D'origine néerlandaise, Marcel Drabbels est né à Venray en 1966. Il a fait ses études en physique expérimentale à l'Université de Nijmegen et a obtenu son titre de docteur en 1993 dans cette même université. Il a ensuite poursuivi des études postdoctorales à l'Université de Californie à Santa Barbara où il a effectué des recherches dans le domaine de la dynamique des molécules dans des états vibrationnels hautement excités et a développé une nouvelle technique de détection pour l'étude de la photodissociation des molécules. En 1996, il est retourné aux Pays-Bas pour joindre le FOM Institute for Atomic and Molecular Physics à Amsterdam où il a mis au point un nouveau type de " streak cameras " pour linfrarouge. En 1997, M. Drabbels a été nommé membre de lAcadémie Royale Hollandaise des Sciences et a poursuivi sa carrière à lUniversité Libre dAmsterdam. Il y a étudié la dynamique des collisions de molécules et a initié des expériences de photodissociation en utilisant des lasers ultrarapides. Il a été nommé Maître d'Enseignement et Recherche (MER) à partir du 1er octobre 1998 au Département de chimie de l'EPFL. Il se consacre à l'étude de la dynamique nanoscopique. En mars 2021, il est promu professeur titulaire.
Benoît Deveaud est maintenant Directeur Adjoint à l'Enseignement et la Recherche, Ecole Polytechnique Palaiseau.
Benoît Deveaud est né en France en 1952. Il est admis en 1971 à l'Ecole Polytechnique de Paris et s'y spécialise en physique. En 1974, il entre au Centre National d'Etudes des Télécommunications. Il mène à la fois les études sur les centres profonds dans les semi-conducteurs III-V, et poursuit ses études de physique en préparant un diplôme d'études approfondies en physique des solides. En 1984, il soutient sa thèse de doctorat à l'Université de Grenoble.
Entre-temps, son équipe s'intéresse aux microstructures et lance une recherche sur les propriétés structurales et optiques des super réseaux à base d'arséniure de gallium. Ces études mettent en évidence par exemple le transport vertical dans les superréseaux ou la quantification des énergies de transition dans un puits quantique. En 1986 il rejoint l'équipe de Daniel Chemla aux Bell Laboratories (Holmdel USA) et participe à la mise au point de la première expérience de luminescence ayant une résolution temporelle meilleure qu'une picoseconde. Il étudie les processus de relaxation ultra-rapide dans les puits quantiques.
Rentré en France, au CNET, en 1988, il dirige un laboratoire d'études ultra-rapides, portant sur les propriétés optiques et électroniques des matériaux semi-conducteurs.
Nommé professeur en physique à l'EPFL en octobre 1993, son équipe de recherche étudie la physique des processus ultrarapides dans les micro- et nanostructures et les composants qui les utilisent.
Il a dirigé l'Institut de Micro et Optoélectronique depuis 1998 puis l'Institut de Photonique et électronique quantique de 2003 à 2007. Son équipe participe activement au Pôle national de Recherche "Quantum Photonics" dont il a été le Directeur Adjoint de 2001 à 2005 puis le Directeur de 2005 à 2013.
Il a été Doyen pour la recherche à l'EPFL de 2008 à 2014.
De 2014 à 2017, il a dirigé l'Institut de Physique.
Il a été editeur divisionnaire de Physical Review Letters de 2001 à 2007.
Originaire d'Oberdorf (SO), Franz-Karl Reinhart est né à Bassersdorf (ZH) le 12 juillet 1933. Diplômé ingénieur électricien à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich en 1958, il obtient son doctorat ès sciences techniques à l'Institut d'électronique avancée de l'EPFZ en 1962.
En 1963, il est membre du "Technical Staff" du Laboratoire de recherche en électronique à l'état solide chez Bell, à Murray Hill (New Jersey) aux Etats-Unis. Il s'intéresse à l'optique des ondes guidées, particulièrement à la modulation électro-optique dans les guides d'onde à jonction p-n, aux lasers semiconducteurs à injection et à l'optique intégrée monolithique. Depuis mars 1983, il est professeur ordinaire d'optoélectronique à l'Institut de physique appliquée et, depuis octobre 1987, à l'Institut de micro- et optoélectronique de l'EPFL. Il enseigne dans les domaines de l'optique et de la physique du solide. Il a développé les bases d'un laboratoire d'optoélectronique et de supraconductivité à haute température de transition.
Il s'intéresse principalement à la physique des semiconducteurs, à la supraconductivité et aux applications industrielles. Son activité primaire consiste en la préparation et l'étude de nouveaux matériaux et dispositifs quantiques pour les applications en micro- et optoélectronique.
Researcher in experimental and theoretical materials science, specializing in the development of nuclear fuels since 1997, and structural materials for nuclear reactors since 2004. Presently leading nuclear materials lab (LNM) and the advanced nuclear materials (ANM) group and programme at the Paul Scherrer Institute (PSI) in Switzerland. The applicability of different material candidates in advanced nuclear reactors is researched. Especially different aspects of radiation damage are investigated. For this purpose the concept of sample miniaturization is applied and further developed. Recently leading a new activity in particle fuel production and application. Previously working for the FUJI project at PSI, where different nuclear fuel forms for fast reactors were produced, characterized and finally irradiated in reactor. This work was performed in collaboration with the Japan Nuclear Cycle Development Institute (JNC) and Nuclear Research & consultancy Group (NRG) in the Netherlands. Previously an International Fellow at JNC investigating the thermal conductivity, sintering behaviour, and mechanical interaction of ceramic-sphere fuel beds; this includes the use of finite element methods for simulating various behaviours. Previously at the Paul Scherrer Institute (PSI) and for the Inert Matrix Fuel Project for burning plutonium in light water reactors, investigating the thermal conductivity and the diffusion and solubility of fission products of a zirconia-based non-fertile matrix.
