Structure (logique mathématique)En logique mathématique, plus précisément en théorie des modèles, une structure est un ensemble muni de fonctions et de relations définies sur cet ensemble. Les structures usuelles de l'algèbre sont des structures en ce sens. On utilise également le mot modèle comme synonyme de structure (voir Note sur l'utilisation du mot modèle). La sémantique de la logique du premier ordre se définit dans une structure.
Théorie oméga-cohérenteEn logique mathématique une théorie arithmétique est appelée théorie ω-cohérente (oméga-cohérente) quand, pour toute propriété P des nombres entiers que l'on peut exprimer dans le langage de la théorie, si pour chaque entier n, P(n) est démontrable dans la théorie, alors ¬∀x P(x) n'est pas démontrable dans la théorie (¬ pour la négation, ∀ pour la quantification universelle, « pour tout »). Quand on prend pour P un énoncé clos (qui ne dépend pas de x) on retrouve la définition de la cohérence, appelée parfois dans ce contexte cohérence simple, qui est donc conséquence de l'ω-cohérence.
Quantification (logique)vignette|Symboles mathématiques des deux quantificateurs logiques les plus courants.|236px En mathématiques, les expressions « pour tout » (ou « quel que soit ») et « il existe », utilisées pour formuler des propositions mathématiques dans le calcul des prédicats, sont appelées des quantifications. Les symboles qui les représentent en langage formel sont appelés des quantificateurs (ou autrefois des quanteurs). La quantification universelle (« pour tout ... » ou « quel que soit ... ») se dénote par le symbole ∀ (un A à l'envers).
Fragment (logique)En logique mathématique, un fragment d'un langage ou d'une théorie logique est un sous-ensemble de ce langage obtenu en lui imposant des restrictions syntaxiques. Par conséquent, les formules bien formées d'un fragment sont un sous-ensemble de celles de la logique originale. Cependant, la sémantique des formules dans le fragment et dans la logique originale coïncide, et ainsi toute formule du fragment peut être exprimée dans la logique d'origine.
Decidability of first-order theories of the real numbersIn mathematical logic, a first-order language of the real numbers is the set of all well-formed sentences of first-order logic that involve universal and existential quantifiers and logical combinations of equalities and inequalities of expressions over real variables. The corresponding first-order theory is the set of sentences that are actually true of the real numbers. There are several different such theories, with different expressive power, depending on the primitive operations that are allowed to be used in the expression.
PseudocomplementIn mathematics, particularly in order theory, a pseudocomplement is one generalization of the notion of complement. In a lattice L with bottom element 0, an element x ∈ L is said to have a pseudocomplement if there exists a greatest element x* ∈ L with the property that x ∧ x* = 0. More formally, x* = max{ y ∈ L | x ∧ y = 0 }. The lattice L itself is called a pseudocomplemented lattice if every element of L is pseudocomplemented. Every pseudocomplemented lattice is necessarily bounded, i.e. it has a 1 as well.
Mathematical theoryA mathematical theory is a mathematical model of a branch of mathematics that is based on a set of axioms. It can also simultaneously be a body of knowledge (e.g., based on known axioms and definitions), and so in this sense can refer to an area of mathematical research within the established framework. Explanatory depth is one of the most significant theoretical virtues in mathematics. For example, set theory has the ability to systematize and explain number theory and geometry/analysis.
Formule atomiqueEn logique mathématique, une formule atomique ou atome est une formule qui ne contient pas de sous-formules propres. La structure d'une formule atomique dépend de la logique considérée, p. ex. en logique des propositions, les formules atomiques sont les variables propositionnelles. Les atomes sont les formules les plus simples dans un système logique et servent à construire les formules les plus générales.
TautologieLa tautologie (du grec ancien ταὐτολογία, composé de ταὐτό, « la même chose », et λέγω, « dire » : le fait de redire la même chose) est une phrase ou un effet de style ainsi tourné que sa formulation ne puisse être que vraie. La tautologie est apparentée au truisme (ou lapalissade) et au pléonasme. En logique mathématique, le mot « tautologie » désigne une proposition toujours vraie selon les règles du calcul propositionnel. On utilise aussi l'adjectif tautologique en mathématiques pour désigner des structures qui émergent naturellement de la définition de certains objets.
Conditionnels contrefactuelsLes conditionnels contrefactuels (counterfactual conditionals en anglais) sont des propositions utilisées pour exprimer une situation hypothétique dans le passé et de leur conséquences imaginaires. Cette construction grammaticale est utilisée pour spéculer sur des situations qui n'ont pas réellement eu lieu, mais qui auraient pu se produire si les circonstances avaient été différentes. Le conditionnel contrefactuel se présente généralement sous la forme « Si A était le cas, alors B serait le cas ».