Peyres-Possens est une ancienne commune suisse du canton de Vaud. Ses deux villages sont cités dès 1200 et 1230. La commune fait partie du district de Moudon entre 1798 et 2007, puis du district du Gros-de-Vaud. Elle fait partie de la commune de Montanaire depuis le . Peyres-Possens se situe dans la région du Gros-de-Vaud, au bord de la Mentue. Les armes de la commune de Peyres-Possens se blasonnaient ainsi :D'argent à la tour de gueules mouvant d'une fasce abaissé du même, le tout crénelé et maçonné de sable. En 1927, la commune a repris les armoiries de Dommartin, dont elle faisait partie du mandement au Moyen Âge, en inversant les couleurs. Peyres est mentionné en 1200 sous le nom de Pairi, Possens en 1230 sous le nom de Pussens. Au Moyen Âge, ces deux villages dépendent de la châtellenie de Dommartin, qui appartient au chapitre de la cathédrale de Lausanne. À l'époque bernoise, de 1536 à 1798, ils dépendent du mandement de Dommartin, qui fait partie du bailliage de Lausanne. La commune fait ensuite partie du district de Moudon entre 1798 et 2007, puis du district du Gros-de-Vaud depuis 2008. Une fabrique de tuiles et de briques y existe depuis 1857 et la société de laiterie est fondée en 1883. La commune fusionne le avec celles de Chaneaz, Chapelle-sur-Moudon, Correvon, Denezy, Martherenges, Neyruz-sur-Moudon, Saint-Cierges et Thierrens pour former la nouvelle commune de Montanaire. Située dans le hameau de Peyres, une maison datée 1794, marquée des initiales « IP * Iq » (sans doute Jean-Pierre Jaquier) séparées au centre par une étoile, est dite carrée en 1837. Elle appartient alors à Jean-Abraham Jaquier. Elle n'est plus habitée depuis 1927 environ et sert de dépôt. En 1837, Jean-Abraham Jaquier est propriétaire également de la ferme voisine, dont la partie rurale date de 1753 et dont la partie habitation a été reconstruite ou ajoutée en 1885 selon la date figurant sur le linteau de la porte d'entrée. Une ancienne tuilerie, exploitée dès 1857 environ, fait partie des rares établissements préindustriels encore existants.