Philippe Spätig is currently Adjunct Professor at EPFL in the School of Basic Sciences, in the Laboratory of Reactor Physics and Systems Behaviours. He obtained his diploma of Engineer Physicist at EPFL in 1991 and his PhD at EPFL in 1995 on the role of thermal activation in the plasticity of the intermetallic Ni3Al. From 1995 to 1997, he worked as postdoc in the Materials Group of the Center for Research in Plasma Physics at EPFL, studying the effects of high-energy proton irradiation on alloys and pure metals. He then moved to the University of California Santa Barbara and spent two years in the group of Professor G.R. Odette, working on fracture mechanics of ferritic structural steels. He joined again the Materials Group of the Center for Research in Plasma Physics at EPFL in 2000 and worked in this group until the end of 2012. His research was focused on irradiation hardening and embrittlement of steels, as well as on the development of oxide dispersion strengthened steels. He also worked and developed experimental and analytical small specimen test techniques to reliably extract mechanical properties from limited material volume. In 2013, he joined the Laboratory for Nuclear Materials at Paul Scherrer Institute, while being associated with the Laboratory for Reactor Physics and System Behaviours at EPFL. Since then he mainly works on environmentally-assisted fatigue and fracture on austenitic and pressure vessel steels, where the effects of light water reactor environment on mechanical properties are investigated.
Aurelio Bay graduated in physics at the University of Lausanne (UNIL) in 1980 and got his PhD degree from the same institution in 1986 for a work on the determination of the axial form factor of the ? meson.
He then went to Lawrence Berkeley Laboratories (LBL), USA as a post doc for two years, where he worked on the TPC/2? Electromagnetic Calorimeter and the SSC/LHC detector. He then came back to Europe and was named Maître Assistant at University of Geneva till 1994, where he started working at the L3 experiment of LEP at CERN.
He was appointed Assistant Professor at the University of Lausanne in 1994 and Full Professor in 1998, continuing working at LEP, LEP2 and LHCb at CERN , and starting a collaboration at BELLE experiment at KEK, Tsukuba (Japan).
At the University of Lausanne he was Director of the Institute of High Energy Physics, Deputy Director of the Physics Department and Deputy of the Dean of the Faculty of Sciences.
In 2003, following the merge of UNIL physics department into the EPFL School of Basic Sciences, he was appointed Full Professor at Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), and Director of the EPFL Laboratory of High Energy Physics.
Après une thèse en physique des particules à l'Université de Lausanne, soutenue en 1989, Olivier Schneider rejoint le LBL, Lawrence Berkeley Laboratory (Californie), pour travailler sur l'expérience CDF au Tevatron de Fermilab (Illinois), d'abord au bénéfice d'une bourse de chercher débutant du Fonds National Suisse pour la Recherche Scientifique, puis comme post-doc au LBL. Il participe à la construction et à la mise en service du premier détecteur de vertex au silicium fontionnant avec succès auprès d'un collisionneur hadronique, détecteur qui a permis la découverte du sixième quark, appelé "top". Dès 1994, il revient en Europe et participe à l'expérience ALEPH au grand collisionneur électron-positon du CERN (Genève), comme boursier puis comme titulaire d'un poste de chercheur au CERN. Il se spécialise en physique des saveurs lourdes. En 1998, il est nommé professeur associé à l'Université de Lausanne, puis professeur extraordinaire à l'EPFL en 2003, et enfin professeur ordinaire à l'EPFL en 2010. Ayant participé depuis 1997 à la préparation de l'expérience LHCb au collisionneur LHC du CERN, entrée en fonction à fin 2009, il en analyse maintenant les données. Il contribue aussi depuis 2001 à l'exploitation des données enregistrées par l'expérience Belle au laboratoire KEK (Tsukuba, Japon). Ces deux expériences étudient principalement les désintégrations de hadrons contenant un quark b, ainsi que la violation de CP, c'est-à-dire le non-respect de la symétrie entre matière et antimatière.
Cécile Hébert est née en France, en 1970. Elle a obtenu son diplôme d'ingénieure (option physique) puis son doctorat ("Etude d'un nouveau filtre d'énergie des électrons pour le microscope électronique à transmission") à l'Ecole centrale de Paris. Doctorante dans le laboratoire du professeur Jouffrey, elle a créé un nouveau filtre d'énergie des électrons, pour le microscope électronique à transmission, qui a été breveté par le CNRS.
En tant que post-doctorante dans le laboratoire du professeur Schattschneider, elle a mené à bien une étude marquante sur la simulation des structures fines des seuils de perte d'énergie des électrons en comparaison avec l'expérience. En 2005, elle a été l'une des actrices principales dans l'élaboration du projet européen CHIRALTEM visant à développer dans le microscope électronique à transmission une méthode similaire à la méthode XMCD (X Ray Magnetic Circular Dichroism) connue en spectrométrie d'absorption des rayons X.