Le Royaume-Uni exerce une influence certaine et parfois notable dans les développements aussi bien technologique, commercial et artistique du cinéma. Cependant, malgré une histoire jalonnée de productions à succès, l'industrie est caractérisée par un débat qui n'est pas encore clos au sujet de son identité (incluant les questions économiques et culturelles) et des influences du cinéma américain. Le grand public doit pourtant au cinéma britannique quelques-uns des plus grands réalisateurs, comme Charlie Chaplin, Alfred Hitchcock, Michael Powell, David Lean, Terence Fisher, Ken Loach et Stephen Frears, ainsi que des acteurs parmi les plus marquants comme Charlie Chaplin, Charles Laughton, George Sanders, Laurence Olivier, Peter Cushing, Alec Guinness, Dirk Bogarde, Deborah Kerr, Peter Sellers, Richard Burton, Maggie Smith, Vanessa Redgrave, Sean Connery et Michael Caine.
Des techniciens réputés et novateurs comme Freddie Francis et Douglas Slocombe, en plus des studios devenus mythiques comme les studios d'Ealing, à l'ouest de Londres, reconnus comme étant les plus anciens au monde et synonymes de comédies spirituelles, les studios Hammer, incontournables lorsqu'il s'agit de parler de l'histoire du cinéma d'horreur, ou encore ceux de Pinewood, contribuent également au succès du septième art. Parmi les artistes britanniques, bon nombre ont pu faire carrière aux États-Unis, comme Hitchcock, Laughton, Caine, mais aussi Julie Andrews et Cary Grant. À l'inverse, le cinéma britannique accueille certains réalisateurs américains comme Joseph Losey, Stanley Kubrick ou James Ivory.
La production cinématographique au Royaume-Uni a vécu ses périodes de prospérité et ses périodes de récession. Bien qu'il existe différents facteurs permettant de mesurer le succès de l'industrie, le nombre de films britanniques produits chaque année donne une vue d'ensemble du développement de celle-ci : l'industrie a connu un premier essor au tout début de son développement dans les années 1910, mais durant les années 1920 le mouvement s'inverse à cause de la concurrence américaine et des pratiques commerciales.