La bataille de Remagen est une bataille de la campagne d'Allemagne qui oppose les forces américaines et belges aux forces allemandes du 7 au lors de la Seconde Guerre mondiale. L'affrontement, qui fait partie de l'opération Lumberjack, aboutit à la capture inattendue par les forces alliées du pont Ludendorff sur le Rhin. Les Alliés venaient de remporter la terrible bataille des Ardennes et capturer la ligne Siegfried, ils leur fallait maintenant pénétrer en Allemagne. Leur objectif était d’établir des têtes de ponts sur le Rhin afin de pouvoir accéder à la Ruhr (principale région industrielle allemande). La 9 division blindée de la première armée américaine avait avancé de façon inattendue rapidement vers le Rhin, ceux-ci furent très surpris de voir l'un des derniers ponts sur le Rhin encore debout. La bataille s’annonçait ardue, car les Allemands n’avaient pas l’intention de laisser les Alliés rentrer en Allemagne sans payer le prix fort. De plus, la plupart des ponts sur le Rhin furent détruits, ce qui empêchait les Alliés de pouvoir le franchir. Cependant, le lieutenant Carl Timmermann (à la tête du 27 bataillon d’infanterie blindée de la armée américaine) découvrit que le pont ferroviaire de Remagen n’avait pas été détruit. Les Alliés apprirent plus tard que Hitler en avait pourtant donné l’ordre. Le 27 bataillon reçut l’ordre de s’en emparer coûte que coûte. gauche|vignette|Carte de la tête de pont de Remagen du 7 au 24 mars 1945. Les Allemands avaient piégé le pont avec environ trois tonnes de dynamite. À débuta l'offensive alliée. La situation devenant alors intenable, les Allemands, qui mirent à feu une partie des charges explosives, tentèrent un premier dynamitage du pont, mais le seul résultat obtenu fut un cratère de de diamètre creusé dans le tablier du côté de la rive gauche. À , le Major Scheller ordonna à nouveau le dynamitage du pont, mais celui-ci resta toujours debout après l'explosion car un des câbles de mise à feu avait été détruit au cours des combats.