Almagestethumb|Ptolémée : portrait allégorique de la Renaissance. L’Almageste est un traité d'astronomie rédigé en grec ancien par le savant alexandrin Claude Ptolémée au deuxième siècle de notre ère. Il constitue la somme des connaissances les plus avancées de l'Antiquité dans ce domaine, et est resté la référence principale en Orient comme en Occident jusqu'à la publication des œuvres de Copernic. Le traité s'appelait à l'origine Ἡ Μαθηματικὴ Σύνταξις (Hê Mathématikế Sýntaxis), La Composition Astronomique.
CommentariolusThe Commentariolus (Little Commentary) is Nicolaus Copernicus's brief outline of an early version of his revolutionary heliocentric theory of the universe. After further long development of his theory, Copernicus published the mature version in 1543 in his landmark work, De revolutionibus orbium coelestium (On the Revolutions of the Heavenly Spheres). Copernicus wrote the Commentariolus in Latin by 1514 and circulated copies to his friends and colleagues. It thus became known among Copernicus's contemporaries, though it was never printed during his lifetime.
Géocentrismethumb|Modèle géocentrique du système solaire de Ptolémée, d'après le cosmographe et cartographe portugais Bartolomeu Velho (Bibliothèque nationale de France, Paris). Le géocentrisme est un modèle physique ancien selon lequel la Terre se trouve immobile, au centre de l'Univers. Cette théorie date de l'Antiquité et a été notamment défendue par Aristote et Ptolémée. Elle a duré jusqu’à la fin du à la Renaissance pour être progressivement remplacée par l'héliocentrisme, selon lequel la Terre tourne autour du Soleil.
Giordano BrunoFilippo Bruno, dit Giordano Bruno, né en à Nola (Royaume de Sicile) et mort le à Rome, est un frère dominicain et philosophe napolitain. Sur la base des travaux de Nicolas de Cues puis de Copernic, il développe la théorie de l'héliocentrisme et montre, de manière philosophique, la pertinence d'un univers infini, qui n'a ni centre ni circonférence, peuplé d'une .
Philosophiæ naturalis principia mathematica(latin pour « Principes mathématiques de la philosophie naturelle »), souvent abrégé en ou , est l'œuvre maîtresse d'Isaac Newton. Cet ouvrage en latin est publié à Londres en 1687. Sa troisième édition latine de 1726, dont le texte a été révisé et enrichi une dernière fois par Newton, est généralement considérée comme une référence. est un des plus importants livres scientifiques jamais édités. Le physicien-mathématicien Alexis Clairaut déclare en 1747, environ neuf ans avant la publication de la traduction française : Dans cet ouvrage, Isaac Newton applique .
Procès de Galiléethumb|upright=1.5|Galilée devant le Saint-Office. Peinture de Joseph-Nicolas Robert-Fleury. Le procès de Galilée ou l'affaire Galilée est l'enquête et la condamnation du savant astronome Galilée par l'Inquisition pour avoir critiqué le géocentrisme et soutenu l'héliocentrisme. L'affaire commence vers 1610, alors que Galilée publie Sidereus nuncius. Il y décrit ses observations astronomiques à l'aide d'une lunette astronomique.
Révolution scientifiquevignette|Fresque représentant Galilée et le Doge de Venise, Giuseppe Bertini, 1858 La révolution scientifique est généralement considérée comme une discontinuité de la pensée scientifique à une époque donnée, cette rupture amenant un champ disciplinaire — ou plusieurs — à se réorganiser autour de principes et axiomes nouveaux. La notion de « révolution scientifique », portée notamment par Alexandre Koyré (1892, Taganrog - 1964, Paris), Herbert Butterfield (1900, Yorkshire - 1979, Sawston) et Thomas Kuhn (1922, Cincinnati - 1996 Cambridge, Massachusetts), a fait l'objet d'un certain nombre de critiques, car elle implique une rupture totale avec les savoirs anciens.