Maud EhrmannMaud Ehrmann is a research scientist at EPFL’s Digital Humanities Laboratory lead by Prof.
Frédéric Kaplan
. She holds a PhD in Computational Linguistics from the Paris Diderot Universtiy (Paris 7) and has been engaged in a large number of scientific projects centred on information extraction and text analysis, both for present-time and historical documents. Her main research interests span Natural Language Processing and Digital Humanities and include, among others, historical text annotation, historical data processing and representation, named entity recognition, and multilingual linguistic resources creation.
Her current work at the DHLAB focuses on
‘impresso - Media Monitoring of the Past’
, a SNF sinergia project she initiated with
Marten Düring
(
C2DH
) and
Simon Clematide
(
ICL
) and which aims at enabling critical analysis of historical newspapers. In addition to the overall project management, her contributions to this project include system design and data management, annotation and benchmarking and named entity processing. Besides, she participates to the activities of the
Venice Time Machine
, working particularly on information extraction and knowledge representation tasks. Previously, she worked on the
Garzoni
project where she supervised and contributed to the development of a web-based transcription and annotation interface - in collaboration with Orlin Topalov, and built a linked data-based historical knowledge base. She also contributed to the
Le Temps Digital Archives project
.
Prior to joining the DHLAB, she worked at the
Linguistics Computing Laboratory
at the Sapienza University of Rome with Roberto Navigli, where she worked on the
BabelNet
resource - a very large multilingual encyclopaedic dictionary and semantic network - and contributed to the
LIDER
project. Before that, she has been working for four years at the European Commission’s Joint Research Centre in Ispra, Italy, as member of the OPTIMA unit (now
Text and Data mining
unit), which develops innovative and application-oriented solutions for retrieving and extracting information from the Internet with a focus on high multilinguality. Together with Erik van der Goot,
Ralf Steinberger
, Hristo Tanev, Leo della Rocca and many others, she contributed to the development of the
Europe Media Monitor
(EMM). Prior, she worked at the Xerox Europe Research Centre in Grenoble, France (now
Naver Labs Europe
) in the Parsing & Semantics group led by Frédérique Segond, first as PhD candidate supported through a CIFRE grant under the supervision of
Caroline Brun
and
Bernard Victorri
, then as a post-doctoral researcher. There her research focused mainly on the automatic processing and fine-grained analysis of entities of interest, specifically named entities and temporal expressions.
Florence Graezer BideauMaître d’enseignement et de recherche au Collège des Humanités et à la Section d'Architecture, EPFLProfesseure invitée au Département d’Architecture et de Design, Politecnico di Torino Docteure en histoire et civilisation (EHESS, Paris)Directrice du Minor in Area and Cultural Studies (MACS) entre 2012 et 2016Membre du Groupe de recherche Patrimoine, culture et villeChercheuse associée au China Room Research Group et South China-Torino Collaboration Lab, Politecnico di Torino Membre associée au Laboratoire d’anthropologie culturelle et sociale (LACS) de l’Université de LausanneMembre de la Commission de l’Ecole doctorale d’architecture et science de la ville (EDAR) de l’EPFL Florence Graezer Bideau est anthropologue, sinologue et docteur en histoire et civilisation depuis 2005. Avant de rejoindre le Centre for Area and Cultural Studies (CACS) de l’EPFL en 2010, elle a été maître assistante en anthropologie à l’Université de Lausanne où elle a enseigné dans les domaines de la théorie culturelle et de la méthodologie d’enquête de terrain. Directrice adjointe, puis Directrice du CACS entre 2012 et 2014, elle est maître d’enseignement et de recherche au sein du Collège des Humanités de l’EPFL et enseigne dans le domaine des area studies, de l’anthropologie de la Chine, des critical heritage studies et des études urbaines. Entre 2012 et 2016, elle a été directrice du Minor in Area and Cultural Studies. Depuis 2015, elle est membre de la commission de Ecole doctorale d’architecture et science de la ville (EDAR) de la Faculté de l’environnement naturel, architectural et construit (ENAC) de l’EPFL. Professeure invitée au Département d’architecture et de Design, Politecnico di Torino, Italie, depuis 2015, ses domaines d’expertise comprennent l’anthropologie de la Chine, la sociologie urbaine, les modes de sociabilité et la gouvernementalité Ses intérêts de recherche portent sur les liens entre la culture et le pouvoir (construction de la politique culturelle en Chine ; émergence des communautés de makers (makerspaces) et politique d’innovation en Chine), sur les questions patrimoniales (processus de patrimonialisation et du multiculturalisme en Malaisie et à Singapour ; mise en œuvre de la Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Suisse), ainsi que sur la fabrication de la ville (notion de paysage historique urbain dans les politiques patrimoniales à Pékin, Rome et Mexico City ; résistances informelles face à la violence de l’urbanisme à Caracas, Chennai et Guangzhou ; construction d’habitats autonomes à la suite de situations catastrophiques en Inde, au Liban et en Malaisie ; usages des espaces publics dans les nouvelles villes chinoises).
