Contrappostothumb|150px|Copie d'une statue de Polyclète en contrapposto. Le contrapposto (mot adopté de l'italien, plus rarement orthographié contraposto en français), chiasme ou hanchement, désigne dans les arts visuels une attitude du corps humain où l'une des deux jambes porte le poids du corps, l'autre étant laissée libre et légèrement fléchie. Ce procédé, par l'effet de la torsion du corps qu'il induit, permet de donner une impression plus vivante que celui qu'aurait suscité une pose entièrement frontale.
GravureLe terme de gravure désigne l'ensemble des techniques artistiques, artisanales ou industrielles qui utilisent l’incision ou le creusement pour produire une , un texte ou toute autre inscription dans la matière. Cet art graphique consiste à inciser ou à creuser à l'aide d'un outil ou d'un mordant une matrice. Après encrage, celle-ci est imprimée sur du papier ou sur un autre support. L'œuvre finale ainsi obtenue s'appelle une estampe. Par abus de langage, « gravure », « estampe » et « tirage » sont souvent confondus.
Polychromiethumb|250px|Chapiteau polychrome à décors de lions du de l'abbaye de Saint-Sever. La polychromie (du grec πολυχρωμία, πολύ () = plusieurs ; χρώμα (khrôma) = couleurs) est l'état d'un corps dont les parties offrent des couleurs diverses. Elle s'oppose à la monochromie. L'adjectif polychrome s'emploie pour parler de statue polychrome, de toiture polychrome, de céramique polychrome, de tuyau d'orgue polychrome ou encore de marbre polychrome ; il est rare pour la peinture, qui l'est implicitement.
Art gothiqueL’art gothique est une période de l'art européen qui s'étend du milieu du au début du . Il est précédé par l'art roman, dont il est à ses débuts un prolongement, et suivi par l'art de la Renaissance. Apparu en Île-de-France, il se diffuse rapidement au reste de l'Europe occidentale. L'art gothique se déploie d'abord dans l'architecture. Celle-ci est caractérisée par l'emploi simultané de l'arc brisé, de l'ogive et de l'arc boutant.
SceauUn sceau, ou un scel, est une empreinte destinée à garantir l'authenticité d'un document ou d'une information, et à rendre évidente son éventuelle divulgation ou son altération. Le terme désigne également l'objet, la matrice qui permet de réaliser cette empreinte, ou la marque qui symbolise l'appartenance à un groupe d'ordre divers, comme un parti politique ou une communauté religieuse. L'étymologie du terme vient du grec ancien , en latin anulus, au Moyen Âge le latin signum, sigillum (diminutif de signum) ou bulla, voulant dire « signe ».