Concept

Conférence de Casablanca

Résumé
thumb|Conférence de Casablanca (1943) : de gauche à droite, le général Giraud, le président Roosevelt, le général de Gaulle et le Premier ministre Churchill. La conférence de Casablanca, ou conférence d'Anfa, fut une conférence interalliée qui eut lieu du 14 au à l'hôtel Anfa de Casablanca au Maroc afin de préparer la stratégie des Alliés après la Seconde Guerre mondiale. Cette conférence est décidée par le président des États-Unis, Franklin Roosevelt, et le Premier ministre britannique, Winston Churchill. Ils invitèrent Joseph Staline, qui n'avait pas la possibilité de venir si loin à la suite de la bataille de Stalingrad, et les généraux français Henri Giraud, proposé par les États-Unis comme chef des forces alliées françaises, et Charles de Gaulle, qui jouait ce rôle depuis 1940 et était soutenu par les Britanniques et les Soviétiques, qui ne prirent aucune part aux discussions d'ordre militaire. Des décisions furent prises à cette conférence sur l'invasion de la Sicile et du reste de l'Italie et l'aide à apporter à l'URSS. Le but de cette conférence était également de réconcilier le général de Gaulle et le général Giraud.thumb|Les commandants des Forces françaises libres : de la droite vers la gauche, le général de Gaulle et le général Giraud, se serrant la main devant Franklin Roosevelt et Winston Churchill (17 janvier 1943). De Gaulle, président du Comité national français de Londres, organe dirigeant de la France libre, avait été le premier à proposer à Giraud une rencontre, après la mort de l'amiral Darlan, sans d'ailleurs recevoir de réponse. Toutefois, il commença par refuser d'aller à Casablanca. Churchill, qui ne voulait contrarier Roosevelt en aucun cas, menaça alors de Gaulle de paralyser les activités françaises libres en Grande-Bretagne, d'où de Gaulle se tenait en liaison avec la résistance française, et de ne plus reconnaître que Giraud comme chef des Français au combat. De Gaulle céda donc et vint à Casablanca. Sur insistance de Churchill, il y rencontra Giraud dans une atmosphère particulièrement tendue.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
Concepts associés (9)
Alliés de la Seconde Guerre mondiale
vignette|400x400px|Carte des participants à la Seconde Guerre mondiale en 1945 (en vert les Alliés, en bleu les pays de l'Axe). Les Alliés de la Seconde Guerre mondiale sont l’ensemble des pays qui s’opposèrent formellement aux forces de l’Axe durant la Seconde Guerre mondiale. Lors de la phase finale du conflit, à partir de , ces pays étaient souvent désignés du nom de Nations unies, mais aujourd’hui ce nom se réfère à l’Organisation des Nations unies qu’ils fondèrent après la guerre.
L'Allemagne d'abord
vignette|Affiche de propagande américaine émise par le War Production Board. L'Allemagne d’abord, aussi connu comme L'Europe d’abord, fut l’élément clé de la mise en œuvre par les États-Unis et le Royaume-Uni durant la Seconde Guerre mondiale. Selon cette politique, les États-Unis et le Royaume-Uni utiliseraient leurs forces et leurs ressources pour vaincre l’Allemagne nazie en Europe d’abord. Ils tiendraient en respect le Japon dans le Pacifique, en utilisant moins de ressources.
Campagne de Birmanie
La campagne de Birmanie est une phase du théâtre extrême-oriental de la Seconde Guerre mondiale, qui s'est déroulée de à sur le territoire de la Birmanie, alors colonie de l'Empire britannique. Elle a opposé les forces Alliées (Royaume-Uni et troupes des Indes britanniques et du Canada, république de Chine, États-Unis) à celle de l'Axe, représentées par l'empire du Japon et le royaume de Thaïlande. Cette campagne présente certaines caractéristiques particulières.
Afficher plus