Communication sécuriséeUne communication sécurisée se déroule quand des entités communiquent sans que des parties tierces puissent intercepter l'échange. Pour cela, ils doivent communiquer dans un environnement où l'information ne peut être comprise et/ou interceptée. Pour les télécommunications, on privilégie surtout le fait de ne pas pouvoir être compris en utilisant des algorithmes de chiffrement de l'information. Ainsi, même si l'on peut intercepter les signaux de l'échange on ne peut comprendre ce qui est dit - ni voir à qui le message est adressé (quand les méta-données sont également chiffrées).
Fonction hyperboliqueEn mathématiques, on appelle fonctions hyperboliques les fonctions cosinus hyperbolique, sinus hyperbolique et tangente hyperbolique. Les noms « sinus », « cosinus » et « tangente » proviennent de leur ressemblance avec les fonctions trigonométriques (dites « circulaires » car en relation avec le cercle unité x + y = 1) et le terme « hyperbolique » provient de leur relation avec l'hyperbole d'équation x – y = 1. Elles sont utilisées en analyse pour le calcul intégral, la résolution des équations différentielles mais aussi en géométrie hyperbolique.
Preuve de sécuritéEn cryptographie, une preuve de sécurité est la preuve qu'un ensemble d’algorithmes cryptographiques (aussi appelé schéma) respecte les définitions de sécurité qui leur sont requises. Ces définitions de sécurité sont données dans les descriptions de classes de schémas appelées primitive cryptographique. Certains travaux en cryptologie consistent à définir des primitives afin d’uniformiser ces définitions, comme ceux de Bellare, Micciancio et Warinschi pour la signature de groupe en 2003, concept qui a été défini pour la première fois par Chaum et van Heyst en 1991.
MD4vignette|Schéma d'une opération MD4, l'algorithme contient 48 de ces opérations. MD4, pour Message Digest 4, est un algorithme de hachage conçu par le professeur Ronald Rivest du Massachusetts Institute of Technology en 1990. La taille de la signature est de 128 bits. L'algorithme a été abandonné au profit du MD5 après la découverte de faiblesses dans sa conception. D'autres attaques encore plus efficaces ont suivi, notamment par Hans Dobbertin du service du chiffre allemand et l'équipe chinoise à l'origine de l'attaque sur MD5.
Sécurité humaineLa sécurité humaine est un concept émergent apparu dans les années 1990, qui remet en cause l'approche traditionnelle de la sécurité fondée principalement sur le concept de sécurité nationale. À l'État et ses intérêts, auxquels se réfèrent la « sécurité nationale » et les « intérêts nationaux », le concept de sécurité humaine préfère prendre l'individu comme objet référent (c'est-à-dire comme objet à protéger).
Fonction négligeable (informatique)Une fonction négligeable en informatique fondamentale, surtout en cryptographie et en complexité algorithmique, est une notion qui permet de caractériser (souvent pour en ignorer les effets) une fonction mathématique dont la contribution est faible par rapport à une référence. Il s'agit d'une notion asymptotique, qui ne prend son sens que lorsqu'on s'intéresse au comportement des fonctions sur de très grandes entrées. Enfin, une fonction n'est négligeable que vis-à-vis d'une classe de complexité donnée ; dans l'extrême majorité des cas, la classe implicitement considérée est polynomiale.