Kim Il Sung | EPFL Graph Search

Kim Il Sung (ˈkɪm_ˈɪlˈsʌŋ,_-ˈsʊŋ; , kimils͈ʌŋ; 15 April 1912 – 8 July 1994) was a Korean politician and the founder of North Korea. He ruled the country from the country's establishment in 1948 until his death in 1994. Afterwards, he was declared its eternal president. His birth name was Kim Song Ju (). He held the posts of the Premier from 1948 to 1972 and President from 1972 to 1994. He was the leader of the Workers' Party of Korea (WPK) from 1949 to 1994 (titled as Chairman from 1949 to 1966 and as General Secretary after 1966). Coming to power after the end of Japanese rule over Korea in 1945 following Japan's surrender in World War II, he authorized the invasion of South Korea in 1950, triggering an intervention in defense of South Korea by the United Nations led by the United States. Following the military stalemate in the Korean War, a ceasefire was signed on 27 July 1953. He was the third-longest serving non-royal head of state/government in the 20th century, in office for more than 45 years. Under his leadership, North Korea was established as a totalitarian socialist personalist dictatorship, with a centrally planned economy. It had very close political and economic relations with the Soviet Union. By the late 1950s and during the 1960s and 1970s, North Korea enjoyed a higher standard of living than the South, which was suffering from political chaos and economic crises. The situation was reversed in the 1980s, as a newly stable South Korea became an economic powerhouse which was fueled by Japanese and American investment, military aid and internal economic development, while North Korea stagnated and then declined during the same period. Differences emerged between North Korea and the Soviet Union; chief among them was Kim Il Sung's philosophy of Juche, which focused on Korean nationalism, self-reliance and socialism. Despite this, the country received funds, subsidies and aid from the USSR and the Eastern Bloc until the dissolution of the USSR in 1991.

Au pied du cèdre: terrain d’expérimentation pour une ville en transformation

Marco Landert

Intitulé Rez-de-ville, entre forme et usage, l’énoncé théorique souligne l'importance du lien entre les rez-de-chaussée et les aménagements extérieurs afin de favoriser les interactions sociales. Souhaitant approfondir cette problématique dans un quartier test, j’ai porté mon choix sur le chemin du Frêne, au coeur de Lausanne, entre les places de Chauderon, Beaulieu et de la Riponne. Partant du postulat d’une décroissance de l’utilisation de la voiture, ce projet propose un développement du quartier en plusieurs étapes qui intégrent les enjeux climatiques mis en avant par le plan climat de la Ville de Lausanne. Des interventions ponctuelles et localisées sont prévues pour les vingt-cinq prochaines années qui acceptent les moments d’ambiguïté et de paradoxes inhérents à la transformation urbaine. Une attention particulière est accordée à la diversité des typologies de bâtiments par le réaménagement des rez-de-chaussées afin d’offrir une plus grande mixité de programmes. Parallèlement, un travail spécifique est mené sur le revêtement des sols qui fait de la débitumisation la stratégie centrale de l’intervention. Finalement, une réflexion est également portée sur la végétation par la sélection d’espèces résistantes aux changements climatiques. Parce qu’il met l'accent sur les aménagements paysagers et la réhabilitation des rez-de-chaussée, le projet vise à créer des espaces urbains plus durables, plus accueillants et mieux adaptés aux besoins des habitants.

2023

Produire du nouveau ? Arts - techniques - sciences en Europe (1400-1900)

Jérôme Baudry, Liliane Hilaire-Pérez, Sylvain Wenger

Qu’elle soit inscrite dans une réflexion sur la « création », l’« invention », la « découverte » ou l’« innovation », la nouveauté participe indéniablement des transformations des sociétés. Mais existe-t-il des processus de production du nouveau propres à ce que nous appelons aujourd’hui, en les distinguant, les « arts », les « techniques » et les « sciences » ? Un peintre, un ingénieur et un savant « inventent »-ils différemment, à des époques où les frontières sont ténues, comme l’indique l’utilisation des termes d’« arts » et d’« artiste » en un sens large jusqu’au XIXe siècle ? Les assujettissements sociaux et économiques – commandes et marchés, contraintes de temps et d’argent, enjeux de pouvoir – fonctionnent-ils de manière analogue dans ces contextes différents ? Dans tous ces domaines, faut-il penser que le nouveau est le produit de combinaisons inédites issues de matériaux déjà existants ? Que retenir du mythe du génie inventif et de l’inventeur héroïque qui voudrait que les novateurs – artistes, artisans, savants, industriels, chercheurs – n’innovent véritablement qu’en faisant table rase ? En s’intéressant à la fois aux discours et aux pratiques de la nouveauté dans les arts, les techniques et les sciences du XVe au XIXe siècle en Europe, cet ouvrage propose de questionner la pertinence de ces catégories et d’identifier les différentes manières dont les sociétés envisagées ont tenté de penser et de produire du nouveau. À travers des études de cas et des études comparées, il s’agit de penser dans sa diversité et ses ambiguïtés la production du nouveau en contexte.

CNRS Éditions2022

Rénovation du Stade Renato Dall’Ara de Bologne

Alexandre Gameiro, Pierluigi Surano

Ce stade a été érigé en 1927 comme centre polysportif pour la ville de Bologne. Fortement inspiré de l’architecture de la Rome impériale, il a été rapidement considéré comme le premier amphithéâtre de la révolution fasciste. En 1990, il est agrandi à l’occasion de la coupe du monde de football. Aujourd’hui, avec ses 38 000 places, il est surdimensionné et sa façade d’origine est cachée par des tonnes de métal ajoutées par la suite. Le but de ce projet est de lui redonner ses qualités architecturales et patrimoniales et d’en faire un nouveau catalyseur urbain dans la ville. Il prévoit une nouvelle toiture en ETFE, qui recouvre dorénavant la totalité des tribunes, soutenue par une structure à haubans qui réutilise l’ossature métallique de 1990 en y ajoutant des tirants en façade. Trois époques constructives se voient ainsi superposées et la lisibilité individuelle de chacun des différents langages architecturaux reste possible. Le changement d’épaisseur, de légèreté, de couleurs, et la toiture qui émerge de l’enceinte créent une profondeur qui atténue la limite tangible intérieur-extérieur et dynamisent la perméabilité du stade dans la ville. Les alentours du stade sont également retravaillés pour permettre l’optimisation des accès les jours de match et la création d’espaces dédiés à la ville. Fruit d’un travail poussé sur les calculs structuraux, ce projet – qui respecte strictement les normes FIFA et UEFA – prouve ainsi que l’hybridation des normes, des besoins structurels et des volontés architecturales est possible.

2022