Villars-le-Grand | EPFL Graph Search

Villars-le-Grand is a former municipality in the district of Broye-Vully in the canton of Vaud in Switzerland. The municipalities of Bellerive, Chabrey, Constantine, Montmagny, Mur, Vallamand and Villars-le-Grand merged on 1 July 2011 into the new municipality of Vully-les-Lacs. Villars-le-Grand is first mentioned in 1246 as Uilar. Villars-le-Grand has an area, , of . Of this area, or 87.6% is used for agricultural purposes, while or 3.1% is forested. Of the rest of the land, or 8.3% is settled (buildings or roads), or 1.9% is either rivers or lakes. Of the built up area, housing and buildings made up 2.9% and transportation infrastructure made up 5.2%. Out of the forested land, 1.7% of the total land area is heavily forested and 1.4% is covered with orchards or small clusters of trees. Of the agricultural land, 77.4% is used for growing crops and 7.9% is pastures, while 2.4% is used for orchards or vine crops. All the water in the municipality is flowing water. The municipality was part of the Avenches District until it was dissolved on 31 August 2006, and Villars-le-Grand became part of the new district of Broye-Vully. The blazon of the municipal coat of arms is Or, a Grill Sable. Villars-le-Grand has a population () of 275. , 5.4% of the population are resident foreign nationals. Over the last 10 years (1999–2009 ) the population has changed at a rate of -3.5%. It has changed at a rate of -1.8% due to migration and at a rate of -1.1% due to births and deaths. Most of the population () speaks French (262 or 90.3%), with German being second most common (24 or 8.3%) and Portuguese being third (2 or 0.7%). There is 1 person who speaks Italian. Of the population in the municipality 134 or about 46.2% were born in Villars-le-Grand and lived there in 2000. There were 55 or 19.0% who were born in the same canton, while 72 or 24.8% were born somewhere else in Switzerland, and 16 or 5.5% were born outside of Switzerland. In there were 2 live births to Swiss citizens and 2 births to non-Swiss citizens.

Guérilla pour la grande beauté

Grégory Dos Santos

Nyon, le 9 février 2020, les détracteurs du « mur de la honte » crient victoire. Le mur sera détruit, et avec lui un fragment de nature inaltérée – la grande beauté – qui depuis toujours était là, sans changer, sans bouger, et ses habitants étaient heureux, sans le savoir, sans le vouloir. Pourquoi les choses doivent-elles toujours changer ? Détonation, fracas, le mur n’est plus. Trois remparts – la guérilla – se dressent. Ils sont à présent les gardiens des souvenirs de mon enfance. Les vestiges du passé se trouvent là, empilés, éventrés, comme si ils avaient toujours existé, à demi perdus dans le fouillis de la végétation. Tout y est, les tunnels de feuillage sombre, le chant des oiseaux, les chemins secrets, l’odeur de la terre humide, les chats sauvages, le séquoia centenaire, le silence d’autrefois chargé de magie et de mystère gardé par trois colosses cuirassés sur le fond. Lorsque le décor devient pauvre, la vie est glorifiée. Le décor, les remparts habités, énoncent une architecture de guérilla, matériellement pauvre mais riche d’inventions et de fantaisies. À l'intérieur des remparts une façade inachevée – une "ruin in reverse" – renferme un monde atemporel tandis qu'à l'extérieur un geste affirmé, moderne et universaliste, rompt tout lien avec la ville en exaltant un joyau du patrimoine local : la brique de verre.* La tradition est un défi à l’innovation. Enfin la nuit tombe et laisse place à un extravagant ballet destiné à étancher la soif de futilités mondaines de ceux qui renient encore la grande beauté et dansent dans les hautes sphères sans la voir, avant qu’un jour, au crépuscule, elle leur apparaisse, à eux aussi, resplendissante… *G. Falconnier, inventeur de la brique de verre, est né à Nyon le 6.7.1845.

2020

Abandon, friches, vides. Un potentiel pour l'éveil de la Cité historique de Lausanne

Lausanne, cette ville que je croyais connaître ... La marche m'a révélé en son centre, au sein d'un bâti en apparence figé et congestionné, un nombre important de lieux à l'abandon ou délaissés: des vides au potentiel oublié. Le centre historique de Lausanne offre un sujet à part entière. A l'Est de la Cité, la rivière du Flon, dont la trace est encore perceptible à travers la topographie, forme deux flancs sur lesquels se trouve une concentration de lieux délaissés. Sur ce côté, la Cité est rendue imperméable par un bâti fermé et par le manque d'accès direct à son cœur. Ces vides mettent alors en évidence la difficulté de traiter avec la topographie complexe de ce lieu. Le projet, en exploitant le potentiel des parcelles à l'abandon, a pour but de rétablir des liens, aujourd'hui inexistants, entre le centre historique et son contexte. Trois lieux clés feront l'objet d'une intervention pour une nouvelle perméabilité. Une parcelle en friche perchée au pied de l'ancienne fortification, un accès à des garages cachant dans son sol un atelier d'ébéniste et enfin le résidu d'un rocher cadré par deux bâtiments. Tous trois offrent la possibilité de franchir un dénivelé important et de relier la Cité à son contexte. Le projet établit ainsi une séquence, un parcours à travers le tissu existant. A chaque site, le franchissement s'accompagnera d'une expérience différente à l'aide d'interventions architecturales reliées par une thématique commune, le mur. L'occasion de découvrir, à travers de nouveaux points de vue, la ville en constante mutation et la trace des lieux à l'abandon.

2015

Voyage en tauromachie. Une école de la tauromachie à Nîmes (France)

Une école de la tauromachie qui assurerait pérennité du phénomène. Elle se caractèrise par deux sols: le sol urbain en pierre, en raport avec l'homme et le sol rural en terre battue, en rapporot avec l'animal, qui se rencontrent dans l'arène, lieu de prédilection de l'école où l'homme et le taureau s'affrontent. Depuis l'extérieur, le projet se veut l'image d'un grand mur, référence au mas alentour, qui une fois franchit dévoile son organisation.

1997