La pornographie gay consiste en la représentation d'actes sexuels entre hommes uniquement, dans le but d'exciter sexuellement. La pornographie homosexuelle désigne aussi bien la représentation de relations lesbiennes qu'entre hommes, le terme de désigne majoritairement les représentations de l'homosexualité masculine, destinées principalement à un public d'hommes homosexuels ou bisexuels. En général, la pornographie a reflété l'hétérosexualité de la culture dominante ; par contre, les représentations homosexuelles ont une longue histoire qui remonte jusqu'à l'Antiquité grecque, voire la préhistoire. Divers médias ont été utilisés pour représenter la sexualité entre hommes, quoique de nos jours l'industrie du porno gay se concentre majoritairement sur la création de vidéos. Le porno gay constitue une très grande portion de l'industrie pornographique. Il a attiré moins d'attention que le porno hétéro dans les débats anti-pornographie et est souvent considéré comme une force significative dans la culture gay. vignette|Edition de juillet 1968 de Physique Pictorial représentant deux imageries typiques de la pornographie et de l'érotisme gay : bodybuilder à gauche, dessin de Tom of Finland à droite L'homosexualité était interdite dans plusieurs États américains, et la pornographie aussi. Les images pornographiques étaient surtout des dessins diffusés sous le manteau, comme ceux de Tom of Finland ou Jean Cocteau, et des photographies de culturistes dans les magazines spécialisés (surnommés Beefcake magazines). L'un de ces magazines, en (AMG) fondé par le photographe Bob Mizer en 1944 à Los Angeles, est connu pour son homoérotisme. Un docu-fiction a été réalisé sur ce magazine : en (Thom Fitzgerald, 1999). Dans les années 1960, ce sont des films expérimentaux qui contiennent des scènes entre hommes ou expriment des fantasmes homosexuels, par exemple, en (1963) de Kenneth Anger, en d'Andy Warhol (1965), ou en (1968) de Paul Morrissey. Les lois américaines permettent de commercialiser les films pornographiques.