La théologie dialectique (appelée aussi théologie de crise ou néo-orthodoxie) est une approche de la théologie au sein du protestantisme qui fut développée à la suite de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Elle se caractérise par une réaction aux doctrines de la théologie libérale du et une réaffirmation de l'autorité des enseignements de la Réforme, lesquels étaient en déclin (notamment en Europe de l'Ouest) depuis la fin du . Elle est principalement associée à deux théologiens et pasteurs suisses, Karl Barth (1886-1968) et Emil Brunner (1889-1966). Bien que qualifiés de « néo-orthodoxes », ils n'acceptaient pas ce terme, expliquant qu'ils rejetaient le principe orthodoxe du littéralisme biblique.
La théologie dialectique insiste beaucoup sur la révélation de Dieu par Dieu qu'elle conçoit comme la source de la doctrine chrétienne. La théologie naturelle, dont Thomas d'Aquin est l'un des partisans, affirme que la connaissance de Dieu peut être obtenue à partir d'une combinaison d'observation de la nature et de raison humaine ; cette question reste un sujet très controversé jusqu'à ce jour au sein de la chrétienté. Karl Barth rejetait totalement la théologie naturelle parce qu'il pensait que notre vision est brouillée par les déformations de nos transgressions ou péchés. Emil Brunner de son côté, soutenait que la théologie naturelle jouait un rôle important bien que non décisif. Un sévère désaccord exista donc entre les deux hommes, le premier d'une série de controverses qui empêchèrent le mouvement d'acquérir un caractère homogène et monolithique, ce qui est plutôt inhabituel étant donné la tendance des systèmes théologiques à engendrer une certaine conformité aux préceptes établis par un personnage fondateur et vénéré.
La plupart des penseurs néo-orthodoxes insistèrent sur la transcendance de Dieu. Barth pensait que l'importance accordée à l'immanence de Dieu avait conduit les êtres humains à imaginer que Dieu n'était rien de plus que l'humanité en plus grand.
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Liberal Christianity, also known as Liberal Theology and historically as Christian Modernism (see Catholic modernism and Fundamentalist–Modernist controversy), is a movement that interprets Christian teaching by taking into consideration modern knowledge, science and ethics. It emphasizes the importance of reason and experience over doctrinal authority. Liberal Christians view their theology as an alternative to both atheistic rationalism and theologies based on traditional interpretations of external authority, such as the Bible or sacred tradition.
Christian existentialism is a theo-philosophical movement which takes an existentialist approach to Christian theology. The school of thought is often traced back to the work of the Danish philosopher and theologian Søren Kierkegaard (1813–1855) who is widely regarded as the father of existentialism. Christian existentialism relies on Kierkegaard's understanding of Christianity. Kierkegaard argued that the universe is fundamentally paradoxical, and that its greatest paradox is the transcendent union of God and humans in the person of Jesus Christ.
Postliberal theology (often called narrative theology) is a Christian theological movement that focuses on a narrative presentation of the Christian faith as regulative for the development of a coherent systematic theology. Thus, Christianity is an overarching story, with its own embedded culture, grammar, and practices, which can be understood only with reference to Christianity's own internal logic. The movement became popular in the late twentieth century, primarily among scholars associated with Yale Divinity School.