Naine jauneEn astronomie, une étoile jaune de la séquence principale, appelée communément naine jaune, est une étoile de type (lire « G cinq »), c'est-à-dire une étoile appartenant à la séquence principale (classe de luminosité ) de type spectral G (étoile jaune). Sa masse est comprise entre 0,7 et la masse solaire. Une naine jaune est une étoile de taille moyenne dans un état stable. Les naines jaunes transforment dans leur cœur de l'hydrogène en hélium, par un processus de fusion nucléaire (ou fusion thermonucléaire).
Étoile bleu-blanc de la séquence principaleUne étoile bleu-blanc de la séquence principale est une étoile de type spectral B. B est le type spectral à proprement parler, qui lui donne son nom de bleu-blanc, et (lire « cinq » en chiffres romains) est sa classe de luminosité, signifiant que c'est une « étoile naine », à comprendre ici dans le sens d'étoile de la séquence principale. L'expression naine bleu-blanc est parfois, quoique rarement, utilisé. Ce sont des étoiles dont la masse va de 2 à celle du Soleil et leur température varie entre et .
Branche des géantes rougesvignette|droite|upright=1.4|Diagramme de Hertzsprung–Russell de l'amas globulaire M5. La branche des géantes rouges part de la fine branche horizontale des sous-géantes vers le haut à droite, avec certaines étoiles RGB plus lumineuses marquées en rouge. La branche des (étoiles) géantes rouges (en anglais : red-giant branch ou RGB), appelée parfois la première branche des géantes, est la partie de la branche des géantes avant que la combustion de l'hélium ne démarre, lors de l'évolution stellaire.
Trou noir stellaireUn trou noir stellaire est l'un des quatre types de trous noirs, avec les trous noirs primordiaux, les trous noirs intermédiaires et les trous noirs supermassifs. Créé par l'effondrement d'une étoile massive sur elle-même, un tel trou noir a une masse comprise entre un minimum de trois à cinq masses solaires () et un maximum de . En 2019 un trou noir stellaire de a été identifié dans la Voie lactée mais son existence a été remise en cause l'année suivante.
Évolution stellaireL'évolution d'une étoile, ou évolution stellaire, désigne l'ensemble des phénomènes allant de la formation à la d'une étoile. Elle peut être décomposée en plusieurs phases principales dont la formation de l'étoile, son séjour sur la séquence principale et sa phase finale. Durant sa vie, une étoile émet des particules et des rayonnements électromagnétiques (dont une partie sous forme de rayonnements visibles) grâce à l'énergie dégagée par les réactions de fusion nucléaire produites dans les zones internes de l'étoile.
Étoile jaune-blanc de la séquence principaleUne étoile jaune-blanc de la séquence principale est une étoile de type spectral F. F est le type spectral à proprement parler, qui lui donne son nom de "jaune-blanc", et (lire « cinq » en chiffres romains) est sa classe de luminosité, signifiant que c'est une « étoile naine », à comprendre ici dans le sens d'étoile de la séquence principale. Les étoiles jaune-blanc de la séquence principale possèdent des raies d'absorption de l'hydrogène dont l'intensité diminue par rapport aux étoiles de type A, des raies d'éléments ionisés, ainsi que des raies de métaux neutres dont l'intensité augmente au sein de la classe.
Collision stellaireUne collision stellaire est la rencontre de deux étoiles en mouvement. La rencontre de ces deux corps forme généralement, sous l'effet de la gravité, un corps plus gros. Contrairement aux collisions galactiques, les collisions stellaires sont très rares, notamment en raison de la grande distance entre les étoiles. Bien que la collision entre deux étoiles soit un phénomène extrêmement peu probable, il semblerait que de telles collisions d’étoiles se produisent fréquemment dans les amas d'étoiles, particulièrement dans les amas globulaires.
Dynamique stellaireLa dynamique stellaire est la branche de l'astrophysique qui décrit de manière statistique les mouvements des étoiles du fait de leur propre gravité. La différence principale avec la mécanique céleste est que toute étoile contribue plus ou moins au champ gravitationnel total, alors que la mécanique céleste privilégie les corps massifs et leurs effets sur les autres corps. La dynamique stellaire porte habituellement sur les propriétés statistiques globales de plusieurs orbites plutôt que sur les valeurs spécifiques des positions et des vitesses des orbites individuelles.
Vent stellaireLe vent stellaire est un flux de plasma constitué essentiellement de protons et des électrons qui sont éjectés de la haute atmosphère des étoiles. Le vent stellaire provenant de notre propre Soleil est appelé vent solaire. Le vent stellaire est un flux continu de la matière provenant de la surface des étoiles. Les vitesses de vent sont, selon le type d'étoile de quelques dizaines à plusieurs milliers de kilomètres par seconde, la masse de perte observée varie selon le taux de 10 à 10 ·a.
Étoile bleue de la séquence principaleUne étoile bleue de la séquence principale est une étoile de type spectral O. Les étoiles de ce type ont une masse comprise entre 15 et 90 fois celle du Soleil et une température de surface comprise entre et . Elles sont à de fois plus lumineuses que le Soleil. Les étoiles bleues de la séquence principale sont rares : on estime en effet qu'il n'y en a pas plus de dans l'ensemble de la Voie lactée, soit autour de 1 pour d'étoiles. Toutes les étoiles de ce type sont jeunes, pas âgées de plus de quelques millions d'années.