La bataille de Singapour est une bataille du théâtre asiatique qui eut lieu lors de la Seconde Guerre mondiale quand l'empire du Japon, immédiatement après la conquête du reste de la Malaisie britannique, a envahi le bastion des forces alliées de Singapour. Les combats durent du au . La prise de Singapour est la dernière phase de la campagne de Malaisie, concrétisant l'échec total de la stratégie de Singapour qui visait à protéger les intérêts de l'Empire britannique en Asie de l'Est.
vignette|gauche|L'un des cinq canons de chargé de la défense de Singapour.
vignette|gauche|Pièce d'artillerie navale de à Fort Siloso (reconstitution).
La bataille abouti à la chute de Singapour, principale base militaire britannique en Extrême-Orient, et à la reddition la plus importante de l'Histoire militaire du Royaume-Uni.
Après la défaite de ses troupes lors de la bataille de Malaisie, Arthur Percival organise une défense le long des de côte singapourienne. Le 31 janvier, les dernières troupes alliées se retire de la péninsule de Malaisie et font sauter le pont reliant Johor et Singapour.
Percival, anticipant une attaque des Japonais au nord-est de l'île, positionne ses troupes les plus fraîches, la Division britannique, tout juste débarquée, à l'est de la chaussée de Johor.
Les Japonais bombardent intensivement Singapour dans les cinq jours qui suivent. Retardée durant une semaine par la destruction du pont, l'armée impériale débarque le 8 février sur la plage de Sarimbun, à la pointe nord-ouest de l'île de Singapour, ne rencontrant qu'une brève et faible résistance de la part des troupes australiennes de la qui défendent le secteur. Les troupes japonaises prennent ensuite le contrôle des plages de la banlieue sud de Singapour, et encerclent la ville, dont la défense était initialement organisée pour faire face à une attaque venant du large et non à une invasion à partir de l'intérieur des terres.
Après une semaine de combats et de bombardements, Percival fait sa dernière déclaration à Fort Canning le 15 février à 9 h du matin.