Les Hispaniques et Latino-Américains sont une catégorie du bureau du recensement des États-Unis regroupant les Américains originaires des différents pays hispano-Américains d'Ibéro-Amérique (notamment du Mexique) et d'Espagne. Le terme Latino-Américains désigne lui spécifiquement les personnes originaires d'Amérique latine.
En 2015, ils représentent 17,6 % de la population totale des États-Unis et environ 23 % des naissances. Ils sont aujourd'hui la première minorité ethnique devant les Afro-Américains.
Une étude de généalogie génétique publiée en 2015 dans le American Journal of Human Genetics, basée sur un échantillon de données de 23andMe de personnes s'identifiant comme latinos, estime que les Latinos aux États-Unis sont en moyenne à 65,1 % d'ascendance européenne (principalement Europe du Sud), à 18,0 % d'ascendance amérindienne et à 6,2 % d'ascendance africaine. L'étude montre que les personnes s'identifiant comme Latinos et originaires du Sud-Ouest des États-Unis, notamment le long de la frontière mexicaine, ont en moyenne le niveau le plus élevé d'ascendance américaine, alors que celles du Sud, du Midwest, de la côte est ont en moyenne le niveau le plus élevé d'ascendance africaine.
Pour la plupart, les Latinos viennent principalement du centre et du sud de l'Amérique et sont arrivés à partir des années 1960 même si la présence des Latinos aux États-Unis est bien plus ancienne puisque les États mexicains d’Alta California et de Santa Fe du Nouveau-Mexique ont été conquis et achetés entre 1830 et 1856 et que nombre de leurs habitants mexicains sont restés sur place et sont devenus plus tard citoyens américains.
Au début du , en raison de la porosité de la frontière sud des États-Unis, de nombreux va-et-vient entre les deux pays ont alimenté une migration informelle importante. Peu à peu, le secteur agricole des États-Unis est devenu dépendant des travailleurs immigrés notamment mexicains qui se sont installés notamment dans les États du sud ouest du pays.