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A l'heure de l’urgence climatique, de la contraction des ressources disponibles et de la crise environnementale, la prise de conscience des multiples conséquences induites par l’étalement urbain des dernières décennies conduit à promouvoir des stratégies territoriales visant à préserver les milieux naturels et les terres arables, en réorientant le bâti prioritairement vers l’intérieur. Cette démarche ne se limite pas aux centres des villes, mais concerne également de multiples territoires situés dans de vastes et hétéroclites franges urbaines. La création, respectivement le renforcement, de quartiers présentant une densité subtilement adaptée au contexte, une mixité fine des fonctions et une interconnexion décarbonée avec le reste du territoire constitue dans ce sens une stratégie prometteuse, à laquelle le projet architectural peut contribuer de manière décisive. Ces constats sont au cœur des travaux du Laboratoire d’architecture et technologies durables (LAST), qui intègre systématiquement dans sa démarche une perspective multidimensionnelle, une imbrication multi-scalaire, une approche évaluative et une ouverture à l’interdisciplinarité. Entre la liberté offerte par le cadre académique et l’ancrage des investigations sur des sites concrets, les multiples travaux réunis ici offrent un corpus architectural qui révèle le riche champ des possibles face à la complexité des enjeux contemporains. Par des approches multi-scalaires et des apports interdisciplinaires, cet effort collectif devient la source de questionnements plus vastes, liés à l’évolution du rôle de l’architecte dans les multiples territoires en transition. La publication du présent livret, qui accompagne le coffret réunissant les quatre ouvrages GREEN DENSITY, URBAN RECOVERY, SUBURBAN POLARITY et LIVING PERIPHERY, n’aurait pas été possible sans le soutien de plusieurs institutions renommées, à l’instar de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), qui constitue le cadre idéal pour des interactions fertiles entre recherche et enseignement, du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS), qui a financé plusieurs de nos projets de recherche, des Académies suisses des sciences, qui nous ont décerné le «swiss award for transdisciplinary research» en 2015, et d’EspaceSuisse, dont la section romande a généreusement soutenu notre démarche éditoriale.
Sophie Lufkin, Sergi Aguacil Moreno, Martine Laprise, Judith Elisa Drouilles, Frédéric Frank, Sara Sonia Formery Regazzoni