La littérature en langue russe proprement dite naît au cours du , tout d'abord avec la poésie et le théâtre, mais très tôt naît une très riche tradition romanesque.
thumb|Alexandre Pouchkine par Vassili Tropinine, 1827.
De grands auteurs russes apparaissent au d'abord avec le romantisme, au début du siècle qui voit l'éclosion d'une génération talentueuse avec surtout Alexandre Pouchkine, Mikhaïl Lermontov. La suite du « siècle d'or de la littérature russe » produit de grands romanciers comme Nicolas Gogol, Fiodor Dostoïevski, Ivan Tourgueniev, Léon Tolstoï ; la fin du siècle est marquée par la figure du dramaturge Anton Tchekhov.
Au tournant du , un nouvel élan littéraire est porté par la poésie symboliste puis futuriste, associé à une intense activité théorique mais il se heurte vite à la persécution soviétique. Le siècle est cependant riche de poètes comme Sergueï Essénine et Vladimir Maïakovski et de romanciers comme Maxime Gorki, Boris Pasternak, Mikhaïl Cholokhov ou Mikhaïl Boulgakov. La répression stalinienne frappe particulièrement de nombreux écrivains, comme Vassili Grossman, Varlam Chalamov ou Alexandre Soljenitsyne, qui dénoncent le système totalitaire soviétique.
Depuis la chute de l'Empire soviétique et la disparition du régime communiste, une nouvelle littérature russe naît progressivement dans les années 1990.
Immense différence avec l’Occident, il n’existe en Russie aucun document écrit avant le : le Codex de Novgorod semble le plus ancien document littéraire. Par ailleurs, le pays ne connaît pas de chevalerie en raison du joug tatar. La Russie ne connaît aucun texte non religieux avant le hormis des récits populaires, et pas d’université avant celle de Mikhaïl Lomonossov, créée au .
Après le schisme de 1054, l'opposition théologique et idéologique à l’Occident se traduit par le rejet de l’influence de Rome puis de l’Allemagne. La Russie se réfère plus volontiers à Byzance, dont Moscou récupère l'héritage après la chute de Constantinople prise par les Turcs en 1453.