Mario PaoloneMario Paolone received the M.Sc. (with honors) and the Ph.D. degree in electrical engineering from the University of Bologna, Italy, in 1998 and 2002, respectively. In 2005, he was appointed assistant professor in power systems at the University of Bologna where he was with the Power Systems laboratory until 2011. In 2010, he received the Associate Professor eligibility from the Politecnico di Milano, Italy. Since 2011 he joined the Swiss Federal Institute of Technology, Lausanne, Switzerland, where he is now Full Professor, Chair of the Distributed Electrical Systems laboratory and Head of the Swiss Competence Center for Energy Research (SCCER) FURIES (Future Swiss Electrical infrastructure). He was co-chairperson of the technical programme committees of the 9th edition of the International Conference of Power Systems Transients (IPST 2009) and of the 2016 Power Systems Computation Conference (PSCC 2016). He was chair of the technical programme committee of the 2018 Power Systems Computation Conference (PSCC 2018). In 2013, he was the recipient of the IEEE EMC Society Technical Achievement Award. He was co-author of several papers that received the following awards: best IEEE Transactions on EMC paper award for the year 2017, in 2014 best paper award at the 13th International Conference on Probabilistic Methods Applied to Power Systems, Durham, UK, in 2013 Basil Papadias best paper award at the 2013 IEEE PowerTech, Grenoble, France, in 2008 best paper award at the International Universities Power Engineering Conference (UPEC). He was the founder Editor-in-Chief of the Elsevier journal Sustainable Energy, Grids and Networks and was Associate Editor of the IEEE Transactions on Industrial Informatics. His research interests are in power systems with particular reference to real-time monitoring and operation, power system protections, power systems dynamics and power system transients. Mario Paolone is author or coauthor of over 300 scientific papers published in reviewed journals and international conferences.
Drazen DujicDrazen Dujic is an Associate Professor and Head of the Power Electronics Laboratory at EPFL. He received the Dipl.Ing. and MSc degrees from the University of Novi Sad, Serbia in 2002 and 2005, respectively, and the PhD degree from Liverpool John Moores University, UK in 2008. From 2003 to 2006, he was a Research Assistant with the Faculty of Technical Sciences at University of Novi Sad. From 2006 to 2009, he was a Research Associate with Liverpool John Moores University. After that he moved to industry and joined ABB Switzerland Ltd, where from 2009 to 2013, he was Scientist and then Principal Scientist with ABB Corporate Research Center in Baden-Dättwil, and from 2013 to 2014 he was R&D Platform Manager with ABB Medium Voltage Drives in Turgi. He joined EPFL in 2014 as Tenure Track Assistant Professor and was promoted to Associate Professor in 2021. His research interests include the areas of design and control of advanced high power electronic systems and high-performance drives, predominantly for the medium voltage applications related to electrical energy generation, conversion and storage. He has authored or coauthored more than 150 scientific publications and has filed 16 patents. In 2018 he received EPE Outstanding Service Award from European Power Electronics and Drives Association and in 2014 the Isao Takahashi Power Electronics Award for Outstanding Achievement in Power Electronics. He is Senior Member of IEEE, and serves as Associate Editor for IEEE Transactions on Power Electronics, IEEE Transactions on Industrial Electronics and IET Electric Power Applications. He is Chairman of the Swiss IEEE Power Electronics Society (PELS) Chapter and IEEE PELS R8 Chair.
Alfred RuferOriginaire de Diessbach (BE), Alfred Rufer est né en 1951. Il obtient en 1976 le diplôme d'ingénieur électricien de l'EPFL et poursuit son activité dans le même établissement en tant qu'assistant à la chaire d'électronique industrielle. En 1993, il est nommé professeur-assistant au Laboratoire d'électronique industrielle. Au début 1996, il est nommé professeur extraordinaire. En 1978, il débute son activité dans l'industrie de l'électronique de grande puissance à la société ABB, Asea Brown Boveri à Turgi, où il contribue au développement d'entraînements réglés à fréquence variable. Dès 1985, il exerce la fonction d'assistant technique et de chef de groupe. De 1988 à 1991, il poursuit le développement de nouveaux systèmes d'électronique de puissance dans différents domaines d'application. A. Rufer est l'auteur et co-auteur de plusieurs demandes de brevet, ainsi que de plusieurs publications. De 1991 à 1992, il est chef d'un département de développement d'appareils d'électronique de réglage et de commande pour l'électronique de puissance. Durant son activité professionnelle dans l'industrie, il participe activement à l'enseignement technique dans plusieurs écoles d'ingénieurs.
