Problème du consensusLe problème du consensus est un problème fondamental en théorie du calcul distribué. Il consiste pour un ensemble de machines à se mettre d'accord sur une valeur ou, par extension, sur une séquence de valeurs. La résolution du consensus est primordiale pour la coordination des systèmes distribués. Elle permet notamment la consistance des systèmes répliqués malgré la défaillance d'une partie de leurs composants.
Paxos (informatique)En informatique distribuée, Paxos est une famille de protocoles permettant de résoudre le consensus dans un réseau de nœuds faillibles, c'est-à-dire susceptible d'avoir des pannes. Le consensus désigne ici le fait que les différents nœuds se mettent d'accord sur un résultat, et c'est une opération difficile quand les nœuds ou leurs moyens de communications ont des pannes. Les protocoles de consensus sont les bases de l' à l'informatique distribuée, comme suggéré par Leslie Lamport et par Fred Schneider.
Problème des généraux byzantinsEn informatique, le problème des généraux byzantins est une métaphore qui traite de la remise en cause de la fiabilité des transmissions et de l'intégrité des interlocuteurs. La question est donc de savoir comment, et dans quelle mesure, il est possible de prendre en compte une information dont la source ou le canal de transmission est suspect. La solution implique l'établissement d'un algorithme (d'une stratégie) adapté. Ce problème a été traité en profondeur pour la première fois dans l'article The Byzantine Generals Problem publié en 1982.
Tolérance aux pannesvignette|Fichier GIF animé de 8 algorithmes ECT dans un réseau 802.1aq. La source est surlignée en violet, la destination en jaune. Les lignes violettes sont des chemins entre la source et la destination et l'épaisseur indique combien de chemins traversent un lien donné. La tolérance aux pannes (ou « insensibilité aux pannes ») désigne une méthode de conception permettant à un système de continuer à fonctionner, éventuellement de manière réduite (on dit aussi en « mode dégradé »), au lieu de tomber complètement en panne, lorsque l'un de ses composants ne fonctionne plus correctement.
Bombardements atomiques d'Hiroshima et de NagasakiLes bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki, ultimes bombardements stratégiques américains au Japon, ont lieu les et sur les villes d'Hiroshima () et de Nagasaki (). Hiroshima est le siège de la de la deuxième armée générale et le centre de commandement du général Shunroku Hata, et Nagasaki est choisie comme cible plutôt que la cité historique de Kyoto. Utilisant a posteriori le prétexte du rejet des dirigeants japonais des conditions de l'ultimatum de la conférence de Potsdam, les États-Unis souhaitent imposer au Japon sa reddition sans condition, l'éviction de l'empereur Hirohito et l'adoption d'un régime politique démocratique.
Système d'exploitation distribuéUn système d'exploitation distribué est une couche logicielle au dessus d'un ensemble de nœuds de calculs indépendants, communiquant par un système de réseau propre ou général. Chaque nœud comprend dans ce type de système d'exploitation un sous ensemble de l’agrégat global. Chaque nœud comporte son propre noyau servant à contrôler le matériel et les couches basses des communications en réseau. Des logiciels de plus haut niveau sont chargés de coordonner les activités collaboratives de l'ensemble de la grappe et des éléments de chacun de ces nœuds.
Débat sur les bombardements d'Hiroshima et de Nagasakivignette|Champignon atomique de l'explosion nucléaire de Nagasaki. Le débat sur les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki porte sur les justifications militaires et pragmatiques ainsi que les controverses morales et juridiques entourant la décision par les États-Unis d'utiliser l'arme nucléaire sur Hiroshima puis sur Nagasaki les 6 et 9 août 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les défenseurs de ces bombardements atomiques déclarent qu'ils ont entraîné la capitulation japonaise et ont ainsi évité aux deux bords de lourdes pertes qu'auraient provoqué l'invasion terrestre du Japon et la prolongation de la guerre.
Calcul distribuéUn calcul distribué, ou réparti ou encore partagé, est un calcul ou un traitement réparti sur plusieurs microprocesseurs et plus généralement sur plusieurs unités centrales informatiques, et on parle alors d'architecture distribuée ou de système distribué. Le calcul distribué est souvent réalisé sur des clusters de calcul spécialisés, mais peut aussi être réalisé sur des stations informatiques individuelles à plusieurs cœurs. La distribution d'un calcul est un domaine de recherche des sciences mathématiques et informatiques.
Algorithmique répartieUn algorithme réparti (ou distribué) est une suite d'instructions et il est généralement un algorithme parallèle (mais pas toujours, exemple, une communication téléphonique) réparti sur plusieurs sites. Chaque site calcule (i.e. produit de nouveaux résultats) et communique (i.e. échange des données avec d'autres sites). Un algorithme réparti décrit le fonctionnement d'un système informatique composé de plusieurs unités de calcul reliées par un réseau de communication, tels que les routeurs dans Internet.
Gyokuon-hōsōvignette|Hirohito. Le est l’allocution radiophonique que l’empereur du Japon Hirohito adressa à la population de l’archipel le , lui annonçant que le pays acceptait les termes de la Déclaration de Potsdam, mettant ainsi fin à la guerre du Pacifique, et donc à la Seconde Guerre mondiale. Capitulation du Japon Le , l’Allemagne nazie signe ses actes de capitulation mettant fin au conflit en Europe. Le suivant, les Américains planifient l’opération Downfall destinée à envahir l’archipel du Japon.