Giulia MarinoGiulia Marino est architecte diplômée de l’Université de Florence (Master II, 2003) et Docteur ès sciences de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (PhD, 2014, Prix thèse EPFL 2016) ; elle est également titulaire du Diplôme d’Etudes Approfondies mention Sauvegarde du patrimoine moderne et contemporain, obtenu à l’Institut d’Architecture de l’Université de Genève (DEA, 2006). Professeure à l'Université catholique de Louvain, LOCI-Bruxelles dès 2019, elle est également collaboratrice scientifique du laboratoire des Techniques et de la Sauvegarde de l’Architecture Moderne de l’ENAC-EPFL (TSAM) depuis sa fondation en 2007. Ses intérêts scientifiques se situent dans l’histoire des techniques de construction et des équipements du confort du XXe siècle, ainsi que dans les stratégies de sauvegarde et du patrimoine moderne et contemporain. Elle développe ces deux axes principaux dans ses recherches, tant en ce qui concerne le patrimoine monumental de l’entre-deux-guerres (ex. L’appartement-atelier de Le Corbusier au 24NC, mandat de la Fondation Le Corbusier, 2014, Grant Getty Foundation) que dans le corpus élargi de la production architecturale 1945-1975 (ex. Stratégies pour la cité du Lignon, 2009-2011 ; Europa Nostra Award 2013, Umisicht Award 2013). L’intérêt de ses thèmes de prédilection est témoigné par sa participation à des manifestations scientifiques internationales, tant en Europe (Paris, Lisbonne, Milan, Luxembourg, etc.), qu’à l’échelle internationale (Chandigarh, Mexico, Tokyo, Montréal, etc.) et ses nombreux articles et contributions (Werk, Arquitectura Viva, AMC, La Revue de l’art, etc.). Parmi se principales publications, citons la monographie consacrée à l’ensemble de la Caisse d’allocations familiales de Paris (Picard, 2009, 270 p.) et le livre sur la restauration de la cité du Lignon (Infolio, 2012, 160 p.) dont elle a assuré la conception et la coordination scientifique. Ses dernières publications d’envergure sont le volume Building Environment and Interiors Comfort in 20th-Century Architecture : Understanding Issues and Developing Conservation Strategies, co-dirigé avec Franz Graf (PPUR, 2016, 536 p.), le Cahier du TSAM n. 2, "Les multiples vies de l'appartement-atelier. Le Corbusier" (PPUR, 2017, 200 p.) et le livre "La buvette d'Évian. Novarina, Prouvé, Ketoff", (Infolio, 2018). Son dernier ouvrage "Avanchet-Parc: cité de conception nouvelle et originale" est paru en 2020 aux éditions Infolio. Elle prépare actuellement la publication de son travail de thèse à paraître aux Editions Métispresses. Elle est vice-président de DOCOMOMO Suisse depuis 2015.Elle est également membre de DOCOMOMO International, ICOMOS Switzerland, Schweizer Heimatschutz et de la Société suisse des ingénieurs et des architectes SIA, ainsi que de l’Association francophone d'histoire de la construction et de la Construction History Society.