Nicolas GrandjeanNicolas Grandjean received a PhD degree in physics from the University ofNice Sophia Antipolis in 1994 and shortly thereafter joined the French National Center for Scientific Research (CNRS) as a permanent staff member. In 2004, he was appointed tenure-track assistant professor at the École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) where he created the Laboratory for advanced semiconductors for photonics and electronics. He was promoted to full professor in 2009. He was the director of the Institute of Condensed Matter Physics from 2012 to 2016 and then moved to the University of California at Santa Barbara where he spent 6 months as a visiting professor. Since 2018, he is the head of the School of Physics at the EPFL. He was awarded the Sandoz Family Foundation Grant for Academic Promotion, received the “Nakamura Lecturer” Award in 2010, the "Quantum Devices Award” at the 2017 Compound Semiconductor Week, and “2016 best teacher” award from the EPFL Physics School. His research interests are focused on the physics of nanostructures and III-V nitride semiconductor quantum photonics.
Mihai Adrian IonescuD'origine et de nationalités roumaine et suisse, Mihai-Adrian Ionescu est né en 1965. Après le doctorat en Physique des Composants à Semiconducteurs de lInstitut National Polytechnique de Grenoble, M. Ionescu a travaillé comme chercheur post-doctoral au LETI-CEA Grenoble, sur la caractérisation des diélectriques low-k pour les technologies submicroniques CMOS. Après une courte période au sein du CNRS, comme chargé de recherche 1ere Classe il a effectué un séjour post-doctoral au Center for Integrated Systems, Stanford University, USA. Actuellement il est Professeur Nanoélectronique à lEcole Polytechnique Fédérale de Lausanne.
Luc ThévenazDe nationalité suisse et né à Genève, Luc Thévenaz a obtenu en 1982 le diplôme de physicien, mention astrophysique, de l'Université de Genève et le doctorat ès sciences naturelles, mention physique, en 1988 de l'Université de Genève. C'est durant ces années de thèse qu'il a développé son domaine d'excellence, en l'occurrence les fibres optiques et leurs applications. En 1988, Luc Thévenaz a rejoint l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), où il dirige actuellement un groupe de recherche en photonique, notamment en optique dans les fibres et dans les capteurs. Ses domaines de recherche couvrent les capteurs à fibre optique basés sur la diffusion Brillouin, l'optique non-linéaire dans les fibres, la lumière lente et rapide et la spectroscopie laser dans les gaz. Ses réalisations principales sont: - l'invention d'une configuration innovante pour les capteurs répartis Brillouin, basée sur l'emploi d'une seule source laser, ce qui lui donne une grande stabilité intrinsèque et qui a permis de réaliser les premières mesures hors laboratoire avec ce type de capteur; - le développement d'un capteur de gaz à l'état de traces, basé sur une détection photoacoustique et utilisant une source laser à semi-conducteur dans le proche infra-rouge, pouvant détecter une concentration du gaz au niveau du ppb; - la première démonstration expérimentale de lumière lente et rapide dans les fibres optiques qui puissent être contrôlées par un autre faisceau lumineux, réalisées à température ambiante et fonctionnant à n'importe quelle longueur d'onde grâce à l'exploitation de la diffusion Brillouin. La première vitesse de groupe négative dans les fibres a aussi été démontrée selon le même principe. En 1991, il a visité l'Université PUC de Rio de Janeiro au Brésil, où il a travaillé sur la génération d'impulsions picoseconde avec des diodes laser. En 1991-1992 il a travaillé à l'Université de Stanford aux USA, où il a participé au développement d'un gyroscope basé sur un