Abolitionism | EPFL Graph Search

Abolitionism, or the abolitionist movement, is the movement to end slavery and liberate enslaved people around the world. The first country to fully outlaw slavery was France in 1315, but it was later used in its colonies. The first and only country to self-liberate from slavery was actually a former French colony, Haiti, as a result of the Revolution of 1791-1804. The British abolitionist movement began in the late 18th century, and the 1772 Somersett case established that slavery did not exist in English law. In 1807, the slave trade was made illegal throughout the British Empire. In Eastern Europe, groups organized to abolish the enslavement of the Roma in Wallachia and Moldavia between 1843 and 1855, and to emancipate the serfs in Russia in 1861. The United States would not abolish slavery until after the American Civil War. In 1888, Brazil became the last country in the Americas to outlaw slavery. After centuries of struggle, slavery was eventually declared illegal at the global level in 1948 under the United Nations' Universal Declaration of Human Rights. Mauritania was the last country to officially abolish slavery, with a presidential decree in 1981. Today, child and adult slavery and forced labour are illegal in almost all countries, as well as being against international law, but human trafficking for labour and for sexual bondage continues to affect tens of millions of adults and children. Balthild of Chelles, herself a former slave, queen consort of Neustria and Burgundy by marriage to Clovis II, became regent in 657 since the king her son Chlothar III was only five year old. At some unknown date during her rule she abolished the trade of slaves, although not slavery. Moreover, her (and contemporaneous Saint Eligius') favorite charity was to buy and free slaves, especially children. Slavery started to dwindled and would be superseded by serfdom. In 1315, Louis X, king of France, published a decree proclaiming that "France signifies freedom" and that any slave setting foot on French soil should be freed.

Un espace pour la mort. Modernisation de la nécropole de Sierre (VS)

La faculté de créer, qui est propre à l'être humain, lui permet d'apprécier l'immortalité de son espèce. L'homme a conscience de lui-même et du fait qu'il est un être avec une fin. La fin de l'existence, caractérisée par la mort, est perçue dans chaque culture de manière différente. Le rite et les croyances font partie d'un système protecteur qui nous donne l'illusion de la pérennité. A travers le rite, la collectivité tend à prendre conscience d'elle-même et renforce sa vitalité. Aujourd'hui en Suisse, plusieurs rites funéraires existent, mais la crémation répond à un besoin de plus en plus exprimé par la population, dû aussi à une très grande laïcisation de celle-ci. Cette société ne désirant plus suivre certains rituels ancestraux, la crémation arrive donc comme substitution à l'inhumation, jusqu'à devenir le rite funéraire majoritaire dans plusieurs villes. En connaissance de ces nouveaux besoins de la société, le canton du Valais est apparu comme un lieu susceptible de recevoir ce programme pour deux raisons : premièrement, le Valais avec sa très forte prédominance catholique, voit sa coutume funéraire majoritaire changer depuis l'abolition de l'interdiction de la crémation chez les catholiques, et deuxièmement, depuis la mise en service du crématoire de Sion (1990), le taux de crémation montre une évolution surprenante. Le projet s'est orienté vers la ville de Sierre, en raison de sa position stratégique, se trouvant au milieu du Valais créant une séparation physique et linguistique entre le Bas-Valais et le Haut-Valais, ainsi que pour son intérêt grandissant pour la crémation (plus de la moitié des ensevelissements sont cinéraire). Dès l'entrée au cimetière, une plaque invite l'endeuillé à une promenade au pied de la colline. Cette plaque, la voie sacrée, vient border le flanc sud de la colline du Petit-Bois révélant ainsi sa sinuosité, avant d'arriver au lieu de l'extrême-onction. L'inclinaison de la voie sacrée propulse la chapelle vers le haut avec la volonté de se rapprocher du ciel. Au contraire, on trouve le crématoire au niveau du sol afin de rapprocher le corps de la terre. Une petite brèche sur la voie sacrée propose une descente vers les cryptes situées sous la chapelle, tandis que plus loin, une rampe invite à une promenade de recueillement dans le bois sacré où, au sommet, on trouve un oratoire, avant de quitter le cimetière. Le columbarium vient se protéger dans une petite fente sous le bord de la voie sacrée, située parallèlement à l'allée principale du cimetière.

2003

Un espace pour la mort. Modernisation de la nécropole de Sierre (VS)

2003