thumb|La machine de Lorenz utilisée par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale pour chiffrer les communications militaires de haut niveau entre Berlin et les quartiers-généraux des différentes armées.
La cryptographie est une des disciplines de la cryptologie s'attachant à protéger des messages (assurant confidentialité, authenticité et intégrité) en s'aidant souvent de secrets ou clés. Elle se distingue de la stéganographie qui fait passer inaperçu un message dans un autre message alors que la cryptographie rend un message supposément inintelligible à autre que qui de droit.
Elle est utilisée depuis l'Antiquité, mais certaines de ses méthodes les plus modernes, comme la cryptographie asymétrique, datent de la fin du .
Le mot cryptographie vient des mots en grec ancien kruptos (κρυπτός) « caché » et graphein (γράφειν) « écrire ». Beaucoup des termes de la cryptographie utilisent la racine « crypt- », ou des dérivés du terme « chiffre » :
chiffrement : transformation, à l'aide d'une clé connue, d'un message en clair (dit texte clair) en un message incompréhensible (dit texte chiffré) pour celui qui ne dispose pas de la clé de déchiffrement (en anglais encryption key ou private key pour la cryptographie asymétrique) ;
chiffre : un ensemble de règles permettant d'écrire et de lire dans un langage secret ;
cryptogramme : message chiffré ;
cryptosystème : algorithme de chiffrement ;
déchiffrer : retrouver le message clair correspondant à un message chiffré grâce à la clé connue.
décrypter : retrouver le message clair correspondant à un message chiffré sans posséder la clé de déchiffrement (terme que ne possèdent pas les anglophones, qui eux « cassent » des codes secrets) ;
cryptographie : étymologiquement « écriture secrète », devenue par extension l'étude de cet art (donc aujourd'hui la science visant à créer des cryptogrammes, c'est-à-dire à chiffrer) ;
cryptanalyse : science analysant les cryptogrammes en vue de les décrypter ;
cryptologie : science regroupant la cryptographie et la cryptanalyse ;
cryptolecte : jargon réservé à un groupe restreint de personnes désirant dissimuler leur communication.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
En informatique théorique, un générateur pseudo-aléatoire (pour une classe de tests statistiques) est une procédure déterministique qui, donnée une chaîne aléatoire, en renvoie une plus longue de manière qu'aucun test de la classe correspondante puisse distinguer la chaîne retournée d'une chaîne aléatoire. Soit une classe de fonctions. Une application avec -trompe la classe si pour tout : Avec la distribution uniforme sur les chaînes binaires de longueur et une fonction de , généralement décroissante.
Strong cryptography or cryptographically strong are general terms used to designate the cryptographic algorithms that, when used correctly, provide a very high (usually unsurmountable) level of protection against any eavesdropper, including the government agencies. There is no precise definition of the boundary line between the strong cryptography and (breakable) weak cryptography, as this border constantly shifts due to improvements in hardware and cryptanalysis techniques.
L’heuristique de Fiat-Shamir (ou transformation de Fiat-Shamir) est, en cryptographie, une technique permettant de transformer génériquement une preuve à divulgation nulle de connaissance en preuve non-interactive à divulgation nulle de connaissance. Cette preuve peut directement être utilisée pour construire un schéma de signature numérique. Cette méthode a été découverte par Amos Fiat et Adi Shamir en 1986. Cette heuristique est dénommée ainsi puisque sa première version a été présentée sans preuve de sécurité.