Wolfgang PauliWolfgang Ernst Pauli ( à Vienne – à Zurich) est un physicien autrichien connu pour sa définition du principe d'exclusion en mécanique quantique, ou principe de Pauli, qui lui valut le prix Nobel de physique de 1945. Il est également lauréat de la médaille Franklin en 1952. À partir de 1929, il travaille avec Werner Heisenberg à l'élaboration de la théorie quantique des champs, ouvrant la construction de modèles de description des particules élémentaires qui combinent les règles de la mécanique quantique avec celles de la relativité restreinte, y compris pour le modèle standard.
Amas de galaxiesUn amas de galaxies, ou amas galactique, est l'association de plus d'une centaine de galaxies liées entre elles par la gravitation. En dessous de 100, on parle plutôt de groupe de galaxies, même si la frontière entre groupe et amas n'est pas clairement définie. Ces amas se caractérisent par leur forme spécifique (sphérique, symétrique ou quelconque), ainsi que par la répartition et leurs nombres de galaxies (jusqu'à plusieurs milliers). Ils se sont formés il y a 10 milliards d'années et plus.
Principe d'exclusion de PauliEn 1925, Wolfgang Pauli proposa un principe selon lequel les électrons appartenant à un même système ne peuvent pas se trouver simultanément dans le même état quantique. Par la suite, ce principe est généralisé à tout fermion ou particule de spin demi-entier. Les fermions comprennent des particules élémentaires telles que l'électron, le neutrino et les quarks, ainsi que des particules composées telles que les protons, les neutrons et certains noyaux atomiques et atomes.
GravitinoLe gravitino est le superpartenaire du graviton, prédit par la combinaison de la relativité générale et de la supersymétrie, c'est-à-dire les théories de la supergravité. S'il existe, c'est un fermion de spin 3/2 et qui obéit à l'équation de Rarita-Schwinger. Le gravitino peut être vu comme le fermion médiateur des interactions de la supergravité. Lorsque la supersymétrie est brisée dans les théories de la supergravité, il acquiert une masse qui émerge directement de la brisure spontanée de la supersymétrie.
Principe de correspondanceEn physique, le principe de correspondance, proposé la première fois par Niels Bohr en 1923, établit que le comportement quantique d'un système peut se réduire à un comportement de physique classique, quand les nombres quantiques mis en jeu sont très grands, ou quand la quantité d'action représentée par la constante de Planck peut être négligée devant l'action mise en œuvre dans le système. Les lois de la mécanique quantique sont extrêmement efficaces dans la description des objets microscopiques, comme les atomes ou les particules.
Série de LymanLa série de Lyman correspond à toutes les transitions électroniques des états excités (n ≥ 2) de l'atome d'hydrogène vers son état fondamental (n = 1) et se traduit par l'émission d'une série de raies spectrales dans l'ultraviolet. Le nombre n est le nombre quantique principal désignant le niveau d’énergie de l’électron. Les premières transitions sont nommées par des lettres grecques, en partant de la plus grande longueur d'onde : Ly α, Ly β, Ly γ, ...
Hαthumb|600px|Parmi les quatre raies de la série de Balmer, la raie H alpha est la raie rouge, à droite. En physique et en astronomie, Hα, notée aussi H alpha, est une raie d’émission particulière de l’atome d’hydrogène située dans le spectre visible à . Elle correspond à une transition entre les niveaux d’énergie principaux n = 3 et n = 2. Selon le modèle de Bohr, les électrons peuplent des niveaux d’énergie quantifiés autour du noyau de l’atome. Ces niveaux d’énergie sont décrits par le nombre quantique principal n = 1, 2, 3.
Condensat de Bose-EinsteinUn condensat de Bose-Einstein est un état de la matière apparent au niveau macroscopique, formé de bosons identiques (typiquement des atomes se comportant comme des bosons), tel qu'un grand nombre de ces particules, à une température suffisamment basse, occupent un unique état quantique de plus basse énergie (état fondamental) lui donnant des propriétés spécifiques. Ce phénomène a été prédit en 1925 par Albert Einstein, qui a généralisé au cas des atomes les travaux de Satyendranath Bose sur les statistiques quantiques des photons (travaux ouvrant la voie vers les lasers).