Ali H. SayedAli H. Sayed est doyen de la Faculté des sciences et techniques de l’ingénieur (STI) de l'EPFL, en Suisse, où il dirige également le laboratoire de systèmes adaptatifs. Il a également été professeur émérite et président du département d'ingénierie électrique de l'UCLA. Il est reconnu comme un chercheur hautement cité et est membre de la US National Academy of Engineering. Il est également membre de l'Académie mondiale des sciences et a été président de l'IEEE Signal Processing Society en 2018 et 2019.
Le professeur Sayed est auteur et co-auteur de plus de 570 publications et de six monographies. Ses recherches portent sur plusieurs domaines, dont les théories d'adaptation et d'apprentissage, les sciences des données et des réseaux, l'inférence statistique et les systèmes multi-agents, entre autres.
Ses travaux ont été récompensés par plusieurs prix importants, notamment le prix Fourier de l'IEEE (2022), le prix de la société Norbert Wiener (2020) et le prix de l'éducation (2015) de la société de traitement des signaux de l'IEEE, le prix Papoulis (2014) de l'Association européenne de traitement des signaux, le Meritorious Service Award (2013) et le prix de la réalisation technique (2012) de la société de traitement des signaux de l'IEEE, le prix Terman (2005) de la société américaine de formation des ingénieurs, le prix de conférencier émérite (2005) de la société de traitement des signaux de l'IEEE, le prix Koweït (2003) et le prix Donald G. Fink (1996) de l'IEEE. Ses publications ont été récompensées par plusieurs prix du meilleur article de l'IEEE (2002, 2005, 2012, 2014) et de l'EURASIP (2015). Pour finir, Ali H. Sayed est aussi membre de l'IEEE, d'EURASIP et de l'American Association for the Advancement of Science (AAAS), l'éditeur de la revue Science.
Bernard DacorognaAprès avoir obtenu sa licence ès sciences mathématiques à l'Université de Genève, puis une maîtrise (Master of Science) à l'Université d'Aberdeen (G.B.), il reçoit son doctorat (Ph.D.) de l'Université Heriot-Watt (G.B.) en 1980. Il rejoint l'EPFL en 1981, après une année à Brown University (E.U.). Il est nommé professeur ordinaire au département de mathématiques de l'EPFL en 2003. Son enseignement porte sur des cours d'analyse. Ses recherches, qui ont abouti à la publication de plusieurs livres et d'une centaine d'articles, sont dans le domaine des équations aux dérivées partielles et du calcul des variations.
Martin VetterliMartin Vetterli a été nommé Président de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) par le Conseil fédéral à l’issue d’un processus de sélection mené par le Conseil des EPF - qui l'a désigné à l'unanimité.
Né à Soleure le 4 octobre 1957, Martin Vetterli a suivi sa scolarité et effectué sa maturité dans le canton de Neuchâtel. Ingénieur en génie électrique de l’ETHZ (1981), diplômé de l’Université de Stanford (1982) et docteur en sciences de l’EPFL (1986), Martin Vetterli a enseigné à Columbia University comme professeur assistant puis associé. Il a ensuite été nommé professeur ordinaire au département du génie électrique et des sciences de l’informatique de l’Université de Berkeley, avant de revenir à l’EPFL en tant que professeur ordinaire à l’âge de 38 ans. Il a également enseigné à l’ETHZ et à l’Université de Stanford.
Ses activités de recherche centrées sur le génie électrique, les sciences de l’informatique et les mathématiques appliquées lui ont valu de nombreuses récompenses nationales et internationales, parmi lesquelles le Prix Latsis National, en 1996. Il est Fellow de l’Association for Computing Machinery et de l'Institute of Electrical and Electronics Engineers et membre de la National Academy of Engineering (NAE) notamment. Martin Vetterli a publié plus de 170 articles et trois ouvrages de référence.
Ses travaux sur la théorie des ondelettes, utilisées dans le traitement du signal, sont reconnus par ses pairs comme étant d’une portée majeure, et ses domaines de prédilection, comme la compression des images et vidéos ou les systèmes de communication auto-organisés, sont au cœur du développement des nouvelles technologies de l’information. En tant que directeur fondateur du Pôle de Recherche National Systèmes mobiles d’information et de communication, le professeur Vetterli est un fervent défenseur de la recherche transdisciplinaire.
Martin Vetterli connaît l’EPFL de l’intérieur. Alumnus de l’Ecole, il y enseigne depuis 1995, a été le vice-président chargé des relations internationales puis des affaires institutionnelles de l’Ecole entre 2004 à 2011, et doyen de la Faculté Informatique et Communication en 2011 et 2012. En parallèle à sa fonction de président du Conseil national de la recherche du Fonds national suisse qu’il a occupé de 2013 à 2016, il dirige le Laboratoire de Communications Audiovisuelles (LCAV) de l’EPFL depuis 1995.
