La Shoah (hébreu : שואה, « catastrophe, anéantissement ») ou Holocauste est l'entreprise d'extermination systématique, menée par l'Allemagne nazie contre le peuple juif pendant la Seconde Guerre mondiale, qui conduit à la disparition d'entre cinq et six millions de Juifs, soit les deux tiers des Juifs d'Europe et environ 40 % des Juifs du monde. On utilise aussi les termes de « génocide juif », de « judéocide » ou encore de « destruction des Juifs d'Europe » (Raul Hilberg) et de « hourban » (yiddish : חורבן , « destruction »). Des débats continuent de diviser historiens et linguistes sur le terme adéquat.
Les Juifs, désignés par les nazis comme leurs « ennemis irréductibles » et assimilés par leur idéologie à une race inférieure, sont affamés jusqu'à la mort dans les ghettos de Pologne et d'Union soviétique occupée, ou assassinés par l'emploi des méthodes suivantes : fusillades massives des Einsatzgruppen sur le front de l'Est ; travail forcé et sous-alimentation dans les camps de concentration ; gazage dans les « camions à gaz » ou dans les chambres à gaz des centres d'extermination. Dans ce dernier cas, les corps, privés de sépulture, sont éliminés par l'usage intensif des fours crématoires et la dispersion des cendres. Cet aspect de la Shoah en fait le seul génocide industrialisé de l'Histoire. L'horreur de ce « crime de masse » conduit, après-guerre, à l'élaboration des notions juridiques de « crime contre l'humanité » et de « génocide ». Ces crimes sont jugés imprescriptibles par la Convention sur l'imprescriptibilité des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, adoptée par les Nations unies en 1968. Ces notions sont utilisées postérieurement dans de multiples contextes, notamment le génocide arménien, celui des Tutsi ou le massacre de Srebrenica. Le droit international humanitaire est également enrichi avec l'adoption des conventions de Genève de 1949, qui protègent la population civile en temps de guerre. Les précédentes conventions de Genève (1929), en vigueur durant la Seconde Guerre mondiale, concernent uniquement les combattants blessés, malades ou faits prisonniers.
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Signes de la ville qui change La ville de Genève a entamé, ces dernières années, un processus important concernant son extension territoriale ainsi que la relation avec son environnement naturel et bâti. Sa construction propre se manifeste par diverses int ...
vignette|Lettre de suivi de Reinhard Heydrich au diplomate allemand Martin Luther demandant une assistance administrative dans la mise en œuvre de la solution finale, 26 février 1942. La Solution finale à la question juive (en Die Endlösung der Judenfrage) est un euphémisme du Troisième Reich pour le projet d'extermination des Juifs d'Europe pendant la Seconde Guerre mondiale, appelé ultérieurement « Shoah » par les historiens et survivants.
thumb|Match de volley entre prisonniers au stalag IV-B2, un camp pour soldats situé à Mühlberg (Brandebourg), pendant la Seconde Guerre mondiale. Un camp de prisonniers de guerre est un lieu de détention, généralement un camp militaire, spécifiquement utilisé pour la détention d'ennemis en temps de guerre. Selon la Convention de Genève, il est . Un camp de prisonniers de guerre est en général destiné à emprisonner les soldats d'un pays ennemi avant, pendant ou après un conflit armé.
upright=1.5|vignette|Localisation des centres d'extermination nazis. Les centres d’extermination nazis (auparavant souvent appelés camps d'extermination) étaient des centres de mise à mort à grande échelle, dont . Créés et organisés par le régime nazi d'Adolf Hitler, sous la responsabilité opérationnelle d'Heinrich Himmler et de son adjoint Reinhard Heydrich dans le seul but d'exterminer un maximum de personnes en un minimum de temps. Ils firent près de trois millions de victimes, juives pour la majorité.