Antoine Bonfanti | EPFL Graph Search

Antoine Bonfanti (23 October 1923 - 4 March 2006) was a French sound engineer and a professor at cinema schools and institutes in France and other countries. He taught regularly at INSAS in Brussels and EICTV in Cuba. He was born 26 October 1923 in Ajaccio, Corsica, and died 4 March 2006 in Montpellier, France. He began learning his profession as a trainee boom-operator on the film La Belle et la Bête by Jean Cocteau. He is considered as being one of the pioneers of direct-sound in film-making on location: “the school of direct-sound is French - said the sound-engineer Jean-Pierre Ruh- it began with Antoine Bonfanti”. He is characterised by his collaborations with directors as Bernardo Bertolucci, André Delvaux, Amos Gitaï, Jean Luc Godard, Joris Ivens, William Klein, Chris Marker, Gérard Oury, Alain Resnais, René Vautier, and Paul Vecchiali. (see filmography below). His primary occupation is the authenticity of sound: above all he likes building the whole universe of sound of one film, through every stage from filming to sound-mixing (that means the live-sounds, the ambiances in location and after the sound-effects, the dubbing and the mixing in auditorium). In this pattern, he had 120 films of which 80 feature films. Otherwise, his filmography includes about 420 titles of long and short Films of fiction or documentary; and within this number, some can be still missing because - as involved in cinema as in politics - Antoine did lots of "for free" that, may be, haven't been listed. Member of the Résistance and, after, volunteer soldier in the war-years 1943-1945; militant, communist by spirit, vigilante, he is part of SLON collective - which later becomes ISKRA - and of the Medvedkine-groups. He shared his sound-artist's talent and he has trained several generations of sound-engineers in many countries (Algeria, Angola, Argentina, Chile, Cuba, Morocco, Mozambique, Peru, Portugal, Tunisia, Venezuela), where to make of the cinema is a matter of fight.

Entre terre et lac : une extension évolutive du Chantier Naval de Bellerive

Le projet est considéré comme une extension du chantier naval de Bellerive, construit à la suite à l’Exposition nationale de Lausanne en 1964. Ce site, qui a une vie propre au fil des saisons, est aussi utilisé de manière temporaire lors de divers événements organisés, principalement en période estivale, sur le terrain vague et le parking qui bordent le chantier naval. Le projet a pour objectif de redynamiser cette zone durant toute l’année en ajoutant des programmes qui répondent à la demande des employés de la Compagnie générale de navigation (CGN) et qui soient à même d’accueillir des activités publiques temporaires. Partant du constat que la parcelle en question est une entité artificielle, un terrain gagné sur l’eau par remblayage, le projet agit comme l’interface qui connecte ces deux milieux. Pour lier cette « caractéristique identitaire » tout en valorisant la CGN, le projet propose une promenade qui part de la terre pour rejoindre le lac en passant entre les façades existantes et l’extension ajoutée. Les volumes créés répondent à ceux déjà existants tout en générant des entre-deux spécifiques de « l’atmosphère » de la CGN. Le projet entend ainsi mettre en valeur le fort caractère artisanal du site – les savoir-faire historiques de la restauration et de la construction des bateaux du Léman – et donner à contempler le grand paysage que forment le lac et les montagnes au loin.

2023

Bellerive CARIS - Centre Autogéré Romand de l’Improvisation et de la Scène

C’est l’été, il est 20h07, le ciel n’est pas trop sombre. Vous vous rendez au match d’improvisation qui se tient ce soir au nouveau CARIS. Vous décidez de sortir du bus à Cèdres et quittez la station avec les autres voyageurs.euse.s. Vous entamez la descente à pied de l’Avenue des Bains et vous en profitez pour saluer Tschumi (le père, bien sûr). Peu après, la tête ronde et les lettres rouges de Bellerive-Plage apparaissent au loin, rapidement suivies de la silhouette allongée du CARIS. Le nouveau bâtiment coupe l’ancien parking de la « place Bellerive » en deux. Vous vous dites que c’est un nom étrange pour un parking qui n’était ni directement une « rive », ni particulièrement « beau » et pas tellement une « place » au final. Mais ces pensées vous quittent aussitôt car vous arrivez à la hauteur de la billetterie. Vous aimez jeter un coup d’œil au lac qui paraît bien plus proche, visible qu’il est à travers le couloir transperçant le bâtiment et filtré par la masse l’irrégulière de la file des retardataires venus acheter les derniers billets sur place. Ce tableau en tête, vous vous félicitez d’avoir acheté vos billets sur internet avant de rejoindre les autres spectateur.ice.s déjà assis.e.s dans la fameuse « fosse » devant la scène extérieure. La légende raconte que c’est Armand, le gardien des lieux, qui est chargé de monter et descendre à mains nues chaque scène pour chaque représentation. Mais c’est le silence qui cette fois vient interrompre vos réflexions : le spectacle commence…

2022