Concept

Construction d'avions en amateur

Résumé
thumb|Le Jodel D11 de 1950 dont les plans étaient disponibles pour la construction amateur La construction d'avions en amateur est la construction d'avions par une ou plusieurs personnes dont ce n'est pas le métier. Cela peut être entrepris à partir de rien, juste des plans, ou à partir d'un kit à assembler. Le mot « amateur » n'est pas à prendre dans son sens péjoratif, mais bien dans le sens de non rémunéré, les réalisations étant très souvent de bonne qualité : le constructeur vole ensuite dans son avion. On peut presque considérer que la construction en amateur démarre avec la naissance de l'aviation. Même si Clément Ader, les frères Wright et les suivants avaient des objectifs commerciaux, leurs premiers avions étaient des avions d'amateurs : des gens passionnés dont le but était de voler. L'aviation va basculer dans l'industrialisation avec la Première Guerre mondiale (1914-1918). L'après-guerre va donc voir arriver de nombreuses machines pour le tourisme issues de l'industrie qui doit continuer à produire et chercher des débouchés autres que militaires. Mais ces appareils ne sont accessibles qu'aux très riches. En 1928, Henri Mignet va proposer dans le journal Les ailes, les plans d'un avion, le HM-8, qui peut être construit facilement chez soi par monsieur (ou madame) « Tout-le-monde ». En 1934, il récidive avec le HM-14, le fameux « Pou-du-ciel », qu'il propose dans son livre Le sport de l'air. Ces avions répondent à un vrai besoin et beaucoup vont être construits. En 1936, c'est la création en France du réseau des amateurs de l'air. Beaucoup d'appareils amateurs de tous types commencent à apparaître et, en 1938, la législation est modifiée pour prendre en compte cet état de fait : le Certificat de navigabilité restreint d'aéronef (CNRA) est créé. La Seconde Guerre mondiale va arrêter le mouvement. Mais, dès la fin des hostilités, il reprend. En 1946 apparaissent : l'AS-70 d'André Starck ; le RA14 de Roger Adam ; le n° IV de Jean Van Lith. Et, en 1947 : le n° 7 d'André Brodeau ; le MB50 de Maurice Brochet.
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