vignette|Le sanctuaire Izumo Taisha est le plus vieux sanctuaire shintoïste.
Les sanctuaires shinto, appelés le plus souvent en japonais, sont des lieux de culte du shintoïsme, où l'on vénère un kami. On parle parfois aussi de , ou simplement , voire de .
vignette|Plan d'un sanctuaire.
À l'entrée d'un sanctuaire se trouve un portail généralement rouge appelé , séparant l'enceinte sacrée de l'environnement profane. Après un possible , on accède à l'intérieur du sanctuaire, via l'allée, , bordée de lanternes appelées . Le long de l'allée se trouve généralement le , bassin couvert où les fidèles peuvent se purifier. On accède ensuite aux différents bâtiments du sanctuaire, sans toutefois y pénétrer : on trouve d'abord l'éventuel , le où l'on peut acheter des cartes ou plaques votives, des amulettes et autres divinations, l', et parfois le .
En fin d'allée, on accède aux principaux bâtiments devant lesquels se trouvent des statues de , comme parfois dans un temple bouddhiste. On accède alors au , situé devant le qui est entouré d'une . Il peut également y avoir un , souvent intégré à l'un des deux bâtiments.
On trouve à l'intérieur du sanctuaire les symboles shinto classiques : et , utilisés pour marquer la présence d'un kami.
Le sanctuaire est gardé par les prêtres, appelés ou , et par leurs assistantes, les . Le prêtre en chef est appelé .
Au Japon, le nombre de sanctuaires est estimé à , alors que le gouvernement japonais comptabilisait ayant une personnalité juridique en 2005.
Il est possible de s'incliner dès l'entrée du sanctuaire, devant le torii. Il est d'usage ensuite de se purifier au chōzuya en se lavant les mains et en se rinçant la bouche à l'aide d'une louche appelée . Cette purification, nommée , vise à se présenter devant le kami exempt de toute ou plus généralement de tsumi, péchés. C'est une version simplifiée du misogi.
Il est accoutumé de faire un vœu à l'entrée du haiden ou du honden après avoir fait sonner le , sorte de clochette géante, et fait offrande d'une pièce dans le .