Les concernent les méthodes et résultats mathématiques développés au Japon durant l’époque d'Edo (1603-1867). Le terme Wasan, de Wa signifiant « Japon » et San, « mathématiques », est un néologisme créé dans les années 1870 par opposition au terme yosan désignant les théories occidentales.
Dans l’histoire des mathématiques, le développement des wasan n'entre pas dans le développement des théories occidentales et propose des solutions alternatives. Mais les wasan ne sont progressivement plus utilisées au début de l’ère Meiji (1868–1912) avec l’ouverture du Japon à la culture occidentale et l’adoption par les mathématiciens japonais des mathématiques occidentales.
Cette approche des mathématiques a évolué durant une période où le Japon était coupé de l’influence européenne. Mōri Kambei est le premier mathématicien japonais connu. Il est professeur de mathématiques et compte parmi ses élèves Yoshida Mitsuyoshi, Imamura Chisho et Takahara Kisshu. Ces trois personnages seront identifiés plus tard comme les trois arithméticiens.
vignette|Le soroban dans Jinkoki de Yoshida Kōyū (1641).
Yoshida est l’auteur du plus ancien texte mathématique japonais qui nous soit parvenu. Cette œuvre de 1627 s'appelle Jinkoki et traite de l’arithmétique soroban.
Seki Kōwa (1642-1708) développe le calcul différentiel à la même époque que les Européens et invente vers 1680 la méthode d'accélération de convergence appelée Delta-2 et attribuée à Alexander Aitken qui l'a redécouverte en 1926 et popularisée.
Mōri Kambei (début du ), développe des méthodes arithmétiques pour l'emploi du soroban (boulier japonais)
Yoshida Mitsuyoshi (1598–1672)
Seki Takakazu (1642–1708), principe du cercle (enri), qui représente une forme brute de calcul intégral
Takebe Kenkō (1664–1739)
Matsunaga Ryohitsu (fl. 1718-1749)
Kurushima Kinai (d. 1757)
Arima Raido (1714–1783)
Ajima Naonobu (1739–1783)
Fujita Sadasuke (1734-1807)
Aida Yasuaki (1747–1817)
Sakabe Kōhan (1759–1824)
Hasegawa Ken (c. 1783-1838)
Wada Nei (1787–1840)
Shiraishi Nagatada (1796–1862)
Koide Chōjūrō (1797–1865)
Omura Isshu (1824–1871)
Campbell, Douglas M.
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L'algèbre (de l’arabe الجبر, al-jabr) est une branche des mathématiques qui permet d'exprimer les propriétés des opérations et le traitement des équations et aboutit à l'étude des structures algébriques. Selon l’époque et le niveau d’études considérés, elle peut être décrite comme : une arithmétique généralisée, étendant à différents objets ou grandeurs les opérations usuelles sur les nombres ; la théorie des équations et des polynômes ; depuis le début du , l’étude des structures algébriques (on parle d'algèbre générale ou abstraite).
vignette|Représentation de 71824 à l'aide de baguettes à calculer, Yang Hui () - Encyclopédie de Yongle Les baguettes à calculer (chinois : 算筹/算籌, pinyin : suànchóu) sont des bâtonnets d'environ de long utilisés par les Chinois dès le pour effectuer des calculs. Le système s'appuie sur une représentation des nombres selon une numération décimale positionnelle. Ce système précède de plusieurs siècles le système de calcul avec boulier.