Concept

Parasite atmosphérique

Résumé
vignette|Graphique fréquence versus temps (spectrogramme) montrant plusieurs sifflements de parasites atmosphériques dans le signal reçu à la base antarctique Palmer. Les parasites atmosphériques, ou atmosphériques, sont des rayonnements électromagnétiques, causés par des perturbations électriques naturelles dans l'atmosphère, qui affecte les systèmes radio. Ils sont le plus souvent causés par la décharge électrique produite par la foudre. Les ondes créées par ces phénomènes propagent ainsi de nombreux parasites atmosphériques et bruits divers qui se superposent aux signaux de télécommunications, ressemblant à un grésillement pour un auditeur. Ces parasites vont des basses fréquences jusqu'aux bandes UHF pour les conditions atmosphériques comme les éclairs, et aux VHF pour les aurores polaires et les traînées d'ionisation des météorites. Il faut donc monter en fréquence pour s'abstraire de ces problèmes. Dans les messages météorologiques METAR, ces parasites sont appelés « Sferics » et il est possible de connaître la position du phénomène qui les a générés en triangulant le temps d'observation à plusieurs stations (détecteur de foudre). Foudre vignette|upright=1.25|Forme de l'onde d'un parasite atmosphérique : impulsion formée d'une large gamme de fréquences amortie dans le temps. Ce qui se passe pour un éclair nuage-sol se fait en trois étapes : la décharge arrache des électrons aux molécules de l'air, créant ainsi un canal ionisé appelé traceur ou précurseur qui transporte une faible charge électrique, avance vers une zone de charge opposée à une vitesse de l'ordre de . Une seconde décharge suit, prolongeant le traceur de quelques dizaines de mètres. Ce précurseur progresse par bonds (d'où le nom de traceur par bonds) de longueurs proportionnelles à l'amplitude de la décharge. Le traceur est le plus souvent à multiples branches, la progression vers le sol correspondant au chemin de moindre résistance ; les charges positives accumulées sous l'orage, en réponse à l'approche de la charge négative des précurseurs, ont tendance à se concentrer sur des objets élevés et pointus, tels que les arbres, les poteaux et les bâtiments, un phénomène que tentent d'exploiter les paratonnerres.
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