Kémitismevignette|Autel consacré à Thot (Djehuty) d'un pratiquant kémite tchèque. vignette|L'Ânkh, le symbole du kémitisme et du netjerisme. Le kémitisme ou khémitisme (ou netjerisme en France), est un ensemble de croyances et de pratiques qui trouvent leurs origines actuelles aux États-Unis dans les années 1970 et qui s'inspirent librement de la religion de l'Égypte antique. Le kémitisme est une spiritualité s'inspirant de la religion de l'Égypte antique.
Ancient Egyptian funerary textsThe literature that makes up the ancient Egyptian funerary texts is a collection of religious documents that were used in ancient Egypt, usually to help the spirit of the concerned person to be preserved in the afterlife. They evolved over time, beginning with the Pyramid Texts in the Old Kingdom through the Coffin Texts of the Middle Kingdom and into several books, most famously the Book of the Dead, in the New Kingdom and later times. Pyramid Texts The funerary texts of the Old Kingdom were initially reserved for the king only.
OrthopraxieL'orthopraxie est l'accomplissement d'une action, l'exécution d'un geste, la conduite d'une affaire, une praxis (au sens du grec ancien πρᾶξις) menée avec justesse ou rectitude, selon le droit et la justice (au sens du grec ancien ὀρθός). Dans le domaine moral ou religieux, l'orthopraxie se réfère à une conduite conforme aux rites traditionnellement construits. L'orthodoxie s'applique aux domaines de la doctrine, de l'opinion, de la pensée. Une pensée orthodoxe est juste, droite, conforme aux avis d'une autorité établie.
Deuxième Période intermédiaireLa Deuxième Période intermédiaire est une période d'instabilité de l'histoire de l'Égypte antique, qui se situe entre le Moyen Empire et le Nouvel Empire, entre environ -1780 et -1550. Elle est marquée par la domination des Hyksôs sur une grande partie du pays. Elle commence conventionnellement à l'avènement de la , même si le pays est toujours uni à cette époque. Ce qui fait dire à certains qu'elle ne commence qu'à l'avènement de la , à Xoïs dans le delta, mettant fin ainsi à l'unité du pays, tandis que les rois de la XIIIe dynastie continuent à régner sur le reste du pays.
EnnéadeL’Ennéade (Pésédjet, en égyptien) est le groupe des neuf divinités de la mythologie égyptienne rassemblant toutes les forces présentes dans l’univers : le démiurge Atoum, l’humidité Tefnout, l’air Shou, la terre Geb, le ciel Nout, Osiris, Isis, Seth et Nephthys. Un des récits les plus détaillés et les plus anciens de la création porte sur le groupe de dieux appelés les « Neuf Dieux d'Héliopolis » ou « Ennéade » (du grec ennea, neuf). Le premier était Rê-Atoum qui vint au monde sur la colline primordiale et décida la multiplicité de la création dans son cœur.
Bèsvignette|redresse=1.4|Amulette représentant le dieu Dès(Musée égyptologique de Turin) Bès est dans la mythologie égyptienne le dieu du foyer mais a également d'autres attributs secondaires. Il ne prend de l'intérêt dans le quotidien des Égyptiens qu'au Nouvel Empire. Bès est un dieu originaire du Soudan qui s'est implanté en Égypte sous la . Il acquiert une grande popularité grâce à sa jovialité. Il est généralement associé au dieu guerrier Aha (qui peut être interprété comme son ancêtre) et souvent à la déesse Hathor.
XXe dynastie égyptiennevignette|Scène de la tombe de Montouherkhépeshef, fils de . La pharaonique, aux s avant l'ère commune, à la fin du Nouvel Empire, est une dynastie « thébaine » dans le sens où la transition avec la s'est jouée au cœur de la cité du dieu Amon, à Thèbes (Égypte). Sethnakht, alors général des armées du pays, prend le pouvoir et devient le premier pharaon de la dynastie, évinçant les derniers prétendants au trône de la famille de dont les dernières années avaient été particulièrement troublées.
FétichismeLe fétichisme désigne, au sens propre, l'adoration des fétiches. Le terme provient étymologiquement de feitiço ( puis par extension), nom donné par les Portugais aux objets du culte des populations d'Afrique durant leur colonisation d'une partie du continent, terme lui-même dérivé du latin facticius (). Dès le , cette notion est reprise en anthropologie puis en philosophie sur la question de la croyance et de l'objet de la religion.