La campagne de la ligne Siegfried, également connue sous le nom d'avancée alliée de Paris au Rhin ou campagne de Rhénanie, est une phase de la campagne d'Europe occidentale de la Seconde Guerre mondiale.
Cette phase s'étend de la fin de la bataille de Normandie intégrant la contre-offensive hivernale allemande à travers les Ardennes (communément appelée bataille des Ardennes) et l'opération Nordwind (en Alsace et en Lorraine) à la traversée alliée du Rhin dans les premiers mois de 1945. Cela correspond à peu près aux campagnes officielles du militaire des États-Unis en Rhénanie et Ardennes-Alsace.
gauche|vignette| Chars M4 et M4A3 Sherman appuyés par des fantassins de la 4 division blindée américaine avançant à travers Coutances.
Les forces allemandes avaient été mises en déroute lors de l'opération Cobra. Les Alliés avancèrent rapidement contre un ennemi qui n'opposa que peu de résistance. Mais après la libération de Paris à la fin du mois d', les Alliés firent une pause pour se regrouper et s'organiser avant de poursuivre leur avance de Paris vers le Rhin. La pause permit aux Allemands de consolider leurs lignes — ce qu'ils n'avaient pas pu faire à l'ouest de Paris.
Au milieu du mois de , les trois groupes d'armées alliées occidentales ; le 21 groupe d'armées anglo-canadien (Field Marshal Bernard Montgomery) au nord, le 12 groupe d'armées américain (lieutenant-général Omar Bradley) au centre et le 6 groupe d'armées franco-américain (lieutenant-général Jacob L. Devers) dans le sud, formèrent un large front sous le commandement suprême des forces alliées, le général Dwight D. Eisenhower et son quartier général SHAEF (Supreme Headquarters Allied Expeditionary Force).
Alors que Montgomery et Bradley militaient pour une percée éclair en Allemagne (en offrant tous deux d'être le fer de lance d'un tel assaut), cette option fut écartée par le général Eisenhower qui choisit une stratégie de « front large », qui permit aux Alliés de gagner du terrain sur les Allemands battus dans tous les secteurs, tout en permettant aux forces alliées en progression de se soutenir mutuellement et en minimisant la difficulté de fournir les forces les plus avancées.
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vignette|400x400px|Carte des participants à la Seconde Guerre mondiale en 1945 (en vert les Alliés, en bleu les pays de l'Axe). Les Alliés de la Seconde Guerre mondiale sont l’ensemble des pays qui s’opposèrent formellement aux forces de l’Axe durant la Seconde Guerre mondiale. Lors de la phase finale du conflit, à partir de , ces pays étaient souvent désignés du nom de Nations unies, mais aujourd’hui ce nom se réfère à l’Organisation des Nations unies qu’ils fondèrent après la guerre.
La bataille d'Aix-la-Chapelle fut une bataille de la Seconde Guerre mondiale qui dura six semaines jusqu'au , dans la ville allemande d'Aix-la-Chapelle (allemand : Aachen). Le , les troupes américaines arrivèrent devant la ville d'Aix-la-Chapelle, où vivaient encore environ (contre au début de la guerre, en 1939), et qui était fortement défendue par allemands sous le commandement de l'Oberst (colonel) Gerhard Wilck. Durant la nuit du au 2 octobre, l'artillerie américaine pilonna la ville, et au matin la première armée américaine (commandée par le général Hodges) enfonça la ligne Siegfried.
vignette|Dents de dragon anti-chars de la ligne Siegfried, près d'Aix-la-Chapelle, aujourd'hui. La ligne Siegfried d'origine (Siegfried-Stellung) est une des zones de la ligne Hindenburg construite par l'Allemagne en 1916 et 1917, pendant la Première Guerre mondiale. Cependant, en français, le terme de « ligne Siegfried » se rapporte plus couramment à la ligne de défense similaire de la Seconde Guerre mondiale, construite dans les années 1930 en face de la ligne Maginot. Cette seconde ligne de défense était appelée Westwall par les Allemands.