Logements collectifs datant du XXe siècle: (Ré)confort et (éco)énergie

Nous ne vivons plus au gré des saisons, nous vivons au gré du pétrole. L’énoncé théorique Transformer plutôt que démolir. Le soleil à la place du pétrole s’est focalisé sur l’énergie solaire et la nécessité de réhabiliter le parc bâti datant du XXe siècle. L’universalité de cette ressource et l’efficacité des technologies offrent à l’architecture une solution pour qu’elle se détache des énergies fossiles, pour limiter l’impact de la construction sur le climat et pour inscrire le bâtiment dans une vision durable. La construction locative rapide au XXe siècle a produit aujourd’hui des logements inadaptés, énergivores et inconfortables. Plusieurs cadres normatifs ont permis de tendre vers une efficacité énergétique plus élevée. Il en résulte des réhabilitations qui se focalisent uniquement sur la performance thermique, négligeant les défauts d’usage ou les aspects sociaux inhérents à l’évolution des modes de vie. Dialoguant avec l’existant, offrant de nouveaux espaces, de nouvelles installations et intégrant le soleil à sa conception, le projet remet en question le dogme selon lequel l’augmentation du niveau de confort engendre une consommation d’énergie supplémentaire. En enrichissant la thématique énergétique, centrale de nos jours dans le domaine du bâtiment, par la nécessité d’apporter plus de confort au logement, il est possible de trouver un équilibre qui satisfait aussi bien le climat que les utilisateurs.