Martin Vetterli a accompagné plus de 60 doctorants en Suisse et aux Etats-Unis pendant leur thèse et se fait un point d’honneur de suivre l’évolution de leur parcours au plus haut niveau, académique ou dans le monde entrepreneurial.
L’ingénieur est l’auteur d’une cinquantaine de brevets qui ont conduit à la création de plusieurs startups issues de son laboratoire, comme Dartfish ou Illusonic, ainsi qu’à des transferts de technologie par le biais de vente de brevets (Qualcomm). Il encourage activement les jeunes chercheurs à poursuivre ces efforts et commercialiser les résultats de leurs travaux.
Jacques RappazOriginaire de Neyruz-sur-Moudon (VD), Jacques Rappaz est né le 22 mars 1947. Après ses études primaires et secondaires à Lausanne, il étudie la physique, de 1964 à 1970, à l'Ecole Polytechnique de l'Université de Lausanne (EPUL et EPFL dès 1969) où il obtient son diplôme en janvier 1971. Il entreprend ensuite un travail de recherche en analyse numérique à l'EPFL. En avril 1976, il soutient une thèse consacrée à l'approximation spectrale d'opérateurs provenant de la physique des plasmas. De 1977 à 1980, il est boursier du Fonds National Suisse (FNS) et séjourne à Paris. A l'Ecole Polytechnique de Palaiseau et à l'Université Paris VI, il travaille sur l'approximation de problèmes non-linéaires provenant de la physique.De 1980 à 1985, il retourne à l'EPFL en tant que chercheur au FNS puis collaborateur scientifique du Professeur Jean Descloux. En 1983 il entreprend, en collaboration avec l'entreprise Alusuisse, des recherches sur la simulation numérique du procédé Hall-Héroult permettant la production de l'aluminium par électrolyse. Ces recherches ont débouché par la suite sur de nombreux projets en collaboration avec les compagnies Alcan, puis Péchiney et Rio Tinto. En 1985, Jacques Rappaz est nommé professeur ordinaire de mathématiques appliquées à l'Université de Neuchâtel qu'il quittera en octobre 1987 pour un poste de professeur ordinaire à l'EPFL. De 1983 à 2012 où il a pris sa retraite, Jacques Rappaz a enseigné de nombreux cours d'analyse et d'analyse numérique aux ingénieurs et aux mathématiciens de l'EPFL, de l’Université de Genève et de l'Université de Neuchâtel. Sa recherche concerne les aspects théoriques et pratiques de la résolution numérique des équations aux dérivées partielles. Il a participé à de nombreux projets de simulations numériques en collaboration avec les milieux industriels et/ou les départements d'ingénieurs de l'EPFL.
Viktor KuncakViktor Kunčak joined EPFL in 2007, after receiving a PhD degree from MIT. Since then has been leading the Laboratory for Automated Reasoning and Analysis and supervised at least 12 completed PhD theses. His works on languages, algorithms and systems for verification and automated reasoning. He served as an initiator and one of the coordinators of a European network (COST action) in the area of automated reasoning, verification, and synthesis. In 2012 he received a 5-year single-investigator European Research Council (ERC) grant of 1.5M EUR. His invited talks include those at Lambda Days, Scala Days, NFM, LOPSTR, SYNT, ICALP, CSL, RV, VMCAI, and SMT. A paper on test generation he co-authored received an ACM SIGSOFT distinguished paper award at ICSE. A PLDI paper he co-authored was published in the Communications of the ACM as a Research Highlight article. His Google Scholar profile reports an over-approximate H-index of 38. He was an associate editor of ACM Transactions on Programming Languages and Systems (TOPLAS) and served as a co-chair of conferences on Computer-Aided Verification (CAV), Formal Methods in Computer Aided Design (FMCAD), Workshop on Synthesis (SYNT), and Verification, Model Checking, and Abstract Interpretation (VMCAI). At EPFL he teaches courses on functional and parallel programming, compilers, and verification. He has co-taught the MOOC "Parallel Programming" that was visited by over 100'000 learners and completed by thousands of students from all over the world.
Maryam KamgarpourMaryam Kamgarpour holds a Doctor of Philosophy in Engineering from the University of California, Berkeley and a Bachelor of Applied Science from University of Waterloo, Canada. Her research is on safe decision-making and control under uncertainty, game theory and mechanism design, mixed integer and stochastic optimization and control. Her theoretical research is motivated by control challenges arising in intelligent transportation networks, robotics, power grid systems and healthcare. She is the recipient of NASA High Potential Individual Award, NASA Excellence in Publication Award, and the European Union (ERC) Starting Grant.