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Par sa perte d’espace libre, le campus de l’EPFL est marqué par un ensemble de bâtiments hétéroclites. Avec sa dépendance fonctionnelle, il devient le réceptacle d’une vie partielle, cadrée par des horaires stricts. Stipulé comme point essentiel de l’université, la vie sociale n’est que partielle, prouvant une inadaptabilité du campus à accueillir ses dynamiques intrinsèques. Revenant à la définition du campus comme champ, le projet s’articule autour d’une surface unique. Il s’inscrit comme interface avec son contexte. Sa position est cruciale, au croisement des centres d’intérêt actuels de l’université tels que le développement économique, la recherche, l’enseignement et la vie étudiante. Se définissant comme un nouveau sol commun pour la foule universitaire, cette nouvelle surface devient réceptacle de fonctions non désirables du campus : lieux de vie associative, ateliers étudiants, loisirs, etc. Cette nouvelle proposition offre un équilibre en réponse aux activités proposées sur le campus, fondées sur le travail. Les espaces intérieurs, conséquents de cette surface permettent une adaptabilité sur le court terme, tout en gardant une identité forte sur une plus longue durée. Par l’usage de matériaux recyclés, le projet ouvre un dialogue autre qu’un simple rapport de bâti, mais aussi un échange constant de flux, matériel et social. Le projet illustre une nouvelle typologie de bâtiment possible pour le campus de l’EPFL, proposant un nouveau dialogue avec celui-ci.