Fez, Morocco

Fez or Fes (fɛz; fās; fizaz; Fès) is a city in northern inland Morocco and the capital of the Fès-Meknès administrative region. It is the second largest city in Morocco, with a population of 1.11 million according to the 2014 census. Located to the northwest of the Atlas Mountains, it is surrounded by hills and the old city is centered around the Fez River (Oued Fes) flowing from west to east. Fez was founded under Idrisid rule during the 8th–9th centuries CE. It initially consisted of two autonomous and competing settlements. Successive waves of mainly Arab immigrants from Ifriqiya (Tunisia) and al-Andalus (Spain/Portugal) in the early 9th century gave the nascent city its Arab character. After the downfall of the Idrisid dynasty, other empires came and went until the 11th century when the Almoravid Sultan Yusuf ibn Tashfin united the two settlements into what is today's Fes el-Bali quarter. Under Almoravid rule, the city gained a reputation for religious scholarship and mercantile activity. Fez reached its zenith in the Marinid era (13th-15th centuries), regaining its status as political capital. Numerous new madrasas and mosques were constructed, many of which survive today, while other structures were restored. These buildings are counted among the hallmarks of Moorish and Moroccan architectural styles. In 1276 the Marinid sultan Abu Yusuf Yaqub also founded the royal administrative district of Fes Jdid, where the Royal Palace (Dar al-Makhzen) is still located today, to which extensive gardens were later added. During this period the Jewish population of the city grew and the Mellah (Jewish quarter) was formed on the south side of this new district. After the overthrow of the Marinid dynasty, Fez declined and subsequently competed with Marrakesh for political and cultural influence. It became the capital again under the 'Alawi dynasty up until 1912. Today, the city consists of two old medina quarters, Fes el-Bali and Fes Jdid, and the much larger modern urban Ville Nouvelle area founded during the French colonial era.

Mutation d’une gare routière à Rabat. Plateforme pour une scène de transit.ion

Ghita Ouassini

L’architecture moderne au Maroc se caractérise par l’assimilation de cultures importées qui se confrontent à certaines pratiques locales qu’elle a omis de considérer. L’énoncé théorique Hybridation culturelle et modernité marocaine a démontré que celle-ci perpétuait la ségrégation spatiale héritée de la période coloniale. L’appropriation informelle de l’espace public devenant un acte de résistance qui va à l’encontre de la planification. Le projet met en lumière ces pratiques jugées indésirables par les pouvoirs publics et prend place dans l’ancienne gare routière d’Al Kamra à Rabat. Ce lieu symbolique, aujourd’hui vacant, était jusqu’à récemment, un centre névralgique de transport où des milliers de citadins et ruraux transitaient pour accéder aux quartiers commerciaux, industriels et universitaires avoisinants. La Plateforme s’imprègne de la « culture de la congestion » et propose un tiers lieu caractérisé par différentes interventions propices à l’appropriation. Dans la coupole emblématique, un gradin circulaire inspiré de la Halqa (le cercle formé par les spectateurs dans le théâtre populaire) devient un socle pour l’improvisation et l’expression artistique. Tandis qu’en arrière scène, une galerie permet de loger des intermittents du spectacle de passage pour la saison. Des ateliers sont mis à disposition d’artisans et la canopée qui connecte ces différents programmes forme un espace public ombragé qui peut accueillir des marchands ambulants. À travers ces infrastructures, l’objectif est d’effacer les frontières et de favoriser la cohésion sociale. Vibrant au rythme de ses usagers, ce lieu de transition entre différentes séquences urbaines devient un organisme cinétique.

2023

Université libérée d'architecture de Berne. Università liberata di architettura di BernaBefreite Universität der Architektur in Bern

« Université d’architecture 2022 = atelier » Initialement conçu comme un lieu de travail, l’atelier cannibalise aujourd’hui le reste du campus. L’atelier est devenu l’espace pour discuter, manger, dormir, parler, dessiner, boire, danser, lire, traîner, apprendre, jouer, etc. « Université d’architecture 2022 = espace élitiste hors de la ville » Les universités d’architecture en Suisse sont situées hors de la ville, ce qui empêche les étudiants d’y être des acteurs actifs et les sépare de la vie métropolitaine. L’Université libérée d’Architecture de Berne caractérise un nouveau modèle d’éducation radicale en architecture. Située entre la gare centrale et l’espace autogéré de la Reitschule, elle marque le retour de l’éducation architecturale à la ville et de la ville à l’éducation en architecture. Assumant la dissolution complète de l’espace de l’atelier, le bâtiment prend la forme d’un contenant anonyme : une boîte recouverte d’une structure en acier standardisée et revêtue d’une peau sans signe distinctif. Son espace unique est divisé en bandes programmatiques, chacune composée d’un plancher équipé et d’un mur habité contenant des fonctions servantes. L’Université libérée d’Architecture de Berne déconstruit les standards actuels de l’éducation en architecture – et donc de la profession même de l'architecte – de la pédagogie jusqu’à la matérialisation du bâtiment.

2022

Mutation d’une gare routière à Rabat. Plateforme pour une scène de transit.ion

Université libérée d'architecture de Berne. Università liberata di architettura di BernaBefreite Universität der Architektur in Bern

Architecture hybride et légère en bambou. Un pavillon public polyvalent à Hô-Chi-Minh-Ville, Vietnam

Université libérée d'architecture de Berne. Università liberata di architettura di BernaBefreite Universität der Architektur in Bern

Architecture hybride et légère en bambou. Un pavillon public polyvalent à Hô-Chi-Minh-Ville, Vietnam

Mutation d’une gare routière à Rabat. Plateforme pour une scène de transit.ion