrication d’une œuvre.
Base de connaissanceUne base de connaissance ou base de connaissances regroupe des connaissances spécifiques à un domaine spécialisé donné, sous une forme exploitable par un ordinateur. Elle peut contenir des règles (dans ce cas, on parle de base de règles), des faits ou d'autres représentations. Si elle contient des règles, un moteur d'inférence peut être utilisé pour déduire de nouveaux faits. Une autre manière de définir une base de connaissance est de dire qu'il s'agit d'une ontologie peuplée par des individus.