WahhabismeLe wahhabisme (الوهابية) est un mouvement fondamentaliste de réforme se réclamant de l'islam sunnite hanbalite , affirmant prôner « un retour aux pratiques en vigueur dans la communauté musulmane du prophète Mahomet et ses premiers successeurs ou califes ». Il est étroitement lié au mouvement salafiste. Le prédicateur et théologien Mohammed ben Abdelwahhab (1703-1792) est considéré comme le fondateur du mouvement vers 1740.
Doctrine économique islamiqueLa doctrine économique islamique fait référence à l'ensemble des études islamiques cherchant à « identifier et promouvoir un ordre économique conforme aux textes sacrés et aux traditions islamiques ». Dans la sphère économique, cela renvoie au système de finance islamique sans intérêt, fondé sur la prohibition de l'intérêt (ribâ) par la charia. Cette littérature apparaît vers la fin des années 1940, et se développe au milieu des années 1960. Le système bancaire qui en découle s'est développé dans les années 1970.
Hidjabvignette|upright=1|Femme portant un hidjab en Inde. Le hidjab ou hijab (arabe : حِجَاب, ḥijāb, prononcé , ou ), voile ou foulard, désigne un vêtement porté par des femmes musulmanes et qui couvre leur tête en laissant le visage apparent. Le port du hidjab trouve sa source dans certaines interprétations du Coran, où il n'est jamais explicitement mentionné selon des réformateurs, ainsi que dans hadiths.
SalafismeLe salafisme (السلفية) est un mouvement religieux de l'islam sunnite, revendiquant un retour aux pratiques en vigueur dans la communauté musulmane à l'époque du prophète Mahomet et de ses premiers disciples et la « rééducation morale » de la communauté musulmane. Il est étroitement lié au mouvement wahhabite. Les salafistes ont une lecture littérale des textes de l'islam, le Coran et les ahadith de la Sunna. Ils ne s'attachent pas au suivi d'un madhhab de la jurisprudence islamique (fiqh) et rejettent ainsi les innovations religieuses (bidʻah) blâmables.
Droitvignette|La Loi par Jean-Jacques Feuchère. Marbre, 1852. Place du Palais-Bourbon, VIIe arrondissement de Paris. Le droit est défini comme , ou de façon plus complète . Ces règles, appelées règles de droit sont impersonnelles, abstraites, obligatoires et indiquent ce qui « doit être fait ». Ces règles juridiques peuvent trouver leur source dans une source normative « supérieure », extérieure, transcendante, comme le droit naturel, ou découler de normes intrinsèques, issues de la morale et de la raison.
Nationalisme arabethumb|right|300px|Drapeau du nationalisme arabe. Voir l'article détaillant les couleurs panarabes. Le nationalisme arabe (en القومية العربية al-Qawmiyya al-ʿArabiyya) est une réclamation de l'héritage commun au monde arabe, selon laquelle tous les Arabes sont unis par une histoire, une culture et une langue commune. Ce nationalisme défend la thèse de l'existence d'une seule nation arabe, s'étendant de l'Atlantique au Golfe, elle vise une citoyenneté libératrice des archaïsmes, du sectarisme et de toutes les dépendances.
République islamiquethumb|right|280px|Carte montrant les statuts constitutionnels de l'islam en 2009 dans les pays musulmans (dont les républiques islamiques) : Le terme de république islamique désigne les États possédant une constitution qui dispose que l'islam est la religion officielle du pays, ou encore d'autres États où le droit musulman s'applique et dont la dénomination officielle comporte la dénomination de république islamique. Certains pays musulmans ne revendiquent pas spécifiquement le caractère islamique de leur état, mais appliquent pourtant la charia.
Ahl al-HadithAhl al-ḥadīth (en arabe : اهل الحديث), aussi appelés aṣḥāb al-ḥadīth (اصحاب الحديث), littéralement les “gens/partisans du hadith”, sont ceux qui à partir du - siècles de l'Hégire (- siècle ap. J.-C) se distinguaient par la prévalence qu’ils accordaient au Coran et aux hadiths dans la formation du droit et du dogme de l'islam. Une grande partie des savants de cette obédience exerçaient à Bagdad bien qu'on en compte d'autres dans d'autres régions à cette époque sous domination abbasside.
TaqlidLe taqlīd (ar, copie ; imitation ; routine ; coutume) est l'acception littérale du contenu d'un enseignement d'un marja, l'adhésion à une école juridique (maḏhab) particulière ou à un mujtahid. Le taqlīd est le respect, sans les remettre en cause, des préceptes d'une jurisprudence. Le taqlīd consiste, pour celui qui ne possède pas la capacité d'ijtihād, à suivre les directives énoncées par un mujtahid. L'imâm chaféite al-Juwanî définit ainsi le taqlīd : «L'acceptation de l'opinion d'autrui sans en connaître les sources ».
Abdelaziz ibn SaoudAbdelaziz ben Abderrahmane Al Saoud, dit Ibn Séoud ou Ibn Saoud (en عبد العزيز بن عبد الرحمن آل سعود), né le ou le à Riyad et mort le à Taïf, est le fondateur du troisième État saoudien, l'actuelle Arabie saoudite. Du à sa mort, il fut le second roi du Hedjaz et du Nejd, et le premier roi de l'Arabie saoudite moderne. Souvent appelé Ibn Saoud (ou prononcé Ibn Séoud par anglicisme), en particulier dans l'historiographie occidentale, « Abdelaziz ben Abderrahmane ben Fayçal ben Turki ben Abdallah ben Mohammed ben Saoud » est l'arrière-arrière-arrière-petit-fils d'un autre Ibn Saoud, celui qui, associé à Ibn Abdelwahhab, avait créé le premier État saoudien, en 1744.