Force Publique | EPFL Graph Search

The Force Publique (fɔʁs pyblik, "Public Force"; Openbare Weermacht) was a gendarmerie and military force in what is now the Democratic Republic of the Congo from 1885 (when the territory was known as the Congo Free State), through the period of Belgian colonial rule (Belgian Congo – 1908 to 1960). The FP was retitled as the Congolese National Army or ANC in July 1960 after independence. The Force Publique was initially conceived in 1885 when King Leopold II of the Belgians, who held the Congo Free State as his private property, ordered his Secretary of the Interior to create military and police forces for the State. Soon afterwards, in early 1886, Captain Léon Roger (of the Belgian Army's Carabiniers) was sent to the Congo with orders to establish the force. A few months later, on 17 August, he was promoted to "Commandant of the Force Publique". A number of other Belgian officers and non-commissioned officers were also dispatched to the territory as the nucleus of the officer corps. The officers of the Force Publique were entirely European. They comprised a mixture of Belgian regular soldiers and mercenaries from other countries who were drawn by the prospect of wealth or simply attracted to the adventure of service in Africa. Congo Free State To command his Force Publique, Leopold II was able to rely on a mixture of volunteers (regular officers detached from the Belgian Army), mercenaries and former officers from the armies of other European nations, especially those of Scandinavia, Italy and Switzerland). To these men, service in the Congo Free State offered military experience, adventure and—as they saw it—an opportunity to participate in a humanitarian endeavour. From 1886 to 1908 the officer corps consisted of 648 Belgians, 112 Italians, 53 Danes, 47 Swedes, 26 Norwegians and smaller numbers recruited from other nations, such as the United Kingdom and the United States. Serving under these European officers was an ethnically-mixed African soldiery, who eventually became comparable to the askaris fielded by other European colonial powers.

Les Seuils du Commun. Logements et Jardins à Porto

Tiago De Sousa Mesquita

Le seuil, à la fois un entre-deux construit et une frontière ambiguë, trouve ses qualités dans sa capacité à mettre en relation deux oppositions; l’intérieur et l’extérieur, le publique et le privé, la multitude et l’individu. Exalté et lié à la distribution, il devient lieu commun des routines pour s’offrir à l’appropriation collective. La ville de Porto se confronte aujourd’hui à une accélération de son économie dont le premier impact se trouve dans la hausse des loyers et le remplacement de ses logements par des biens spéculatifs. Ce projet de diplôme vise à réagir contre la négation d’un besoin de nouvelles structures d’habitations collectives dans la ville tout en faisant écho à l’expérience moderniste du logement collectif. Le projet s'inspire de la morphologie de la ville pour étudier le principe de contiguïté par la réutilisation d'une ancienne façade laissée en ruine et renverse la propriété de l’intérieur de l’îlot afin de l'ouvrir au public, sous la forme d’une succession de jardins terrassés résolvant la topographie. Ceux-ci fonctionnent comme des seuils et mettent en scène le paysage ordinaire de ce grand vide vert. L’interstice, entre le nouveau bâti et les façades existantes, permet la collectivisation d’une condition spéciale, entre le privé et publique, laissant le rez-de-chaussée libre d’être habité tant par du logement que par des programmes publics. Les intérieurs associent l'interprétation du type de logement traditionnel de Porto aux qualités d'une composition d'espaces de différentes hauteurs.

2021

Logement à cour

Thomas Lepelletier

L'espace collectif est un enjeu architectural qualitatif des programmes de logement. Associée à une dimension semi-privée, semi-publique, ces espaces marquent des seuils entre le logement et la ville. La cour, qui recouvre cette définition, en est un type particulier. Historiquement fonctionnelle, elle peut toutefois dans certaines proportions faire la démonstration de bien d'autres valeurs qui en font un lieu collectif fantastique; un véritable cœur d'îlot, au centre de la vie de ses habitants. Le quartier de Prélaz à Lausanne, qui accueille le projet, fait figure d'exception dans le tissu de la ville par les nombreux îlots à cour qu'il présente. Tirant parti de cette spécificité, ce projet de logement fait de la cour un thème architectural, qui trouve ici une résonance particulière, et permet de développer de nouveaux éléments de qualification de l'espace public du quartier. Les deux bâtiments délimitent un passage urbain comme niveau de référence du projet. Il s'agit d'un premier seuil qui fait le lien entre l'extérieur et le centre du quartier, dont les limites plus généreuses forment dorénavant une place. En écho, les cours qui cernent le passage sont des lieux ouverts mais intimes. Domestiques, ils sont dédiés aux habitants. Par leur taille, leur fonction est avant tout esthétique, sociale et ludique. La cour correspond peut-être à un idéal d'espace collectif mais qui sait encore convaincre par la richesse, la beauté et l'intensité qu'il offre à ses habitants.

2014

Un nouveau quartier d'affectation mixte pour l'île de la Giudecca à Venise. Restructuration et réaffectation de l'Area ex Cantieri Navali e Officine Meccaniche Veneziane (I)

L'île de la Giudecca se situe au Sud de Venise et elle constitue son dernier sestiere. La figure morphologique de la Giudecca montre une forme en «peigne», constituée principalement d'une édification compacte et linéaire au Nord et d'un tissu moins dense, structuré de parcours et de canaux au Sud. Des espaces verts, souvent non-accessibles donnent sur la lagune. Le projet se compose de deux parties qui répondent à la fois à l'échelle de l'île entière et à l'échelle du quartier choisi. Le projet de promenade au Sud de la Giudecca vise à requalifier la côte lagunaire. La promenade suit la ligne de la dernière étape de consolidation de l'île. Outre la Fondamenta au Nord, de caractère très urbain, la promenade constitue la seule liaison continue en direction Est-Ouest. Il s'agit d'un parcours naturel donnant sur la lagune, mais qui appartient également au système des ruelles et chemins de l'île. Il modifie la morphologie et améliore ainsi l'accessibilité. La promenade est constituée d'une succession de chambres vertes et minérales. Elle traverse des jardins existants et des anciens chantiers navals aménagés en rampes et plates-formes. Les chambres sont délimitées par des anciens murs parcellaires. Ainsi se créent des espaces de qualité différente et d'un rapport à l'eau qui varie pour chaque enclos. Les accès principaux sont marqués par des pôles d'attraction liés à une affectation publique. Le quartier de l'ex-CNOMV constitue un de ces pôles d'attraction donnant accès à la promenade. Pour projeter ce quartier, les principales préoccupations de la commune de Venise sont adoptées. Ceci permet de créer des zones mixtes regroupant des affectations liées à la vie quotidienne: habiter, travailler et loisir. L'ancien chantier naval est densifié par des nouveaux bâtiments s'inscrivant dans le tissu existant. Le quartier suit la morphologie de l'île. Les affectations publiques sont situées au Nord, les logements dans la zone centrale, et l'espace dégagé lié à la promenade et à l'activité navale au Sud. Des zones publiques, semi-publiques, semi-privées et privées sont définies par la disposition des nouveaux éléments construits.

2003