Sanctuaire shintovignette|Le sanctuaire Izumo Taisha est le plus vieux sanctuaire shintoïste. Les sanctuaires shinto, appelés le plus souvent en japonais, sont des lieux de culte du shintoïsme, où l'on vénère un kami. On parle parfois aussi de , ou simplement , voire de . vignette|Plan d'un sanctuaire. À l'entrée d'un sanctuaire se trouve un portail généralement rouge appelé , séparant l'enceinte sacrée de l'environnement profane. Après un possible , on accède à l'intérieur du sanctuaire, via l'allée, , bordée de lanternes appelées .
Toriithumb|Le torii du Itsukushima-jinja. Un est un portail traditionnel japonais, communément érigé à l’entrée d’un sanctuaire shintoïste, afin de séparer l’enceinte sacrée de l’environnement profane. Il est aussi considéré comme un symbole du shintoïsme. signifie « là où sont les oiseaux », et donc aussi « perchoir à coq(s) ». Lié au processus de la naissance du Soleil, le coq est parfois vénéré dans de grands sanctuaires shinto, dont l’Atsuta-jingū. On pense que les premiers toriis se sont développés au Japon.
Susanooou est le dieu (kami) des tempêtes dans le shintoïsme. Susanoo (parfois transcrit « Susanowo ») est le frère d'Amaterasu, la déesse du Soleil, et de Tsukuyomi, le dieu de la Lune. D'après le Kojiki, chacun des trois a été engendré d'Izanagi, quand il s'est lavé le visage des souillures du pays des morts (Yomi), à l'embouchure du fleuve Tachibana, à Himuka (actuelle préfecture de Miyazaki). Amaterasu a été créée quand Izanagi a lavé son œil gauche, Tsukuyomi a été créé lors du lavage de l'œil droit, et Susanoo lors du lavage du nez.
KojikiLe est un recueil de mythes concernant l’origine des îles formant le Japon et des kamis, divinités du shintoïsme. Avec le Nihon shoki, les légendes contenues dans le Kojiki ont inspiré beaucoup de pratiques et de croyances du shintoïsme. Il est généralement considéré comme le plus ancien écrit japonais existant encore de nos jours et est entièrement écrit en langue japonaise, en caractères chinois. vignette|Édition française du Kojiki. Le Kojiki est une compilation des récits du conteur Hieda no Are par le chroniqueur Ō no Yasumaro, sur l’ordre de l’impératrice Genmei.
Amaterasuest, dans le shintoïsme, la déesse du Soleil, et la plus importante divinité de cette religion. Selon la mythologie, elle a donné naissance à la lignée de tous les empereurs japonais. Elle aurait introduit la riziculture, la culture du blé et les vers à soie. Elle figure sur le drapeau japonais sous l'apparence du disque solaire, accompagné ou non de ses rayons. On accole parfois à son nom le qualificatif ou signifiant « grande déesse ». Le Kojiki et le Nihon shoki évoquent tous deux cette déesse.