Giorgio MargaritondoDe nationalité américaine et suisse, Giorgio Margaritondo est né à Rome (Italie) en 1946. Il a reçu la Laurea cum laude en physique de l'Université de Rome en 1969. De 1969 à 1978, il a travaillé pour le Consiglio Nazionale delle Ricerche (CNR), à Rome, à Frascati et, pendant la période 1975-1977, chez Bell Laboratories aux Etats-Unis. De 1978 à 1990, il est professeur de physique à l'Université du Wisconsin, à Madison (Etats-Unis); en 1984, il est nommé vice-directeur au Centre de rayonnement synchrotron de la même université. En 1990, il est engagé à l'EPFL comme professeur ordinaire et dirige l'Institut de physique appliquée au Département de physique. Il a été également membre honoraire du corps professoral de l'Université Vanderbilt à Nashville. En 2001 il a été nommé doyen de la Faculté des sciences de base de l'EPFL; en 2004, il a été nommé Vice-président pour les affaires académiques.; en 2010 et jusqu'à sa retraite de l'EPFL en 2016 il est devenu Doyen de la formation continue. A côté de ses cours de physique générale, son activité de recherche porte sur la physique des semiconducteurs et des supraconducteurs (états électroniques, surfaces, interfaces) et des systèmes biologiques; ses principales méthodes expérimentales sont la spectroscopie et la spectromicroscopie électroniques, l'imagerie aux rayons x et la microscopie SNOM, y compris les expériences avec le rayonnement synchrotron et le laser à électrons libres. Auteur d'environ 700 articles scientifiques et de 9 livres, il a aussi été responsable de 1995 à 1998 des programmes scientifiques du Synchrotron ELETTRA à Trieste. Depuis 1997, il a été le coordinateur de la table ronde de la Commission européenne pour le rayonnement synchrotron, et président du conseil de la "Integrated Initiative" de la Commission européenne pour les synchrotrons et les lasers à électrons libres (IA-SFS, ensuite ELISA), le plus grand réseau au monde de laboratoires dans ce domaine. En 2011-2015, il a été Editor-in-Chief du Journal of Physics D (Applied Physics). A présent, il est vice-président du conseil de l'Università della Svizzera Italiana (USI) et président du Scientific and Technological Committee de l'Istituto Italiano di Tecnologia (IIT). Il est "Fellow" de l'American Physical Society et de l'American Vacuum Society; il est également "Fellow and Chartered Physicist" de l'Institute of Physics.
Franz GrafA graduate in architecture of the École Polytechnique Fédérale de Lausanne, Franz Graf (°1958) has worked as a freelance architect in Geneva since 1989. A lecturer in architecture and construction at the University of Geneva (1989-2006), he became Full Professor of Technology at the Accademia di Architettura di Mendrisio in 2005 and Associate Professor of Architectural Theory and Design at the École Polytechnique Fédérale de Lausanne in 2007, as head of Laboratory of Techniques and Preservation of Modern Architecture.
His research focuses on knowledge of modern and contemporary systems of construction and techniques of preservation of 20th-century heritage. He has published in major reference works on Perret (2002), Prouvé (2005 and 2018), Mangiarotti (2010 and 2015), Addor (2015), Le Corbusier (2017), etc. In 2014, he publish the reference book on restoration of modern architecture, “Histoire matérielle du bâti et projet de sauvegarde”, PPUR, Lausanne.
Since 2010 he has been President of Docomomo Switzerland and a member of the International Specialist Committee on Technology, and since 2012 member or the “Comité des experts pour la restauration de l’oeuvre” of the Le Corbusier Fondation. From 2008 to 2014, he is co-director of the research project Critical Encyclopaedia for Reuse and Restoration of 20th-century Architecture.