laser Brillouin à fibre. Il a rejoint en 1998 l'entreprise Orbisphere Laboratories SA à Neuchâtel en Suisse en tant qu'expert scientifique, avec pour tâche de développer des capteurs de gaz à l'état de traces, basés sur la spectroscopie laser photoacoustique. En 1998 and 1999 il a visité le Korea Advanced Institute of Science and Technology (KAIST) à Daejon en Corée du Sud, où il a travaillé sur des capteurs de courant électrique utilisant un laser à fibre optique. En 2000 il a été un des co-fondateurs de l'entreprise Omnisens SA à Morges en Suisse, qui développe et commercialise de l'instrumentation et des capteurs optiques de pointe. En 2007 il a visité l'Université de Tel Aviv, où il a étudié le contrôle tout-optique de la polarisation de la lumière dans les fibres optiques. Durant l'hiver 2010, il a séjourné à l'Université de Sydney en Australie (CUDOS: Centre for Ultrahigh bandwidth Devices for Optical Systems) où il a étudié les apllications de la diffusion Brillouin stimulée dans les guides d'onde à base de verres chalcogénures. En 2014, il a séjourné à L'Université Polytechnique de Valence en Espagne, où il a travaillé sur les applications photoniques pour les micro-ondes exploitant la diffusion Brillouin stimulée. Il a été membre du Consortium formé pour le projet européen FP7 GOSPEL "Gouverner la vitesse de la lumière", a été Président de l'Action Européenne COST 299 "FIDES: Les fibres optiques pour relever les nouveaux défis de la société de l'information" et est auteur ou co-auteur de quelques 480 publications et 12 brevets. Il est actuellement Coordinateur du projet H2020 Marie Skłodowska-Curie Innovative Training Networks FINESSE (FIbre NErve Systems for Sensing). Il est co-Editeur-en-Chef de la revue "Nature Light: Science & Applications" et Membre du Comité Editorial (Editeur Associé) de la revues suivantes: "APL Photonics" et "Laser & Photonics Reviews". Il a été élevé au rang de "Fellow" par l'IEEE, ainsi que par la Société Optique (OSA).
Ali H. SayedAli H. Sayed est doyen de la Faculté des sciences et techniques de l’ingénieur (STI) de l'EPFL, en Suisse, où il dirige également le laboratoire de systèmes adaptatifs. Il a également été professeur émérite et président du département d'ingénierie électrique de l'UCLA. Il est reconnu comme un chercheur hautement cité et est membre de la US National Academy of Engineering. Il est également membre de l'Académie mondiale des sciences et a été président de l'IEEE Signal Processing Society en 2018 et 2019.
Le professeur Sayed est auteur et co-auteur de plus de 570 publications et de six monographies. Ses recherches portent sur plusieurs domaines, dont les théories d'adaptation et d'apprentissage, les sciences des données et des réseaux, l'inférence statistique et les systèmes multi-agents, entre autres.
Ses travaux ont été récompensés par plusieurs prix importants, notamment le prix Fourier de l'IEEE (2022), le prix de la société Norbert Wiener (2020) et le prix de l'éducation (2015) de la société de traitement des signaux de l'IEEE, le prix Papoulis (2014) de l'Association européenne de traitement des signaux, le Meritorious Service Award (2013) et le prix de la réalisation technique (2012) de la société de traitement des signaux de l'IEEE, le prix Terman (2005) de la société américaine de formation des ingénieurs, le prix de conférencier émérite (2005) de la société de traitement des signaux de l'IEEE, le prix Koweït (2003) et le prix Donald G. Fink (1996) de l'IEEE. Ses publications ont été récompensées par plusieurs prix du meilleur article de l'IEEE (2002, 2005, 2012, 2014) et de l'EURASIP (2015). Pour finir, Ali H. Sayed est aussi membre de l'IEEE, d'EURASIP et de l'American Association for the Advancement of Science (AAAS), l'éditeur de la revue Science.