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Le citizen think tank intitulé « La route, c’est la vie » : repenser notre mobilité pour l’après-COVID-19 s’inscrit dans le cadre d’une recherche collective sur les conditions de logement et de bien-être durant le (semi-)confinement causé par la pandémie COVID-19. Cette recherche a été menée par divers laboratoires et institutions suisses de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne et de l’Université de Lausanne. Basé sur des méthodes traditionnelles et expérimentales d’enquête, combinant les données récoltées grâce à une enquête en ligne, une application mobile et des entretiens, ce projet vise à approfondir la compréhension de la crise COVID-19. A travers un apprentissage individuel et collectif, des stratégies de gestion de la situation de crise ainsi que des scénarios et recommandations pour « l’après-COVID » et les futures crises seront développées. Pour atteindre ces objectifs, la démarche associe donc trois perspectives et points de vue : un premier point de vue scientifique, un deuxième point de vue citoyen, et finalement, une perspective collective d’apprentissage mutuel et de coproduction. Il est ressorti de cette démarche, d’un point de vue de la mobilité, que le défi consiste à éviter de revenir en arrière en matière d’automobilité. Que ce soit par peur du virus ou justifié par des intérêts économiques, il est crucial de ne pas revenir au tout-voiture, pour des raisons de santé et d’urgence climatique. Pour cela, les participants ont déclaré en premier lieu et à l’unanimité que les modes actifs auraient le plus grand potentiel à faire valoir, après la crise. De la part des autorités, la sécurisation et le développement massif des itinéraires cyclables sont attendus. De la part des citoyen⋅ne⋅s, il serait nécessaire de dépasser certains clichés (comme la météo ou la topographie) au moment de choisir le vélo. Par ailleurs, il s’agit également de valoriser la marche à pied comme mode de transport à part entière. Et cela d’autant plus que la crise a été, pour une part non négligeable de la population, l’occasion d’une (re)découverte des bienfaits et des atouts en termes d’accès de la marche. Les modes actifs sont, donc, associés non seulement à une mobilité décarbonée, mais également au bien-être physique et mental des citoyen⋅ne⋅s.